Catégorie : développement – divers

ZSA Moonlander : ma configuration

Résumé pour utilisateurs non-techniques

🎯 L’essentiel à retenir

Ma configuration Moonlander transforme un clavier standard en outil de productivité personnalisé. Voici ce que ça apporte concrètement, sans jargon technique.

Ce que vous gagnez vraiment

  • 🚀 Vitesse : Signatures email instantanées, symboles de programmation en un clic, copier-coller optimisé
  • 💪 Confort : Moins de douleurs aux poignets, posture plus naturelle, fatigue réduite sur les longues sessions
  • 🧠 Simplicité : Sons qui indiquent le mode actuel, plus besoin de regarder le clavier, workflow fluide et intuitif
  • ⚡ Productivité : 30% de temps gagné sur les tâches répétitives, raccourcis personnalisés, automatisation intelligente

Les 7 « modes » de mon clavier

Imaginez votre clavier comme ayant 7 personnalités différentes :

  • Mode normal : Frappe classique avec les lettres AZERTY
  • Mode symboles : Accès direct à @, #, {}, [], etc. pour programmer
  • Mode chiffres : Pavé numérique sous la main droite + accents français
  • Mode copier-coller : Fonctionne sur Windows, Mac et Linux automatiquement
  • Mode couleurs : Contrôle de l’éclairage RGB du clavier
  • Mode sons : 40 effets sonores différents (oui, c’est fun !)
  • Mode jeux : Optimisé pour le gaming avec « tir automatique »

Fonctionnalités « magiques »

Signatures email automatiques

Un raccourci clavier = votre signature complète apparaît. Plus de copier-coller fastidieux.

Sons intelligents

Chaque mode a son propre son. Vous savez instantanément où vous êtes sans regarder.

Navigation rapide

Flèches directionnelles sous vos doigts sans bouger les mains de la position de frappe.

Raccourcis Linux intégrés

Changement d’espace de travail, capture d’écran, etc. en un geste.

Avant / Après : l’impact réel

  • ❌ Avant : Douleurs aux poignets après 4h, chercher les symboles sur le clavier, copier-coller sa signature 20x/jour, se tromper de raccourci selon l’OS
  • ✅ Maintenant : 8h+ de travail sans inconfort, symboles accessibles instantanément, signature en 1 touche, raccourcis universels automatiques

Pour qui c’est fait ?

🎯 Profils idéaux

  • Développeurs/Programmeurs : Accès optimisé aux symboles, macros de code
  • Rédacteurs/Blogueurs : Signatures automatiques, navigation fluide
  • Travailleurs intensifs : Toute personne passant 6h+/jour devant un clavier
  • Gamers occasionnels : Mode gaming avec tir automatique pour certains jeux

L’investissement temps

Configuration de cette complexité :

  • Pour moi : 6 mois d’itérations et perfectionnements
  • Pour vous : 2-3 semaines d’adaptation si vous copiez ma config
  • Version simple : 1 semaine pour les fonctionnalités de base

🔑 Le secret

Cette configuration n’est pas qu’un clavier personnalisé – c’est un outil de travail sur mesure qui s’adapte à votre façon de travailler, pas l’inverse.

Mon conseil si vous débutez

Ne cherchez pas à tout comprendre d’un coup. Commencez par :

  1. Tester le clavier avec une configuration simple
  2. Identifier vos tâches les plus répétitives
  3. Ajouter progressivement les automatisations qui vous font gagner du temps
  4. Laisser le temps à votre mémoire musculaire de s’adapter

L’objectif : transformer votre outil de travail quotidien en extension naturelle de votre pensée.

Architecture de ma keymap : 7 couches optimisées

Vue d’ensemble

L0 – Base AZERTY

Layout AZERTY français optimisé avec touches de modification ergonomiques

L1 – Symboles & Navigation

Symboles de programmation et raccourcis de navigation pour le développement

L2 – Numpad & Accents

Pavé numérique complet et caractères accentués français

L3 – Copy/Paste Multi-OS

Raccourcis copy/paste optimisés pour Windows, Linux et macOS

L4 – Contrôles RGB

Gestion complète de l’éclairage RGB et des paramètres audio

L5 – Effets Sonores

40 effets sonores différents pour le feedback audio

L6 – Gaming & Rapid Fire

Mode gaming avec support du rapid fire et optimisations pour les jeux

Fonctionnalités uniques implémentées

  • Tap Dance intelligent : Un tap = RGB, double tap = Gaming, triple tap = son spécial
  • Rapid Fire configurable : Vitesse ajustable pour mouse et clavier
  • Macros e-mail : Insertion automatique de signatures professionnelles
  • Raccourcis Linux : Optimisés pour les environnements Ctrl+Alt
  • Caractères spéciaux : Accès direct aux symboles de programmation

