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Comment faire une belle démonstration ?

Vous avez fait un produit super bien. Chouette ! Maintenant, il va falloir le commercialiser, le vendre. Habituellement, c’est grâce à une démonstration, un petit tour de votre produit, de 5 minutes.

Donner accès à une démo est beaucoup mieux qu’essayer d’expliquer ce que fait votre produit avec des mots. Les gens peuvent voir exactement comment les choses fonctionnent, et c’est la façon la plus rapide de les aider à comprendre rapidement ce que fait votre produit, et comment il le fait. Il y a aussi une catégorie de gens qui peuvent être particulièrement intéressés par votre démonstration : les investisseurs. Lorsque vous cherchez des fonds, une bonne démonstration à des investisseurs potentiels peut faire un processus immédiat du « ça passe ou ça casse ». Alors, comment faire une bonne démonstration ?

Lorsqu’on cherchait des fonds pour Weebly, notre démonstration a été plutôt simple. We’d spend about an hour ahead of the meeting looking up the investor’s website, downloading the pictures and text, and importing the template into Weebly. Then, we’d spend a few minutes to practice creating the site quickly. The end result: we’d recreate an investor’s site « from scratch » in front of them in 3-4 minutes. It definitely had the intended « wow » effect.

Comment réussir à faire une belle démonstration ? Voici quelques astuces :

Elle doit être courte. Elle devrait prendre, en entier, 5 minutes ou moins. Une vidéo en ligne ne devrait jamais dépasser une minute trente secondes.

Elle doit en jeter plein la vue. Elle doit être vraiment, vraiment cool. La démo est un petit tour visuel, et votre audience sera complètement concentrée sur ce qu’elle peut voir. Votre objectif est de leur faire dire « Wow ! ». Les fondus et les animations deviennent rapidement lasssantes, n’en abusez pas, mais bien placées, elles peuvent faire leur effet.

Adaptez votre démo à votre audience. Dans notre cas, il nous faut coller aux idées de l’investisseur à qui on va se présenter. La personne à qui vous faites la démonstration doit être capable de s’identifier parfaitement, lui et ses besoins, à votre produit.

Utilisez des vraies données. Ne tapez jamais « asdfasdf » dans un champ de formulaire. C’est tellement plus facile de comprendre ce qu’une application fait lorsqu’un simule un vrai utilisateur.  Les données incohérentes rendent les exemples beaucoup plus difficiles à comprendre. Assurez vous d’avoir bien pré-rempli votre votre base de données avec des données proches de la vie réelle pour mettre clairement en valeur ce que vous exposez.

N’essayez pas de montrer toutes les possibilités. Montrez uniquement celles qui font que votre logiciel se démarque des autres, les possibilités qui vont faire sortir le « wow » de la bouche des investisseurs.

Suivez une idée directrice. Si vous sautez du coq à l’âne, faites le souplement, calmement, et soyez le plus clair possible. C’est un peu comme conduire un véhicule : si vous voulez changer de direction, il ne faut surtout pas le faire brutalement sinon c’est l’accident assuré.

Toujours avoir une sauvegarde prête à l’emploi. La pire des choses qui puisse vous arriver est de vous battre pendant 10 minutes avec la connection WI-FI, ou d’essayer de comprendre pourquoi quelque chose ne fonctionne pas sur votre ordinateur. Vous n’avez peut-être qu’une seule chance. Assurez vous que vous avez une carte Ethernet, si jamais le WI-FI ne fonctionne pas, ou une version qui tourne en local.

Montrez votre produit sous son meilleur jour. Il vous faut toujours être réaliste sur les petites choses à finaliser ou qui sont en cours de finalisation, si jamais on vous le demande. Assurez vous bien de mettre le plus possible votre produit en valeur et surtout évitez de montrer quelles sont les petits problèmes éventuels et comment les soulever en pratique. De toutes les façons, si vous en êtes conscient, c’est que vous allez rapidement les résoudre, donc parlez-en le moins possible.

Finalement, soyez sûr de vous et très excité. : vous avez fait un produit vraiment cool, et il faut vraiment faire passer ce message à votre audience. Si vous ne trouvez pas votre produit enthousiasmant, pourquoi, eux, le devraient-ils ? Ayez bien en tête qu’il y a de fortes chances pour qu’ils suivent votre humeur. Ne vous déstabilisez pas et restez positif.

