Catégorie : système

Windows Vista / Seven : fichier hosts introuvable : la solution

Vous n’arrivez pas à ouvrir le fichier hosts pour y rajouter ce que vous voulez ?
Très simple pourtant… quand on connait l’astuce !

Tout d’abord, si vous essayez d’ouvrir le fichier hosts, il faut aller dans le dossier
[disque:][répertoire windows]\system32\drivers\etc
en général, comme pour moi c’est :
C:\Windows\system32\drivers\etc
Mais si vous essayez d’ouvrir, vous allez voir que le répertoire n’existe pas !
En fait il est caché, il est invisible :
Windows dossier etc invisible

Il vous suffit juste de taper à la main « etc », comme si vous saviez qu’il était la :
Windows dossier etc invisible et il faut taper etc

Et de la même façon, le fichier hosts est invisible :
Windows fichiers hosts invisible

Il vous suffit juste de taper à la main « hosts », comme si vous saviez qu’il était la :
Windows fichier hosts invisible et il faut taper hosts

Ensuite, une fois que vous l’aurez ouvert dans votre éditeur favori (beaucoup utilisent Notepad++, moi c’est Pspad, mais c’est la même chose dirons-nous), vous ne pourrez pas sauvegarder tant que vous n’aurez pas modifié les autorisations. Comment faire ? C’est très simple, le résumé en image :

Windows comment modifier les autorisations du fichier hosts

Explication : il faut cliquer avec le bouton droit sur le fichier, choisir « propriétés », puis changer les autorisations, et mettre « contrôle total » pour tous les utilisateurs.

Attention, c’est assez dangereux, cela signifie que tout le monde peut écrire dedans, et si vous installez un virus, il pourra écrire dedans, comme tout le monde.

A vous de voir, mais je n’ai jamais eu, en 17 ans de développement, de virus… enfin il faut dire que j’utilise Linux 50 % du temps aussi !

Comme d’habitude, j’espère avoir apporté un peu de savoir à la communauté et que je vous aurai évité de perdre du temps dans des choses inutiles !

scp : comment résoudre le problème C0644

Il arrive parfois que lorsqu’on fait un scp, ça ne fonctionne pas, et on peut lire quelque chose comme :

>> scp root@olivierpons.fr:/var/www/html/pysoko.tar.bz2 .
root@olivierpons.fr's password:
C0644 129502 pysoko.tar.bz2
>>

Dans cet exemple, je veux récupérer le fichier :
pysoko.tar.bz2
qui est sur le PC distant dans le répertoire
/var/www/html/
sachant que le PC distant est nommé :
olivierpons.fr.
En fait le problème est super simple : lorsque le programme scp se connecte pour faire la copie, un shell du distant nommé olivierpons.fr est ouvert, et par conséquent tout ce qu’il y a dans la configuration du shell est exécuté, donc tout ce qu’il y a dans le fichier de configuration du shell .bashrc.
Pour faire simple, si vous avez fait un « echo » quelque part dans le fichier de configuration du shell .bashrc, changez le par tty -s && echo ".
L’explication est dans ce site génial, qui explique tout sur le SCP, encore mieux que mon article, qui sort pourtant numéro un sur google France lorsqu’on tape scp linux

Le monde est injuste !

shell : remplacer un retour chariot par un espace

Super facile : l’outil tr.
Exemple concret : je veux lister les fichiers d’un répertoire et tous les passer à vim, par exemple pour y appliquer une macro.

Je les liste à la main du genre :

~/ # find ws -type f
ws/jsDecision.php
ws/jsDossierDocuments.php
ws/jsInfosEmprunt.php
ws/jsInternetDocumentDossierEditer.php
ws/jsListeFormulesGaranties.php
ws/jsLogin.php

Il suffit d’ajouter | tr '\r\n' ' ' (qui signifie « transforme tous les retours chariots en espaces ») :

~/ # find ws -type f | tr '\r\n' ' '
ws/jsDecision.php ws/jsDossierDocuments.php ws/jsInfosEmprunt.php ws/jsInternetDocumentDossierEditer.php ws/jsListeFormulesGaranties.php ws/jsLogin.php

Linux : astuces bashrc

Lorsqu’on lance un nouveau shell sous Linux, il exécute un fichier ~/.bashrc.
Dans ce fichier, on peut y mettre des choses intéressantes, notamment :

export HISTCONTROL=erasedups
export HISTSIZE=10000
shopt -s histappend

Cela signifie :

  • effacer les lignes de commande en double ;
  • se souvenir au plus de 10000 lignes de commande (on n’en a jamais assez en fait) ;
  • dire au shell d’ajouter tout cela au fichier historique existant (et non pas ré-écrire par dessus (ce qui est fait par défaut)).

