Catégorie : apache

ISEN Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique : cours e-Commerce


Cliquez ici pour télécharger le cours.

Rappel pour les vhosts :

  • Rajouter la correspondance dans le fichier Hosts
  • Créer le vhost (exemple dans le PDF ci dessus) dans sites-avalaible puis lien symbolique dans sites-enabled via l’ordre ln -s ../site-avalaible/nomdelaconf nomdelaconf.conf
  • Redémarrer Apache : sudo service apache2 restart

Activemq : principe de messagerie interne producteur / consommateur

J’ai eu un besoin que je pensais assez particulier, mais qui, en fait, dans certains cas, semble tellement récurrent que beaucoup de choses ont déjà été faites dans ce sens.
Mon besoin est simple :

J’ai un site distant qui est d’accord pour qu’on l’interroge en lui demandant des informations sur des Ids, mais pas très souvent : une demande toute les 5 secondes. Par contre, lors de la demande, on peut lui faire passer plein d’Ids (jusqu’à 100 !).

Donc j’ai fait un script Php, lancé à la main, qui tourne en boucle, et qui va interroger ce fameux site, toutes les 5 secondes.
Une fois ce script fait, j’ai besoin que l’on puisse préciser « à la main » les Ids. Je fais donc un site Internet, et je mets à disposition de tout le monde la possibilité d’entrer des Ids « à la main ».

Problème

La demande Internet peut se faire n’importe quand, et il faut que la réponse soit rapide, donc que la demande soit immédiatement inclue dans le « paquet » lors de la prochaine interrogation. De plus, il peut y avoir plein de demandes à la fois. Et elles doivent toutes s’ajouter facilement.

Solutions

Plusieurs solutions sont possibles :

  1. Utiliser une sorte de dossiers « partagés » où d’un côté le Web/Php dépose un fichier avec un Id, et attend dans un autre dossier la réponse comportant le même nom de fichier ; gros problème : ce n’est pas une méthode 100% fiable ;
  2. Faire un serveur interne qui attend des informations, et lorsque son timer tombe, hop, fait la demande. Gros problème : écrire un vrai serveur Web en Php n’est pas une chose facile, et je n’ai pas le temps de faire tout ça ;
  3. Faire une écriture en base de données pour chaque demande Web, et du côté script, faire un simple « SELECT * FROM… WHERE DATE_DEMANDE IS NULL » (ou quelque chose comme ça). Problème bloquant : comment faire pour signaler à chaque demande Web que leur réponse est disponible ?
  4. Dernière solution : utiliser quelque chose qui existe déjà et tourne très bien : un serveur producteur/consommateur (je l’appelle comme ça mais ce n’est pas le vrai nom). Il implémente en gros tout ce que je demande : d’un côté le client qui envoie des messages, et peut – ou pas – attendre un retour de manière bloquante, et de l’autre côté, le serveur qui lit les messages qui arrivent quand il en a envie, et peut leur répondre facilement – quand je dis « facilement », je parle du point de vue du code à faire en Php.

Solution finale

La dernière solution existe, tourne depuis bien longtemps, fait partie de l’association Apache, et a une implémentation en Php, soit tout ce que je veux : cliquez ici pour plus d’informations : http://activemq.apache.org/

Résumé mémo pour mon installation sous Linux (car si je change de serveur j’aurais besoin de me souvenir de ce qui suit !) :

  • apt-get install activemq
  • Ce qui m’a fait perdre beaucoup de temps : la configuration est la même que le principe available/enabled de la configuration du serveur Web Apache, à la différence près qu’une configuration n’est pas un fichier simple, mais un dossier. Il faut donc faire un lien symbolique dans le dossier enabled sur le dossier d’exemple : sudo ln -s ../instances-available/main/
  • Pour le lancer, faire le grand classique et ne pas suivre d’autres suggestions moisies qu’on trouve un peu partout sur le Web. Simplement service activemq start
  • Enfin, installer en Php. Sur Debian, si on enlève le temps de recherche, ça prend deux minutes maximum : pecl install stomp. L’installation de stomp pour activemq va compiler une extension pour Php. Il suffit de l’inclure dans /etc/php.ini (je l’ai ajouté en fin de fichier, ça a parfaitement fonctionné) : extension=stomp.so. Au cas où, n’oubliez pas de redémarrer le serveur Web ! service apache2 restart

Et voilà tout fonctionne ! Le meilleur exemple – et plus parlant – à mon sens se trouve ici. Code très simple et efficace.

vim et xdebug principes de base pour y arriver

Le principe est de comprendre comment fonctionne xdebug sinon vous n’arriverez jamais à faire du pas à pas en Php.

L’idée plutôt bizarre mais fonctionne très bien, et ça semble le moyen le plus efficace pour y arriver.