Jusqu'à quel point peut-on pousser la machine ? (Part. II)

Seconde partie

Par Joel Spolsky, en avril 2008.

Cet article vient d’ici. Il est en deux parties. Vous trouverez la première  partie ici.

Comme je l’ai écrit le mois dernier, je n’ai vraiment pas appris grand chose à l’armée.

Bon, ok, disons que j’exagère un peu : en fait je suis devenu super bon au démontage de M-16 à l’aveuglette : en 15 secondes il était à plat, en morceaux. Et si jamais les hotêsses du vol de l’avion JAL 747 en provenance de Tokyo, dans lequel je suis actuellement, décidaient par un manquement incroyable du respect au consommateur, de me jeter directement de l’avion avec un parachute sur le dos, je pourrais faire un superbe roulé-boulé en arrivant au sol (après, je serai mangé par un ours polaire, mais bon, l’infanterie Israélienne n’est pas entraînée pour survivre dans la toundra).

Mais avec toute l’idolâtrie que le modèle de management militaire engendre, pour pourriez penser que j’ai appris plus de choses, pendant mon service, sur les qualités qu’il faut pour diriger et gérer les gens. Aucune chance. Si je me fie à mon expérience, diriger et gérer les gens du point de vue militaire c’est simplement : réussir à faire charger des jeunes de 18 ans dans un champ de mines alors qu’il auraient une fâcheuse tendance à vouloir rester derrière un gros rocher.

Ce type de management est connu pour nécessiter instantanément, immédiatement, une obédience absolue – ce qui serait en réalité contre-productif dans ma petite compagnie de développement de programmes, dans laquelle le plus gros problème est de réussir à convaincre les développeurs de me dire quand je fais fausse route et de faire les choses selon leur point de vue, parce qu’ils sont tous plus intelligents que moi.

Malgré ce, l’armée m’a appris une importante leçon dans le domaine de la stratégie. C’est un concept très simple qu’un général nous a appris dans un discours impromptu de 5 minutes, en plein milieu d’un exercice d’entraînement exténuant. Depuis, j’ai lu Michael Porter, la revue « Harvard Business Review » et des tonnes de bouquins écrits pas des consultants en management, et je n’ai jamais appris autant de choses sur la stratégie économique que ce qu’on m’a dit à ce moment là sur le concept très simple appelé « feu puis avance », « fire and motion ».

Voici le principe : vous tirez sur l’ennemi. C’est la partie « on tire ». Et puis vous avancez en même temps. C’est la partie « on se déplace ». Compris ?

Vous tirez pour forcer l’ennemi à se mettre à couvert. Il ne peut pas se mettre en face de vous et répliquer s’il est obligé de se protéger derrière un mur. Mais tirer n’est pas suffisant. Vous devez aussi avancer, sinon vous ne progresserez jamais. Le fait d’avancer vous rapproche de votre ennemi. Et les ennemis proches sont les plus faciles à atteindre. Vous avez besoin des deux : tirer et avancer. « Fire and motion ». Pratiquement toute tactique militaire, qu’elle soit sur terre, mer ou air, est une variation de ce principe fondamental. Les stratégies de business sont basées sur ce même principe.

Si vous regardez un marché sur lequel la compétition est dure, vous verrez que les compagnies qui y arrivent sont toutes celles définissent un planning, et par là-même qui forcent les autres à essayer de les rattraper, ou de suivre ce planning. Par exemple, la version « fire and motion » de JetBlue apparaît sous la forme d’une expérience clientèle inégalable. Les prix des billets n’étaient pas forcément supérieurs, et ils ne faisaient pas de vols sur toutes les destinations imaginables. Mais leurs avions étaient vraiment super sympas. Ils avaient des sièges confortables en cuir, et il y avait une télévision individuelle pour chaque passager.