Programmer en C la librairie gd : le texte

J’ai décidé de faire un petit article qui explique rapidement comment écrire du texte « non crénelé », donc « antialiasé » du des images, en C, en utilisant la librairie gd.

Tout est très simple : vous trouverez déjà le manuel ici, pas mis à jour mais suffisant et les exemples fonctionnent, ce qui est le plus important.

Ce qui m’a posé le plus de problème, ce n’est pas de demander à écrire du texte. L’exemple ici fonctionne parfaitement, faites un copier coller, hop on y est.
Non, le problème c’est la « région » calculée dans laquelle sera dessiné le texte.
Pour résumer, on demande de pré-calculer la « boîte » dans laquelle sera dessiné le texte (toujours l’exemple ici).
Ce que j’ai mis beaucoup de temps à comprendre, c’est ce que je vais traduire dans « mon » langage : la boîte englobante qui est renvoyée, c’est l’espace qui sera utilisé en fonction du point de référence (x,y) que vous donnez pour dessiner.

Je m’explique. Vous demandez à calculer la boite pour dessiner le texte en passant la variable NULL :

err = gdImageStringFT(NULL,&brect[0],0,f,sz,0.,0,0,s);
if (err) {fprintf(stderr,err); return 1;}

Maintenant, dans brect il y aura ce genre d’informations :


     (   -1,  -57)     ( 1513,  -57)
           +-----------------+
           |                 |
           |                 |
           +-----------------+
     (   -1,   15)     ( 1513,   15)

Et en fait, c’est uniquement des informations pour vous, parce qu’après, lorsque vous lui demanderez de dessiner, il les ignorera : seules les informations x et y seront utilisées :

err = gdImageStringFT(im,&brect[0],black,f,sz,0.0,x,y,s);
if (err) {fprintf(stderr,err); return 1;}

Autrement dit, prenons un exemple : vous voulez dessiner votre texte en x=0. Seulement, le rectangle de retour est celui que j’ai affiché en haut : ça signifie que le dessin va « déborder » de (-1) pixel sur x. Autrement dit, si vous voulez le mettre en 0, il faut donner les coordonnées (x=1). Même chose pour y : les lettres vont « s’étaler » 57 pixels au dessus, et 15 pixels en dessous. Donc si vous voulez écrire le texte en (0,0), il vous faudra passer x=1, y=57.

En relisant ça parait facile, mais ça ne l’a pas été pour moi !
En espérant que cela serve à quelqu’un un jour…

Linux et Applications Windows : ça marche !

Je suis tout simplement impressionné.
En quelques clicks d’installation, j’ai installé « Wine ».
Tout a fonctionné du premier coup.
J’ai copié collé le répertoire dans lequel tournait notre application de téléphonie :
Et voilà le résultat :
Image petite du logiciel Windows sous Linux
Ça fonctionné du premier coup !
Je suis vraiment impressionné.
Donc, pour l’instant, tant que je n’ai pas besoin de fonctionnalités particulières, je reste sous Linux.
Je dois avouer que le seul programme qui me manque c’est Photoshop.
Pour tout le reste, je m’en passe allègrement !

Quand je clique sur arrêter pour arrêter le PC, c’est simple :

  • sous Windows, il met montre en main plus d’une minute, et encore… je ne suis même pas sûr qu’il s’arrête pour la simple et bonne raison qu’il y a des tonnes de programmes : un anti virus, un anti spam, le logiciel de téléphonie qui ne veut quitter sous aucun prétexte, le logiciel d’archivage, etc. et des fois ils se gênent tous entre eux ;
  • sous Linux, ça met 4 secondes montre en main, c’est véridique !