Voici comment fonctionne une session de déboguage et après vous pourrez en déduire ce qu’il faut pour avancer :

  • Le client Web = Chrome demande une page en précisant qu’il veut faire du débogague pas à pas (ajouter dans l’URL XDEBUG_SESSION_START=1 (c’est la valeur xdebug par défaut))
  • Lorsque cela arrive sur le serveur Apache, ce dernier fait passer la demande à toutes les librairies liées à Apache, comme d’habitude. Ici, parmi celles qui l’ont demandé, il y a xdebug
  • Là, xdebug voit XDEBUG_SESSION_START=1. Il va alors essayer de se connecter au serveur de déboguage qu’on a configuré via ces directives dans php.ini :
    zend_extension=/chemincomplet/xdebug.so
    xdebug.remote_enable=1
    xdebug.remote_host=127.0.0.1
    xdebug.remote_port=9000
  • Oui j’insiste bien : Apache devient un client, et se connecte à un serveur de déboguage
  • C’est pourquoi dans vim, même si, comme moi, vous arrivez à installer correctement l’extension pour faire du pas à pas Vdebug, tant que vous n’aurez pas compris ce que j’explique juste avant, vous n’arriverez pas à faire du pas à pas
  • Donc dernière étape : je vous explique l’ordre correct de lancement des applications pour réussir à déboguer :
    1. Préparer l’URL concernée dans le navigateur avec le paramètre XDEBUG_SESSION_START=1
    2. Lancer vim avec l’extension Vdebug
    3. Appuyez sur <F5> dans vim afin qu’il se mette en mode serveur et qu’il attende une connexion. Là un message vous affiche qu’il attend 20s.
    4. Allez dans le navigateur et validez l’URL (entrée ou ‘Refresh’)
    5. Regardez vim: automatiquement il passe en mode pas à pas ! C’est magique, génial, efficace et la crème de la crème : vous pouvez déboguer directement sur un serveur distant quand vous connaissez vim. Le top.

Une fois en mode débogage, voici les raccourcis possibles :

<F5> : start/run (jusqu’au prochain breakpoint/ou fin du script)
<F2> : pas par dessus
<F3> : pas entrant dans la fonction
<F4> : sauter à la fin de la fonction
<F6> : stopper le déboguage
<F7> : detacher le script du débogueur
<F9> : continuer jusqu’au curseur
<F10> : mettre un breakpoint
<F11> : voir les variables du contexte (p.ex. après « eval »)
<F12> : évaluer une variable sous le curseur
:Breakpoint <type> <args>: mettre un breakpoint de n’importe quel type (voir :help VdebugBreakpoints)
:VdebugEval <code> : évaluer du code et afficher le résultat
<Leader>e : évaluer l’expression sous le curseur et afficher le résultat
Pour arrêter le déboguage, appuyez sur <F6>. Appuyez encore une fois pour fermer l’interface de déboguage.

If you can’t get a connection, then chances are you need to spend a bit of time setting up your environment. Type :help Vdebug for more information.

Voici une capture de vim / débogage de mon blog WordPress. En plus, en faisant du pas à pas dans WordPress, j’ai appris énormément de choses… Maintenant, à vous de jouer !

vim xdebug image

Apache 2.4 : mod_rewrite et RewriteLog et httpd.conf : du changement

RewriteLog n’existe plus

Vous avez la description ici.

RewriteLog n’existe plus ; il faut mettre LogLevel et ensuite tracer le debug dans le errorlog via la commande :
tail -f error_log|fgrep '[rewrite:'

Mes anciens logs ressemblaient à ceci :
RewriteLog "/web/logs/bonnapizza.rewrite.log"
RewriteLogLevel 9

Maintenant ils sont tous ainsi :
LogLevel alert rewrite:trace2

Php, AJAX et problèmes de cache sur iOS : comment les résoudre

J’ai expliqué qu’il fallait mettre, avant de faire le tout dernier ordre de sortie echo json_encode($resultat_final); les headers JSON.

header('Cache-Control: no-cache, must-revalidate');
header('Expires: Mon, 26 Jul 1997 05:00:00 GMT');
header('Content-type: application/json');

On m’a demandé à quoi servaient les entête de cache. J’ai expliqué que ça servait à s’assurer que les interrogations AJAX se feraient toujours (notez le futur), c’est à dire à demander au navigateur de ne rien garder en cache.

Comme toujours, ma mémoire me fait défaut mais mon expérience reste, et je savais qu’il faut éviter tout risque de problème cache.
J’ai retrouvé une explication concrète du problème : certaines versions du navigateur Safari sur iOS6 ne réinterrogent pas les appels AJAX.