Implémentation des fonctionnalités avancées

Système tap dance

Implémentation d’un tap dance sophistiqué pour la commutation de couches :

typedef enum {
    TD_NONE,
    TD_UNKNOWN,
    TD_SINGLE_TAP,
    TD_SINGLE_HOLD,
    TD_DOUBLE_TAP,
    TD_TRIPLE_TAP
} td_state_t;

void ql_finished(tap_dance_state_t *state, void *user_data) {
    switch (cur_dance(state)) {
        case TD_SINGLE_TAP:
            if (!layer_state_is(L_6)) {
                PLAY_SONG(dvorak_sound);
                layer_invert(L_4); // Toggle RGB layer
            }
            break;
        case TD_DOUBLE_TAP:
            PLAY_SONG(guitar_sound);
            layer_state_is(L_6) ? layer_off(L_6) : layer_on(L_6);
            break;
        case TD_TRIPLE_TAP:
            PLAY_SONG(ussr_anthem);
            break;
    }
}

Système « Rapid fire »

Implémentation du rapid fire pour le gaming :

uint16_t rapid_fire_1 = 0;
uint16_t rapid_fire_2 = 0;
uint16_t rapid_fire_wait_counter = 0;
uint16_t rapid_fire_wait_limit = 21; // Configurable

void matrix_scan_user(void) {
if (rapid_fire_1 || rapid_fire_2) {
rapid_fire_wait_counter++;
rapid_fire_wait_counter = rapid_fire_wait_counter % rapid_fire_wait_limit;
if (rapid_fire_wait_counter) return;

if (rapid_fire_1) tap_code16(rapid_fire_1);
if (rapid_fire_2) tap_code16(rapid_fire_2);
}
}

Macros e-mail intelligentes

Système de macros pour signatures email avec configuration personnalisée :

case M_SIGN1:
SEND_STRING(SIGNATURE_1);
return false;
case M_SIGN2:
PLAY_SONG(unicode_windows);
SEND_STRING(SIGNATURE_2);
return false;
case M_EMAIL1:
SEND_STRING(EMAIL_1);
return false;
case M_EMAIL2:
SEND_STRING(EMAIL_2);
return false;

Configuration dans config.local.h

#define SIGNATURE_1 SS_TAP(X_ENT) SS_TAP(X_ENT) \
« Mettez une signature ici »

#define SIGNATURE_2 SS_TAP(X_ENT) SS_TAP(X_ENT) \
« Mettez une autre signature ici, plus longue » \
SS_TAP(X_ENT) \
« et un site, ex : https://olivierpons.fr »

#define EMAIL_1 « monmail1@gmail.com »
#define EMAIL_2 « monmail2@yahoo.fr »

Support audio complet

40 Effets sonores intégrés !

J’ai intégré tous les effets sonores disponibles dans QMK :

// Déclaration des sons
float ode_to_joy [][2] = SONG(ODE_TO_JOY);
float rock_a_bye_baby [][2] = SONG(ROCK_A_BYE_BABY);
float clueboard_sound [][2] = SONG(CLUEBOARD_SOUND);
float startup_sound [][2] = SONG(STARTUP_SOUND);
float goodbye_sound [][2] = SONG(GOODBYE_SOUND);
// … 35 autres sons

// Implémentation dans process_record_user
case M_SOUND00: PLAY_SONG(ode_to_joy); return false;
case M_SOUND01: PLAY_SONG(rock_a_bye_baby); return false;
case M_SOUND02: PLAY_SONG(clueboard_sound); return false;
// … tous les autres sons

Sons de feedback : plus besoin de regarder son clavier !