En voulant les rattraper, les autres compagnies aériennes on passé du temps, de l’argent, et des efforts à essayer de copier JetBlue. Delta a ainsi perdu une petite fortune sur Song, une start-up qui mettait en avant des coktails innovants et des hotêsses qui portaient des uniformes dessinés par Kate Spade. Cette start-up a fermé ses portes à peine trois ans après avoir commencé, trois années pendant lesquelles JetBlue a continué à s’étendre sur de nouveaux marchés, et pendant lesquelles JetBlue a récupéré de la clientèle

De la même façon, malgré qu’ils aient eu quelques problèmes à résoudre récemment, Starbucks est un bon exemple de « fire and motion ». Ils forcent les concurrents à réagir. Regardez combien de temps et d’argent McDonald a dépensé pour faire des boissons caféinées bonnes et chères. Cette année, ils prévoient d’installer des machines Expresso appelées « McCafé » dans les milliers d’agences de manière à vendre plus de cappuccinos et autres. Parce que tout le monde sait que « McDonald’s égal café sympa »…

Vous pourriez penser que McDonald devrait passer plus de temps à peaufiner ses hamburgers et à en faire de meilleurs. Eh bien non. McDonald utilise son temps et de son énergie à essayer de répondre au « fire and motion » de Starbucks. Howard Schultz, lui, est occupé à trouver d’autres manières d’étendre le coeur de métier Starbucks.

Dans l’industrie informatique « fire and motion » apparaît sous la forme de nouveautés, et/ou de mises à jour dans une application. Microsoft avait l’habitude de régner en maître incontesté dans le domainde des agendas. Cela fait des années que j’utilise les outils de développement de Microsoft, et leur « tir de couverture » du « fire and motion » n’a été que de « donner la possibilité d’avoir huit manières différentes d’extraire les données de la base de données de leur agenda ». (Pour ceux qui veulent compter les points à la maison, c’étaient : DbLib, ODBC, RDO, DAO, ADO, OLEDB, ADO.NET, et LINQ — et je suis sûr que j’en ai oublié d’autres).

Microsoft eventually overplayed its hand when it brought together developers at a conference in Los Angeles in 2003 and suggested that they might consider rewriting their applications from scratch in order to take advantage of the excellent new capabilities soon to ship as a part of Windows Vista. Beaucoup de développeurs étaient méfiant, avec raison d’ailleurs, parce que quand Vista est sorti, il avait beaucoup moins de nouvelles fonctions que celles annoncées. Entretemps, des compagnies innovantes, telles que Google et VMware, ont commencé à dicter l’agenda des nouvelles technologies dans le monde, à un niveau que Microsoft n’avait jamais vu. Et maintenant, dans un reversement de situation remarquable, on voit Microsoft sur la défensive, qui dépense énormément de temps et d’argent à répondre au « fire and motion » de ses rivaux.

Que faites vous si vous vous trouvez en situation d’essayer de coller à un agenda d’un concurrent au lieu de mettre en place le vôtre ? La réponse est de casser le cycle le plus rapidement possible. Si vous êtes une petite compagnie, vous ne pouvez pas perdre du temps à essayer de répondre au tir de quelqu’un d’autre. Les autres balèses ont 10 fois plus de munitions. Donc, au lieu de cela, il vous faut faut les amener dans une bataille de Thermopiles de votre propre crû, où la taille n’a pas d’importance.

La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas si difficile : au lieu de prêter attention à ce que vos concurrents font, lisez plutôt les retours de vos clients sur l’utilisation de votre logiciel. Connectez vous sur le net et écoutez, lisez ce que le monde dit à propos de vos produits. Faites un suivi au jour le jour en rapport direct avec ce que vous ont demandé vos clients, et ce que vous faites, sur votre site Internet. Si vous faites réellement tout ça, vous allez déjà vous distinguer des autres, dans votre domaine. Les grosses corporations qui sont fans de la théorie de la terre plate basée sur le livre de Thomas Friedman, doivent s’auto-flageller quotidiennement pour avoir distribué, en faisant confiance à cet auteur, les emails de retour d’expérience de leurs clients à une équipe de développeurs, mauvais, mais pas chers, au moins à 10 heures de décalage horaire de leur maison mère. Ils ne vont certainement plus jamais être dérangés par ce que dont ont vraiment besoin leurs clients, ce qu’ils voulaient dire ou ce à quoi il faudrait faire attention.