Il suffit donc de faire deux choses :

  • Soit modifier la configuration Apache (c’est pour ça que j’ai consacré quelques heures sur les hôtes virtuels et leur configuration) pour qu’il y ait ces entêtes par défaut :
    Header set Cache-Control "no-cache"
  • Soit faire ma solution directement en Php (mais ça implique de le faire dans tous les retours AJAX – ce qui ne gêne en rien pour les petits projets)
  • Soit préciser en JavaScript de modifier le header :
    $.ajaxSetup({
        type: 'POST',
        headers: { "cache-control": "no-cache" }
    });

Toutes les solutions sont prises via le site de questions/réponses de reférence : en Anglais ici.

DNS et noms de domaine : one and one, 1and1 … sous DNS 10 max !

Petite information (valable au jour même de ce billet) :

Si vous achetez des noms de domaine :

  • chez ovh.fr vous ferez tout ce que vous voulez avec vos noms de domaines : c’est long mais c’est le meilleur rapport qualité prix ;
  • chez gandi.net vous ferez tout ce que vous voulez avec vos noms de domaines et vous pourrez même faire des « modèles » de vos configurations DNS pour les appliquer partout (pratique quand on a plein de noms de domaines) ;
  • chez oneandone.fr (ou 1and1.fr) vous serez limité à dix sous domaines pour la totalité de votre compte !

Exemple concret : j’ai un partenaire, pizzamis.fr qui a acheté son nom de domaine chez oneandone.fr (ou 1and1.fr).

Les sites que je fait sont très optimisés et se servent, notamment, de la fonctionnalité de séparation des sous domaines pour télécharger en parallèle (voir les conseils de YSlow).

Donc pour un site, j’ai les préfixes « s » comme « static » puis un chiffre de 1 à 4. Et les préfixes de la langue (« fr », « us » etc).

Donc pour ce partenaire, j’ai ces préfixes :

  • fr.pizzamis.fr
  • fr.s1.pizzamis.fr
  • fr.s2.pizzamis.fr
  • fr.s3.pizzamis.fr
  • fr.s4.pizzamis.fr

Cinq préfixes. Pour la version téléphone mobile, même chose : cinq préfixes.
Sur gandi, même chose que sur ovh : pas besoin de configurer les préfixes : on configure en mettant « * CNAME . » et tout fonctionne.

Ici, voici le résultat :

Limite 10 sous domaines chez 1and1

Oui oui vous avez bien lu :

10 utilisés sur 10 disponibles.

Après, à vous de juger, je dis ça, mais c’est un constat, tout est objectif !
Je n’ai pas dit de ne jamais aller chez oneandone.fr (ou 1and1.fr) 😉 !

Serveur Apache et mod_rewrite : mémo / astuces / hints / tips

Voici mes notes de règles de ré-écriture. Principalement des expressions régulières dont j’ai souvent besoin et que je n’ai pas en tête :

Problème :
Apache ajoute automatiquement des slashes / si c’est un répertoire.
Solution :
DirectorySlash Off
Risques de sécurite si ça n’est pas bien géré.

Problème :
Chercher une variable dans les paramètres _GET, y compris en plein milieu (les solutions en général ne sont valides que si la variable est au début dans le _GET)
Solution :
RewriteCond %{QUERY_STRING} (^|&)nomvariable=valeur(&|$)

Problème :
Prendre en compte toute une séquence de caractères sauf le slash
Solution :
RewriteRule ^/([^/]+)/?$ page.php?page=$1 [L]
ou encore prendre tout sauf le slash et le point :
RewriteRule ^/([^/\.]+)/?$ page.php?page=$1 [L]

Awstats et activation de plugins

Lorsque vous installez awstats (un outil pour faire des jolies statistiques de fréquentation), certains plugins sont désactivés par défaut :

  • decodeutfkeys
  • ipv6

(entre autres).

L’astuce est extrêmement simple :

Il suffit de lire les commentaires dans le fichier et de lire les modules requis :

Cherchez # REQUIRED MODULES

Respectivement, pour les deux modules :

  • Encode and URI::Escape
  • Net::IP and Net::DNS

En gros il faut installer ces « plugins Perl » Encode, URI::Escape, Net::IP et Net::DNS.

Les ordres à taper sont hyper simples : il vous suffit, en ligne de commande, de :

  • lancer la console d’outils Perl
    (ce n’est peut-être pas exactement cela, mais je le vois comme ça) : tapez
    cpan
  • puis tapez install "nom du module"
  • install Encode
  • install URI::Escape
  • install Net::IP
  • install Net::DNS

Et à chaque ordre, lorsque vous validez par la touche entrée, toute une liste de modules s’installent, et à la fin… tout fonctionne comme par magie !