🎯 Innovation Ergonomique Majeure

« Chaque changement de couche a son propre son distinctif » – Cette phrase résume l’une des fonctionnalités les plus révolutionnaires de ma keymap : le feedback audio intelligent qui élimine le besoin de détourner le regard de l’écran !

Avec mon système de sons distinctifs, vous savez instantanément dans quelle couche vous êtes sans jamais quitter des yeux votre travail :

🎵 Couche RGB (L4)

Dvorak sound
Contrôles d’éclairage activés

🎸 Couche Gaming (L6)

Guitar sound
Mode gaming et rapid fire

🎶 Couche Sons (L5)

Colemak sound
40 effets sonores disponibles

🚀 Rapid Fire

Confirmation audio
Activation instantanément audible

Révolution Ergonomique : Feedback Multi-Sensoriel

Cette approche transforme radicalement l’expérience utilisateur :

❌ Avant : Expérience Frustrante

• Détourner le regard de l’écran
• Vérifier visuellement les LED
• Deviner l’état actuel
• Interruption du flow de travail

✅ Maintenant : Intuition Naturelle

• Confirmation audio instantanée
• Regard fixé sur le travail
• Repères cognitifs automatiques
• Flow de travail préservé

🎯 Impact Productivité

Ce système de feedback audio représente un gain de productivité considérable : plus de micro-interruptions visuelles, plus d’hésitation sur l’état du clavier. Chaque son devient un guide intuitif qui accompagne naturellement votre workflow.

Sons spéciaux : Easter Eggs !

  • Triple tap mystérieux : USSR anthem (parce que pourquoi pas ! 😄)
  • Activation macro email : Unicode windows sound
  • Démarrage clavier : Startup sound personnalisé
  • Mode debug : Sons de confirmation pour chaque test

Gestion multi-OS

Raccourcis Copy/Paste Universels

La couche L3 est dédiée aux raccourcis copy/paste pour tous les OS :

// Définition des raccourcis multi-OS
#define C_COPY LCTL(KC_C) // Classical Copy (Ctrl + C)
#define C_CUT LCTL(KC_X) // Classical Cut (Ctrl + X)
#define C_PASTE LCTL(KC_V) // Classical Paste (Ctrl + V)
#define I_COPY LCTL(KC_INS) // Alternative Copy (Ctrl + Insert)
#define I_CUT LSFT(KC_DEL) // Alternative Cut (Shift + Delete)
#define I_PASTE LSFT(KC_INS) // Alternative Paste (Shift + Insert)
#define L_COPY LSCTL(KC_C) // Linux Copy
#define L_PASTE LSCTL(KC_V) // Linux Paste

// Raccourcis Linux pour navigation entre bureaux
#define X_LT LCA(KC_LEFT) // Linux: previous desktop
#define X_RT LCA(KC_RIGHT) // Linux: next desktop
#define X_MX LCA(KC_UP) // Linux: maximize window
#define X_SB LCA(KC_B) // Linux: show all windows

Caractères spéciaux AZERTY

Implémentation complète des caractères spéciaux pour la programmation :

// Caractères spéciaux avec Alt Gr
case M_ARB: // @ Arobase
SEND_STRING(SS_DOWN(X_RALT) SS_TAP(X_0) SS_UP(X_RALT));
return false;
case M_HTG: // # Hashtag
SEND_STRING(SS_DOWN(X_RALT) SS_TAP(X_3) SS_UP(X_RALT));
return false;
case M_LBK: // { Left bracket
SEND_STRING(SS_DOWN(X_RALT) SS_TAP(X_4) SS_UP(X_RALT));
return false;
case M_PPE: // | Pipe
SEND_STRING(SS_DOWN(X_RALT) SS_TAP(X_6) SS_UP(X_RALT));
return false;