Et si vos concurrents écoutent les clients ? N’essayez même pas de perdre une minute à savoir si c’est le cas. Si vos concurrents résolvent un problème d’une façon unique, vous n’allez pas le manquer, ne serait-ce qu’en écoutant vos clients. Soyez sûr qu’ils sont déjà en train de vous dire que cette possibilité existe. Si vous écoutez. Une minute utilisée à comprendre le fonctionnement des concurrents, c’est une minute qui n’est pas utilisée à écouter vos clients, vos clients potentiels, et vos presque-clients qui sont allés voir la concurrence, qui seraient contents de vous dire directement ce qu’ils voudraient ou auraient voulu qu’on leur vende. Vous pourriez même arriver à trouver une solution qui pourrait être meilleure que celle qu’a trouvé votre concurrent. C’est à ce moment là que vous créez votre propre tir-puis-avance (« Fire and motion ») : quand vous innovez. Faites quelque chose de nouveau qui forcera la compétition à tenter de vous rattraper. Si vous avez une compagnie aérienne, et que vos clients demande une télé collée sur le dos de chaque siège, ce qu’ils essaient de dire c’est que les vols longs sont ennuyeux. Peut-être pourriez vous remédier à ce problème sous-jacent ? Essayez de mettre en place un concours de chanson pendant le vol, et le perdant se fera éjecter de l’avion, avec un parachute. Ensuite asseyez vous tranquillement et regardez en souriant tous vos concurrents qui essaieront tant bien que mal de s’associer à une entreprise de parachutes. Et bien entendu ils perdront beaucoup d’argent inutilement, ce qui ne peut qu’être bon pour vous n’est-ce pas ?

News fin mai début juin 2008

Splitch splatch flock

Flock a récupéré 15 millions de dollars dans un round Serie D, par Fidelity Ventures (qui comprend déjà les investisseurs précédents Bessemer Venture Partners, Catamount Ventures et Shasta Ventures).

Flock est un browser Internet orienté « social » construit sur le code de Firefox. Flock se définit comme intégrant plusieurs sites de réseaux sociaux et des services directement inclus dans le navigateur avec, par exemple, MySpace, Facebook, YouTube, Twitter.

Le nombre d’utilisateurs de Flock a augmenté de 250% depuis janvier de cette année, avec un bénéfice qui a augmenté de 400% sur la même période. Flock a été nommé comme gagnant du « Webby Award », catégorie « Réseau Social », battant Facebook et Bebo.

Flock a dit que l’argent investi allait servir à étendre le business de Flock, notamment le département recherche et développement, le marketing et l’expansion dans des marchés plus génériques.

Twitter

Twitter a terminé un tour de table qui a levé 15 millions de dollars, ce qui amène sa valeur à 80 millions de dollars, a affirmé GigaOm.

Des rumeurs circulent depuis des mois, expliquant que Twitter tente de faire d’autres levées de fonds, et certains sons de cloche laissaient entendre que de tour de table a été plusieur fois repoussé principalement parce que Twitter était plutôt radin et tentait de se faire évaluer à quelques 200 millions de dollars, donc plus personne ne voulait miser.

J’ai aussi trouvé quelque part sur un site (je ne souviens pas où) que le fait que Twitter ait eu des gros problèmes pour s’étendre (manque de souplesse) (« scaling failure ») ne voulait rien dire parce que même les personne qui se plaignaient n’auraient pas quitté ce service de toute manière, ce qui n’est pas mauvais, mais il y a un énorme espoir sur le fait que quelques 15 millions de dollars seront investis afin de pouvoir garder toujours ce service en fonctionnement, et qu’il puisse mieux grossir. Comme Twitter se veut la plateforme de prédilection pour le microblogging, la plupart des compagnies qui proposent des services autour de Twitter sont principalement des sociétés qui proposent un service en-ligne 24/7, pardonnez du peu.

Ce nouveau tour amène les investissements dans Twitter à une hauteur de 20 millions de dollars.

Napster

Napster amène ce qu’il appelle « le plus grand magasin de mp3’s au monde ».

Le vendeur de musique en ligne vient tout juste de lancer sa base de fichiers mp3’s libres de droits, ce qui veut dire que les chansons seront compatibles avec n’importe quel programme, player, ou autre, capable de jouer des mp3’s (qui ne le fait pas aujourd’hui ?).

« Les fans de musique ont parlé et c’est clair qu’ils veulent un format mp3 libre de DRM, et ce, aussi bien chez le plus gros labels de distribution que chez les artistes indépendants, le tout à un seul endroit », affirme Chris Gorog, directeur PDG de Napster.

Napster dit que son nouveau magasin fait plus d’une fois et demi la taille de n’importe quel autre vendeur de m3’s en ligne, avec plus de six millions de chansons à disposition. Celles ci sont vendues à un prix allant de 0,99 dollars l’un jusqu’à 10 dollars pour l’album entier.

Micro$oft

Microsoft lance un nouveau programme qui va vous payer si vous utilisez son site de recherche.