Equivalent dos2unix

Sous Linux/Unix, Si vous cherchez à transformer un texte DOS (va de retro Satanas) en texte Unix, voici une solution rapide et efficace :

awk '{sub(/\r$/,"");print}' nom_fichier_dos > nom_fichier_unix
ou bien encore :
sed 's/.$//' nom_fichier_dos > nom_fichier_unix

Cette petite explication a été honteusement pompée ici, le but principal étant d’aider ceux qui ont du mal avec l’Anglais.

Linux Cron : mémo rapide / exemples concrets

Bon, pour tous ceux qui veulent utiliser cron, voici comment il fonctionne (c’est souvent le plus difficile à comprendre).

Toutes les minutes, le système vérifie s’il faut qu’il lance un programme. Comment fait-il sa vérification ?
C’est simple : il prend date + heure du moment et la décompose.
Prenons aujourd’hui et maintenant :

Samedi 27 février 2010, 1h44 du matin

Cela va être décomposé ainsi :

Minutes / Heures / Jour / Mois / Jour de la semaine
44      / 01     / 27   / 02   / 6

Et le système va lister toutes les tâches, et si les chiffres sont identiques, alors il l’exécute.
Exemple :

* * * * * root ping -c 1 google.fr > /dev/null

Le «*» signifie : «quelque que soit le chiffre, c’est valide».
Comparaison :

Minutes / Heures / Jour / Mois / Jour de la semaine
44      / 01     / 27   / 02   / 6
*       / *      / *    / *    / *

Tout correspond => exécution de la tâche !
Maintenant, des exemples qui vont vous servir :

# m h dom mon dow user  command
17 *  * * * root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «minutes = 17» => lancer «[commande]» toutes les heures (00:17, 01:17, 02:17, 03:17 etc.).

# m h dom mon dow user  command
25 6  * * * root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «minutes = 17» et «heure = 6» => lancer «[commande]» tous les jours à 6:17.

# m h dom mon dow user  command
47 6  * * 7 root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «minutes = 47, heure = 6» et «jour de la semaine = 7» => lancer «[commande]» tous les dimanches à 6:47.

# m h dom mon dow user  command
52 6  1 * * root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «minutes = 52, heure = 6» et «jour du mois = 1» => lancer «[commande]» tous premiers du mois à 6:52.

Un peu plus complexe mais plus pratique : on peut préciser des intervalles : «2-6» veut dire «de 2 à 6 inclus». Exemple :

# m h dom mon dow user  command
* 1-6 * * * root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «heure est comprise entre 1 et 6» => lancer «[commande]» toutes les minutes, de une heure à six heures du matin (c’est un exemple concret puisque «[commande], c’est une commande d’une araignée Internet (spider) qui va vérifier des choses pendant que tout le monde dort).

Un peu plus complexe mais encore plus pratique : on peut préciser des intervalles : «*/4» veut dire «tous les multiples de 4». Exemple :

# m h dom mon dow user  command
*/4 1-6 * * * root    [commande]

Lancer la commande toutes les fois où «heure est comprise entre 1 et 6» et «la minute est un multiple de 4» => lancer «[commande]» toutes les quatre minutes, de une heure à six heures du matin (c’est un exemple concret puisque «[commande]», c’est une commande d’une araignée Internet (spider) qui va vérifier des choses pendant que tout le monde dort).

PS : oui oui il est bien 1:44 du matin et je n’arrive pas à dormir…

Linux : rechercher les programmes qui accèdent à un fichier

Comment rechercher les programmes qui accèdent à un fichier ?

Je vous donne un exemple concret : j’ai monté un répertoire qui est un lien vers un répertoire d’un autre PC.

La commande « mount ». Une fois que je n’en ai plus besoin, je fais « umount » pour le retirer. Et là, problème : ça ne fonctionne pas : il me dit qu’il ne peut pas le retirer, quelque chose y accède toujours !

Pas de problème : tapez :

lsof | grep [nom du répertoire monté]

et vous verrez quelles sont les applications qui y accèdent.

« lsof » vous sauve la vie.

Ca ne vous est jamais arrivé de pester contre Windows lorsque que vous faites « Retirer le périphérique » et que vous avez le message « Impossible de retirer le péripérique » ? Moi si. Avec lsof sur Linux, vous n’aurez jamais ce genre de désagrément !