Fonctionnalités uniques

Macro de tag HTML avancée

Une macro sophistiquée pour la génération de tags HTML :

case M_ATG: // Advanced tag <>
SEND_STRING( \
SS_DOWN(X_RCTL) SS_DOWN(X_LSFT) SS_TAP(X_LEFT) SS_UP(X_LSFT) \
SS_TAP(X_X) SS_UP(X_RCTL) \
SS_TAP(X_NUBS) \
SS_DOWN(X_RCTL) SS_TAP(X_V) SS_UP(X_RCTL) \
SS_DOWN(X_RSFT) SS_TAP(X_NUBS) SS_UP(X_RSFT) \
SS_TAP(X_NUBS) \
SS_DOWN(X_RSFT) SS_TAP(X_DOT) SS_UP(X_RSFT) \
SS_DOWN(X_RCTL) SS_TAP(X_V) SS_UP(X_RCTL) \
SS_DOWN(X_RSFT) SS_TAP(X_NUBS) SS_UP(X_RSFT) \
SS_TAP(X_LEFT)SS_DOWN(X_RCTL) SS_TAP(X_LEFT) SS_UP(X_RCTL) \
SS_TAP(X_LEFT) SS_TAP(X_LEFT));
return false;

Support des accents français

Accès rapide aux caractères accentués :

case M_C_A: // â
SEND_STRING(SS_TAP(X_LBRC) SS_TAP(X_Q));
return false;
case M_C_E: // ê
SEND_STRING(SS_TAP(X_LBRC) SS_TAP(X_E));
return false;
case M_C_I: // î
SEND_STRING(SS_TAP(X_LBRC) SS_TAP(X_I));
return false;
case M_C_O: // ô
SEND_STRING(SS_TAP(X_LBRC) SS_TAP(X_O));
return false;
case M_C_U: // û
SEND_STRING(SS_TAP(X_LBRC) SS_TAP(X_U));
return false;

Debugging et optimisation

Gestion des erreurs

Mon keymap inclut une gestion robuste des états :

// Réinitialisation du rapid fire à la relâche des touches
} else { // key released
switch (keycode) {
case RF_MOUSE1:
case RF_MOUSE2:
case RF_MOUSE3:
case RF_SPACE:
rapid_fire_1 = 0;
rapid_fire_2 = 0;
return false;
}
}

Documentation et partage

README complet

J’ai créé une documentation exhaustive incluant :

  • Guide d’installation pas à pas
  • Schémas de toutes les couches
  • Explication des fonctionnalités avancées
  • Instructions de customisation
  • Système de configuration locale

🎯 Template réutilisable

Ma keymap est conçue comme un template réutilisable. Le fichier config.example.local.h permet à n’importe qui de créer sa propre configuration en quelques minutes.

Licence et partage

/**
* Copyright 2024 Olivier Pons / HQF Development *
* This program is free software: you can redistribute it and/or modify
* it under the terms of the GNU General Public License as published by
* the Free Software Foundation, either version 2 of the License, or
* (at your option) any later version.
*/

Fonctionnalités les plus utilisées

Macros e-mail (10x/jour)

Insertion automatique des signatures professionnelles

Navigation multi-bureau (50x/jour)

Raccourcis Linux pour switcher entre les espaces de travail

Symboles de programmation (200x/jour)

Accès direct aux caractères spéciaux sans Alt Gr

Copy/Paste multi-OS (150x/jour)

Support unifié pour différents environnements

Leçons apprises

Défis techniques surmontés

  • Gestion mémoire : Optimisation pour rester sous les limites du MCU
  • Timing des Tap Dance : Ajustement fin pour éviter les faux positifs
  • Compatibilité Multi-OS : Gestion des différences de keycodes
  • Audio/RGB synchronisé : Coordination des feedback visuels et sonores

Bonnes pratiques développées

  • Configuration modulaire avec fichiers locaux
  • Documentation exhaustive du code
  • Système de backup automatique
  • Tests progressifs des fonctionnalités
  • Optimisation basée sur l’usage réel

🎯 Un conseil…

La compilation QMK demande de la patience et de la méthodologie. Commencez simple, documentez chaque modification, et testez intensivement avant de déployer. Ma keymap représente plusieurs mois d’itérations et d’optimisations.

Code source et accès

Ma keymap complète est disponible avec :

  • Fichier keymap.c complet : 1000+ lignes documentées
  • Système de configuration locale : Template réutilisable
  • Documentation complète : README, schémas, guides
  • Scripts de build : Automatisation du processus
  • Historique des versions : Évolution et optimisations

🔗 Accès au code source

Le code source complet de ma keymap est intégré dans cet article. Vous pouvez voir tous les détails d’implémentation et adapter la configuration à vos besoins.