“Microsoft Live Search Cash Back” fonctionnera avec eBay et PayPal pour offrir aux utilisateurs du cash lorsqu’ils achèteront des produits qu’ils auront trouvé via Microsoft Live. De partout, les réductions iront de 30 pourcent jusqu’à 100 % (le prix entièrement remboursé sur votre compte eBay ou PayPal !). Barnes and Noble, Sears, et Home Depot sont déjà présents parmi les résultats de recherche.

Microsoft va vous demander de créer un acompte pour avoir ces reversements.

Le discours officiel de Microsoft ressemble à : “Nous cherchons à nous différencier via des expériences verticales, et à casser le modèle courant”.

Traduction de notre technicien spécialiste dernières technologies : “Nous sommes tellement désespérés que les internautes ne passent que par Google qu’on en arrive à leur offrir un peu d’argent pour les aider à changer leurs habitudes”.

Immobilier et business

Si Zillow est le meilleur endroit (Anglais) pour ceux qui veux acheter un bien immobilier personnel, ZoomProspector espère devenir le meilleur endroit pour ceux qui veulent faire des transactions sur des commerces, en fournissant des informations géographiques importantes et des conseils sur l’endroit où ils veulent construire/acheter leur(s) commerce(s).

ZoomProspector fait un melting-pot d’informations sur les villes, régions et alentours – par exemple le taux de chômage, le nombre de travailleurs, le niveau moyen d’éducation, l’investissement fait dans l’immobilier, et une moyenne des loyers – et toutes ces informations sont accessibles via un seul et unique outil de recherche à l’intérieur d’une carte.

La recherche avancée sur google : les pages récentes

Article original en Anglais ici.

Une des astuces les plus pratiques dans la recherche avancée de Google est le filtre « date », qui limite les résultats aux pages trouvées récemment. Les résultats peuvent être limités au dernier jour, à la dernière semaine, mois, années, etc.

Matt Cutts, de Google, et GoogleOperatingSystem en ont parlé en fin d’année dernière.

Vous pouvez accéder à ce filtre via l’URL, directement, en ajoutant simplement “&as_qdr=d” à la fin de n’importe quelle requête : comparez les deux résultats : Apple et Apple uniquement aujourd’hui. Changez simplement le « =d » en d5 pour 5 jours, ou w5 pour 5 semaines (w=weeks), ou y5 pour 5 ans, etc.

Joe la mouk

Oui je sais c’est vieux mais je ne m’en lasse pas.
Vous trouverez plus de choses par ici.
Ah, ils ont aussi fait la version Anglaise ici. (On sent qu’ils ont un peu d’expérience et le montage est meilleur mais celui en Français et vraiment, vraiment excellent)

Nouveautés du Web : Shelfari

Shelve = étagère.

Shelfari, la communauté Amazon « construite autour des livres », vient de donner la possibilité d’éditer les profiles des auteurs dans l’espoir que cela devienne, en plus d’une page parmi les résultats de recherches destinée à donner des informations biographiques sur les auteurs, une possibilité d’avoir plus d’interactions entre les écrivains et leurs fans.

Chaque page d’un écrivain aura un wiki ouvert en plus d’un plateau de discussion où chaque discussion aura trait à un livre écrit par la personne. Shelfari espère se démarquer des autres wikis (Wikipedia entre autres pour ne pas la nommer) en encourageant les auteurs eux-même à rejoindre la communauté et modifier les pages les concernant. Beaucoup de sites on tendance à freiner ou même empêcher cette pratique à cause des vues biaisées des fans, mais Shelfari est convaincue que l’interaction qui va découler entre les auteurs et leur fans compensera cet inconvénient.

Avec l’introduction de ces nouveaux types de profiles, Shelfari est destiné à devenir le référentiel de base sur l’information littéraire, et a le potentiel pour devenir une IMDB pour livres. En même temps, le succès de ces pages wiki va être du principalement à l’interaction entre les écrivains et les fans, et il faut que les écrivains interagissent, ce qui reste difficile à estimer. Sans cette interaction, les utilisateurs pourraient tout aussi bien aller lire les mêmes informations sur Wikipedia dans lequel il y a déjà les informations sur leurs auteurs favoris.