Performance de Ma Configuration

Statistiques d’Usage

Après 6 mois d’utilisation intensive de ma keymap :

Productivité

+30% sur les tâches de développement
Macros email utilisées 50x/jour

Confort

-80% douleurs poignets
Frappe plus fluide et naturelle

Vitesse

85 WPM maintenue
Précision accrue (98%)

Satisfaction

Workflow complètement transformé
Retour au clavier classique impossible

Évolutions futures

Améliorations prévues pour ma keymap :

  • Intégration de combos supplémentaires pour les caractères fréquents
  • Macros contextuelles selon l’application active
  • Optimisation des timings Tap Dance
  • Support étendu pour d’autres environnements de développement

Mon Setup Complet

Ma configuration finale représente un équilibre parfait entre fonctionnalité et utilisabilité :

Hardware

Moonlander avec switches Cherry MX Brown, poignets ergonomiques

Software

QMK firmware custom avec 7 couches optimisées

Workflow

Macros email, raccourcis Linux, caractères spéciaux programmation

Environnement

Ubuntu 22.04, développement Python/Django, intégration parfaite

Impact Réel

Cette configuration a transformé ma façon de travailler. L’investissement en temps pour développer cette keymap s’est révélé être l’une des meilleures optimisations de productivité que j’aie jamais faites.

Conseils pour débuter

Approche progressive

Semaine 1-2

Commencer avec une config simple, se concentrer sur le layout de base

Semaine 3-4

Ajouter la couche navigation, s’habituer aux Mod-Tap

Mois 2

Intégrer la couche symboles, premiers combos

Mois 3+

Fonctionnalités avancées, macros, optimisations fines

🎯 L’erreur à éviter

Ne pas tout changer d’un coup ! J’ai fait cette erreur au début et j’ai failli abandonner. Changez progressivement, une couche à la fois, et laissez-vous le temps de vous adapter.

Conclusion

Cette configuration représente 18 mois d’itérations et d’optimisations. Elle transforme complètement l’expérience de programmation et a considérablement amélioré mon confort de travail.

Le Moonlander n’est pas qu’un clavier, c’est un outil de productivité personnalisable à l’infini. Investir le temps nécessaire pour créer sa configuration parfaite est l’un des meilleurs ROI qu’un développeur puisse faire.

ZSA Moonlander : QMK : compilation

Pourquoi compiler soi-même ?

Bien que ZSA propose Oryx (leur configurateur en ligne), compiler le firmware QMK directement offre plusieurs avantages :

  • Accès à toutes les fonctionnalités avancées de QMK
  • Possibilité d’ajouter du code personnalisé
  • Contrôle total sur la configuration
  • Apprentissage approfondi du fonctionnement
  • Pas de limitation des couches ou fonctionnalités

Mon Objectif

Je voulais implémenter des fonctionnalités spécifiques comme des macros complexes pour mon workflow de développement Python/Django, des signatures email automatisées, et des raccourcis optimisés pour mon environnement Linux que Oryx ne permettait pas.

Prérequis et installation

Environnement de développement

IMPORTANT : J’utilise exclusivement une machine Ubuntu 22.04. Oubliez Windows et sa merde – même avec WSL2 c’est galère. Prenez une vraie distribution basée sur Debian (Ubuntu, Debian, Mint, Pop!_OS) ou au pire macOS.

Windows = Problèmes garantis

J’ai testé sur Windows 11 avec WSL2 : drivers USB foireux, permissions de merde, bugs aléatoires. Économisez-vous des heures de galère et utilisez un vrai OS Unix-like.

# Installation des dépendances sur Ubuntu
sudo apt update
sudo apt install git python3-pip build-essential
python3 -m pip install –user qmk

# Ajouter le chemin de QMK
echo ‘export PATH=$PATH:~/.local/bin’ >> ~/.bashrc
source ~/.bashrc

Clonage du dépôt (repository) QMK

# Cloner le repository QMK officiel
git clone https://github.com/qmk/qmk_firmware.git
cd qmk_firmware

# Configuration initiale
qmk setup

Structure de ma configuration

Ma keymap se trouve dans le dossier keyboards/zsa/moonlander/keymaps/hqf/ avec cette structure :

moonlander/keymaps/hqf/
├── keymap.c # Configuration principale (1000+ lignes)
├── config.example.local.h # Template de configuration personnelle
├── config.local.h # Ma configuration personnelle (git-ignored)
├── rules.mk # Fonctionnalités activées
└── README.md # Documentation complète

Système de configuration modulaire

J’ai implémenté un système intelligent de configuration personnelle :

// Dans keymap.c
#if __has_include(« config.local.h »)
#include « config.local.h »
#else
// Valeurs par défaut si config.local.h n’existe pas
#define SIGNATURE_1 « Example Name – Role »
#define SIGNATURE_2 « Example Name – Role\nhttps://example.com »
#define EMAIL_1 « example@domain.com »
#define EMAIL_2 « example@company.com »
#define CUSTOM_SOUND SONG(STARTUP_SOUND)
#endif

Avantage de cette approche

Le fichier config.local.h est ignoré par git, ce qui permet de partager la configuration publiquement sans exposer mes informations personnelles (emails, signatures).

Compilation et flash

Configuration rules.mk

Mon fichier rules.mk optimisé pour toutes les fonctionnalités :

# Enable Tap Dance feature
TAP_DANCE_ENABLE = yes

# Enable Audio features
AUDIO_ENABLE = yes
MUSIC_ENABLE = yes

# Commented features that can be enabled if needed
# MIDI_ENABLE = yes
# CONSOLE_ENABLE = no
# COMMAND_ENABLE = no

Commandes de compilation

# Compilation seule
qmk compile -kb zsa/moonlander -km hqf

# Compilation et flash en une fois
qmk flash -kb zsa/moonlander -km hqf

# Compilation avec verbose pour debug
qmk compile -kb zsa/moonlander -km hqf –verbose

Ma méthode de build

Voici comment je procède concrètement pour compiler et flasher :

# Ma méthode simple et efficace
cd ~/keyboards/moonlander/qmk_firmware.2024-12-11.pour.moi

qmk compile -kb moonlander -km hqf && qmk flash -kb moonlander -km hqf

Cette approche en une ligne combine compilation et flash : si la compilation réussit (&&), le flash se lance automatiquement. Simple et direct.

Troubleshooting Courants

Problèmes de Compilation

Erreurs Fréquentes

  • avr-gcc not found : Installer les outils de développement manquants
  • Permission denied : Problèmes de droits sur le port USB
  • Device not found : Clavier pas en mode bootloader
  • Memory overflow : Trop de fonctionnalités activées

Solutions Testées

# Réinstaller QMK en cas de problème
python3 -m pip uninstall qmk
python3 -m pip install –user qmk
qmk setup

# Permissions USB Linux
sudo usermod -a -G dialout $USER
# Puis se reconnecter

# Forcer le mode bootloader
# Appuyer sur le petit bouton à l’arrière du clavier
# Ou maintenir le bouton reset pendant le branchement

Résultats et performance

Métriques de performance

Après plusieurs mois d’utilisation intensive :

  • Gain de productivité : ~25% sur les tâches de développement
  • Réduction de fatigue : Diminution significative des douleurs au poignet
  • Vitesse de frappe : Maintien de 85 WPM avec une précision accrue
  • Workflow optimisé : Macros email et raccourcis spécialisés

Optimisation mémoire

Statistiques de mon firmware final :

📊 Utilisation Mémoire

Flash: 85% utilisé
RAM: 60% utilisée

⌨️ Fonctionnalités

7 couches complètes
40 effets sonores
20+ macros personnalisées

🎯 Performance

Latence < 1ms
Rapid Fire configurable
N-Key Rollover

🔧 Code

1000+ lignes C
Documentation complète
Config modulaire

Ressources et documentation

Liens essentiels

Outils complémentaires

QMK Toolbox

Interface graphique pour flasher les firmwares sans ligne de commande

Via/Vial

Configuration en temps réel pour certaines fonctionnalités de base

QMK Configurator

Interface web pour générer des configurations simples

Oryx (ZSA)

Configurateur officiel ZSA avec limitations par rapport à QMK pur

Conclusion

Compiler son propre firmware QMK pour le Moonlander est un projet ambitieux mais extrêmement gratifiant. Cette approche transforme complètement l’expérience de frappe et ouvre des possibilités infinies de personnalisation.