En plus de ces nouveaux profiles, Shelfari propose des critiques de livres, recommandations, et des groupes communautaires. Les membres peuvent visualiser leur collection de livres dans une bibliothèque virtuelle, et les livres peuvent facilement être achetés via des liens vers d’autres sites (Shelfari a récupère un pourcentage de revenu de ces ventes). La construction du site a débuté en octobre 2006, et a reçu 1 million de dollars dans les investisssements d’Amazon de Series A en février 2007.

Début mai : les nouveautés du monde

Oracle se penche (enfin) sur le Web 2.0

Mieux vaut tard que jamais pour Oracle. La compagnie a dit qu’elle voulait créer une platforme Web 2.0 pour construire des wikis, des blogs, et de la gestion de contenu.

La platforme, appelée Oracle WebCenter, est une suite intégrée de produits qui ont pour objectif de créer un contenu dynamique, des environnements de travail hautement productifs et de donner la possibilité à tous les utilisateurs qui font du business d’avoir un contexte complet de travail pour leurs tâches quotidiennes.

L’annonce a été faite par Charles Phillips, le président d’Oracle, lors d’une conférence à Londres.

La maison des hackers

Les bidouilleurs (« hackers ») ont maintenant un endroit qui est le leur. Leur maison. Hackers House, un réseau social (c’est vraiment l’expression à la mode, du moment (« social network »)) qui met en avant “le hacking, sa culture (« hacker culture »), le mode de vie, idéologies, idées politiques, et une vision plus globale”. Il recense déjà 1,000 membres.

Les membres de cette communauté peuvent échanger les idées, communiquer, former des groupes, s’agréger autour de certains projets, et même avoir des offres d’emploi au travers d’une plateforme dédiée au marché de l’emploi dans ce domaine. Bref, c’est vraiment comme un réseau social classique. D’ailleurs c’est hébergé et maintenu par Ning.

Les fondateurs de la communauté mettent bien en avant le fait qu’il ne favorisent pas, et sont même contre, toute activité criminelle, et qu’ils utilisent le terme “hacker” dans le sens connu, qui n’est pas celui auquel on pense en premier lieu, qui signifie “admiration pour le travail de la personne la plus talentueuse, créative, unique, provoquante, intense, intriguante et intéréssante au travers de la societé.”

Hackers House est géré par GnuCitizen, un groupe connu dans le domaine des recherches très pointues sur la sécurité.

Imprimantes couleur, imprimantes docteurs ?

Microsoft pense que dans pas longtemps votre imprimante va vous imprimer une prescription médicale.

Le service IDG News Service a parlé de cette prédiction par un haut placé qui a donné un discours en Indonésie récemment.

L’appellation “drugstore-in-a-box”, ce qui signifie « pharmacie en boîte », vous donnerait la possibilité de jouer au pharmacien et de mettre divers ingrédients dans votre imprimante. Ensuite, illico presto, pof ! Appuyez sur un bouton, attendez une minute, et vous aurez votre dose, imprimée avec les couleurs les plus grosses et flashy disponibles.

La même personne a aussi parlé de la possibilité d’un téléphone portable qui ferait un diagnostique simple en fonction de votre haleine. Il a dit qu’il suffirait de souffler dedans, comme dans un alcootest, et vous verrez l’analyse en direct de vos problèmes. Il vous suffirait d’amener les résultat à un hôpital, où — je n’invente rien, je le jure — il a dit qu’une infirmière « informatisée » vous imprimerait une page de médicaments qu’il vous suffirait de découper comme un puzzle et de coller sur votre langue.”

On ne saura jamais si un dealer local a réussi ou non à mettre du LSD dans le café de notre homme ce matin.

Réalité, fiction, un bon mix !

Parallel Kingdom est un jeu de rôle médiéval fantastique qui se sert des services de géolocalisation pour offrir la possibilité aux utilisateurs de jouer dans un monde virtuel par dessus le monde réel.

Avec un iPhone ou un téléphone qui utilise la technologie Google Android, Parallel Kingdom détecte automatiques la position physique des joueurs, autorisant par là même à créer un personnage virtuel à se déplacer dans une zone, limitée, autour de cet espace virtuel. Les utilisateurs peuvent attaquer, marchander, ou discuter avec ceux qui sont près d’eux, ils peuvent inviter des amis, construire des royaumes, faire des raids, générer des conflit, ou établir des empires économiques.

Le jeu vient de PerBlue, une société de logiciels située à Madison (Wisconsin), spécialisée dans les applications pour iPhone, Google Android et Windows Mobile.