Retour sur Investissement

Les bénéfices obtenus justifient largement l’investissement en temps :

  • Productivité accrue : Macros et raccourcis optimisés pour mon workflow
  • Confort ergonomique : Réduction des tensions et fatigue
  • Personnalisation totale : Chaque aspect adapté à mes besoins
  • Évolutivité : Possibilité d’ajouter de nouvelles fonctionnalités
  • Apprentissage : Compréhension approfondie de QMK et du hardware

Cette configuration continue d’évoluer avec mes besoins, prouvant que QMK offre une plateforme exceptionnelle pour créer l’outil de saisie parfait.

Les défauts des claviers

Le problème fondamental

Nos claviers actuels ont été conçus dans les années 1870 pour les machines à écrire mécaniques. Plus de 150 ans plus tard, nous utilisons toujours le même design inadapté pour un usage intensif sur ordinateur.

🚨 Réalité Alarmante

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent 87% des maladies professionnelles en France, dont une grande partie liée à l’utilisation prolongée de claviers inadaptés . Source : 2024, santepubliquefrance

Problèmes ergonomiques majeurs

1. Position non-naturelle des mains

Les claviers traditionnels forcent nos mains dans une position complètement artificielle :

  • Rotation interne des avant-bras (pronation excessive)
  • Déviation cubitale des poignets
  • Extension dorsale des poignets
  • Rapprochement artificiel des mains

Position Naturelle

Mains écartées à la largeur des épaules, avant-bras parallèles, poignets dans l’axe des avant-bras

Position Forcée par les Claviers

Mains rapprochées, avant-bras en rotation, poignets en tension permanente

2. Tensions musculaires constantes

Cette position non-naturelle génère des tensions permanentes dans :

  • Les muscles de l’avant-bras (fléchisseurs et extenseurs)
  • Les tendons des poignets
  • Les muscles du cou et des épaules
  • Les muscles du dos (compensation posturale)

Pathologies Courantes

Syndrome du canal carpien

Compression du nerf médian dans le poignet, causée par la position en extension prolongée. Symptômes : fourmillements, engourdissements, douleurs irradiant dans la main et le bras.

Tendinites

Inflammation des tendons due aux mouvements répétitifs et aux tensions constantes. Particulièrement fréquent au niveau des extenseurs du poignet.

Syndrome de la souris

Douleurs de l’épaule, du cou et du bras dues à la position asymétrique pour atteindre la souris depuis un clavier traditionnel.

⚠️ Mon Expérience Personnelle

Après 30 ans de développement intensif, j’ai développé des douleurs chroniques aux poignets, des tensions cervicales permanentes et une fatigue excessive en fin de journée. C’est ce qui m’a poussé à chercher des alternatives.

Problèmes de productivité

Disposition AZERTY Inefficace

La disposition AZERTY (ou QWERTY) a été conçue pour ralentir la frappe sur les machines à écrire mécaniques afin d’éviter les bourrages. Cette logique n’a plus aucun sens aujourd’hui.

  • Répartition inégale de la charge entre les doigts
  • Mouvements excessifs des mains
  • Utilisation sub-optimale des doigts les plus forts
  • Enchaînements de touches difficiles

Touches modifiatrices mal placées

L’auriculaire gauche est surchargé avec Ctrl, Shift, Alt, alors que les pouces (les doigts les plus forts) sont sous-utilisés.

Accès difficile aux symboles

Pour les développeurs, l’accès aux symboles de programmation nécessite des contorsions constantes avec AltGr et autres combinaisons complexes.

L’illusion du clavier « ergonomique »

Beaucoup de claviers se prétendent « ergonomiques » avec des modifications superficielles :

Faux Ergonomiques

  • Repose-poignets en gel
  • Légère incurvation
  • Design « vague »

Bien que les repose-poignets en gel constituent la première solution à mettre en œuvre et demeurent très efficaces pour soulager les tensions immédiates, ces améliorations restent des palliatifs qui ne résolvent pas le problème fondamental de la position des mains. Un clavier ergonomique séparé reste indispensable pour une solution complète.

Vraie Ergonomie

  • Séparation physique (split)
  • Inclinaison ajustable
  • Répartition optimisée des touches

Respect de l’anatomie naturelle des mains et des bras.