Le graphisme est plutôt basique, mais c’est vraiment un melting pot intéressant d’idées qui mélange à la fois géolocalisation et jeu sur portable, et qui pourrait facilement atteindre le status de jeu-culte. Le seul concurrent actuel est WiFi Army.

La plus grosse tour LEGO au monde

Les fans de lego ont poussé le bouchon du record mondial encore plus loin, avec la plus haute tour faite avec des briques Lego : presque 30 mètres (oui, trente mètres) de haut.

La tour située à Windso-Legoland a été assemblée avec l’aide de milliers d’enfants et de leur famille et a pour objectif de ressembler à un mât de bateau Viking afin de célébrer l’ouverture d’un écran Viking dans le parc d’attractions.

La tour est faite de plus d’un demi million de briques Lego et a été construite par parties de 20 cm de côté, et chaque section a été mise en place par une grue. Le précédent record était un assemblage fait à Toronto en 2007.

(article pris dans The Daily Mail)

Quelques sites originaux

Ici, un petit historique de l’évolution de dix sites Web très connus (amazon, MTV, CNN…)

Dans WordPress, un plugin contre le SPAM. Maintenant, avec les deux plugins qui contrent le SPAM, 99,9 % de commentaires indésirables sont supprimés. Si, si, je n’exagère rien. Il en reste 15 sur 1600 qui sont arrivés, donc ça fait un ratio de 99,9 %… très très pratique.

Deux sites à la mode et autres actualités

Voilà deux sites, dont tout le monde parle depuis quelque temps, et personnellement j’ai essayé mais je n’en vois pas l’intérêt :

  1. twitter, un site où on se connecte et où… on dit ce qu’on fait en permanence… genre « je fais le thé », « je pars faire mes courses » etc. Bon bref, je n’en vois vraiment pas l’intérêt. Genre MSN mais on ne peut pas échanger en live avec les autres…
  2. friendfeed, lui, est en pleine montée : il est un peu plus original à savoir qu’on ne regarde pas principalement son petit nombril, mais… principalement celui des autres ! En effet vous pouvez voir en permanence ce que font vos amis. Assez original en fait.

Dans un tout autre registre, les photos qui font scandale de Eva Mendès.

Encore dans un autre registre, vous voulez déposer des noms de domaine ? Voilà le site le plus pratique et le plus rapide du moment pour vérifier la disponibilité des noms : domize

Serious Business, la société derrière l’applet Facebook Friends for Sale, a réussi une levée de fonds de 4 millions de dollar dans un tour de table dirigé par Lightspeed Ventures.

WeLoveFreeMusic.com, un nouveau site qui offre de la musique gratuite (ne pas confondre avec « un site qui offre gratuitement de la musique) a été lancé récemment par le prix Nobel Archbishop Desmond Tutu.

Le site de l’entrepreneur Steven Nowack propose plein de musique, entièrement gratuite, d’artiste tels que Naomi Striemer, Idrissa Diop, Shawn King et Mario Winans… enfin, pour être précis, ce ne sont que des musiques de ces artistes qui sont mises à disposition actuellement. Néanmoins c’est toujours un bon début, non ? Le petit plus amusant c’est que l’expression “The Day That Music Was Set Free™” a été déposée… on ne peut plus s’en servir dans le cadre de la musique. C’est beau les trademarks.

Lorsqu'échouer devient une chose positive

Article trouvé ici :

Attention, le moment QUIZZ : « quel pourcentage de start-ups dotcom (= orientées Internet) ont échoué ?”. Un article trouvé dans Strategy + Business y répond.
La réponse, venue de trois auteurs académiques, est beaucoup plus courte que vous le pensez.
Malgré le fait que tout le monde pense typiquement que 90 pourcent des compagnies dotcom n’ont pas réussi, la réalité est plutôt celle ci : sur un échantillon de toutes les dotcom qui ont reçu des fonds d’investissement en 1999, il y en a presque la moitié (48 pourcent) qui n’a pas coulé cinq ans plus tard, selon Tim Laseter (Université de Virginia’s business school), David Kirsch et Brent Goldfarb (Université de Maryland).
“Après réflexion », continuent-ils, « le fait qu’autant de compagnies aient survécu nous suggère que, dans le domaine de de « la révolution des startup dotcom », la toute première vague a souffert non pas de trop de startups mais pas assez”.
“Pour être clairs, ce n’est pas que nous voudrions que plus de start-ups aient échoué. C’est plutôt qu’un taux faible de manqués indique que trop peu d’entrepreneurs ont eu d’investissements et trop peu d’autres ont investi. S’il y avait eu le double d’investissements et de start-up, il n’y aurait pas eu deux fois plus d’entreprises qui auraient échoué, même si le taux d’échec aurait augmenté, mais à l’inverse, il y aurait eu beaucoup plus d’entreprises avec des modèles de business qui fonctionnent qui auraient réussi et cela aurait été profitable pour tout le monde à moyen et long terme.”
Leur message subliminal : des plus petits paris sur plus d’entreprises pourraient faire naître le prochain boom technologique — qui, au vu du nombre impressionnant de compagnies qui attendent de pouvoir démarrer, est proche de commencer — pourraient s’avérer plus efficaces et plus lucratifs aussi bien à moyen qu’à long terme.

Tout est vieux

Alors que les gens qui achètent des véhicules hybrides et autres pensent qu’ils sont un morceau de ce qui est tout nouveau, une partie de l’avenir, quelqu’un y a plus réfléchi : “The Tonight Show”.
“J’ai possédé trois véhicules à propulsion différentes”, écrit Jay Leno, qui a eu sa colonne de journaliste dans « Popular Mechanics » sur les huit dernières années. “Ma toute dernière a été pensée et conçue en 1925; la plus vieille en 1909. Chacune est la concrétisation d’une idée brillante. Malheureusement les idées avaient été à l’époque beaucoup trop en avance sur leur temps et elle ont toutes les trois échoué.”
Mr. Leno continue à décrire ses trois voitures, et le moment le plus intéressant concerne la plus vieille : une « Baker Electric ».
“Au contraire des autres, la Baker Electric n’avait pas besoin de démarrer, pas d’essence, ne sentait pas le gasoil, et n’avait aucun coût de maintenance.”. Bien évidemment, c’était un marché principalement destiné aux femmes.

Mr. Leno décrit l’intérieur de sa voiture comme “plutôt froufrou, avec le kit de maquillage intégré.”

Superman est en vie

Un étudiant diplômé du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a inventé un engin qui permet aux gens — pompiers y compris — de grimper des buildings entiers en un seul bond.
Inventor’s Digest explique que l’instrument, crée par Nathan Ball, 23 ans, donne la possibilité aux pompiers complètement équipés avec lances etc., d’atteindre le haut d’un gratte-ciel de 30 étages en moins de 30 secondes, ce qui est tout bonnement hallucinant quand on sait qu’il faut au jour d’aujourd’hui au moins six minutes pour arriver en haut du même building avec 20 à 40 kilos d’équipement sur le dos.
Mr. Ball prévoit que son « Atlas Powered Rope Ascender », qui est de la taille d’un gros outil électrique manuel, sera utilisé aussi bien pour sauver des gens que pour grimper en s’amusant.
“Il est possible de faire plein de tâches plus efficacement et consommant moins d’énergie”, affirme-t-il.

La bêtise brevetée

Toutes les idées ne sont pas forcément bonnes à prendre. Eric Steuer le prouve dans Wired.
S’appuyant sur les travaux de Scott Seegert, qui a écrit un livre entier sur le sujet, Mr. Steuer nous a concocté un petit article résumé sur les idées vraiment stupides qui ont été brevetées.
Par exemple, le Pogo-copter : un autocollant classique avec une petite hélice dessus qui ferait penser à un hélicoptère.
“Lorsque vous sautez en l’air, les pales de l’hélicoptère vous envoient plus haut dans les airs. C’est comme de flotter sur un nuage — pendant à peu près une seconde. Et puis on s’écrase.”

Il y a aussi “airbag-sous le manteau”, qui envoient de l’air comprimé “dans des ballons situés dans vos chaussures”, quand ils détectent que vous êtes sur le point de tomber.

Et pour le plaisir, quelque chose qui pourrait fonctionner : Robert Bohannon (de Durham, N.C.), un biologiste moléculaire, a crée le donut cafféiné. Le magazine The American a écrit que « Mr. Bohannon a réussi à mettre en place un processus qui élimine le goût amer du café mais laisse tout le truc qui booste provenant de ce dernier intact, et qu’il négocie actuellement son invention avec les grandes chaines de production alimentaire.”

PAUL B. BROWN