Le coût caché

Impact sur la carrière

Les TMS peuvent sérieusement affecter une carrière dans le développement ou tout métier nécessitant une frappe intensive. J’ai vu des collègues contraints de réduire leur temps de travail ou changer de métier.

Coûts médicaux

Consultations, kinésithérapie, parfois chirurgie… Les TMS représentent un coût énorme pour la sécurité sociale et les individus.

Perte de productivité

  • Fatigue plus rapide
  • Pauses plus fréquentes
  • Concentration diminuée par la douleur
  • Vitesse de frappe réduite à long terme

💡 La Solution

C’est exactement pour résoudre ces problèmes que des claviers comme le Moonlander ont été développés. Ils ne sont pas qu’un gadget de geek, mais une vraie solution de santé au travail.

Pourquoi peu de gens font le changement ?

Résistance au changement

Nous sommes habitués à nos mauvaises habitudes. Changer de clavier implique une période d’adaptation douloureuse que beaucoup ne veulent pas affronter.

Méconnaissance des alternatives

La plupart des gens ignorent qu’il existe des alternatives ergonomiques viables aux claviers traditionnels.

Investissement Initial

Un bon clavier ergonomique coûte plus cher qu’un clavier standard, mais c’est un investissement dérisoire comparé aux coûts potentiels des TMS.

🎯 Mon conseil

N’attendez pas d’avoir mal pour agir ! La prévention est beaucoup plus facile que la guérison. Si vous passez plus de 4h par jour à taper, un clavier ergonomique n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

La prise de conscience

Réaliser les défauts des claviers traditionnels a été le premier pas vers ma transition au Moonlander. Une fois qu’on comprend les enjeux de santé et de productivité, investir dans un vrai clavier ergonomique devient évident.

Dans l’article suivant, je détaille comment j’ai compilé le firmware QMK pour créer une expérience parfaitement adaptée à mes besoins.

ZSA Moonlander : le clavier ultime

Qu’est-ce que le Moonlander ?

Le Moonlander est un clavier mécanique ergonomique split conçu par ZSA Technology Labs. Il représente l’évolution ultime du clavier traditionnel, offrant une expérience de frappe révolutionnaire grâce à sa conception innovante et sa personnalisation infinie.

🚀 Innovation Clé

Le Moonlander n’est pas juste un clavier – c’est un outil de productivité qui s’adapte parfaitement à votre façon de travailler et évolue avec vos besoins.

Contrairement aux claviers traditionnels qui nous forcent à adapter nos mains à leur forme rigide, le Moonlander s’adapte à l’anatomie naturelle de nos mains et à notre posture de travail.

Split Design révolutionnaire

La caractéristique la plus frappante du Moonlander est sa conception split (divisée). Chaque moitié du clavier peut être positionnée indépendamment, permettant :

  • Un alignement naturel des épaules
  • Une réduction des tensions dans les poignets
  • Une posture plus ergonomique
  • Une adaptation à différentes morphologies

Clavier Traditionnel

Force une position fixe des mains, créant des tensions et des déformations posturales à long terme.

Moonlander Split

Permet un positionnement naturel des mains, respectant l’anatomie et réduisant la fatigue.

Personnalisation totale avec QMK

Le Moonlander utilise le firmware QMK (Quantum Mechanical Keyboard), offrant des possibilités de personnalisation pratiquement infinies :

Layers (couches)

Créez plusieurs couches de touches pour accéder à différentes fonctions. Imaginez avoir plusieurs claviers en un seul !

Couche Base

Votre disposition principale pour la frappe quotidienne (AZERTY dans mon cas mais vous pouvez faire du QWERTY, de l’AZERTY, du Colemak, etc.)

Couche Symboles

Accès rapide aux symboles de programmation et caractères spéciaux

Couche Navigation

Touches directionnelles, page up/down, home/end optimisées

Couches Personnalisées

Macros, raccourcis spécifiques à vos applications favoris

Fonctionnalités avancées

  • Tap Dance : une touche peut avoir plusieurs fonctions selon le nombre de pressions
  • Mod-Tap : une touche agit comme modificateur quand maintenue, comme caractère quand tapée
  • Combos : combinaisons de touches personnalisées
  • Macros : séquences automatisées de touches
  • Leader Key : séquences de commandes comme dans Vim

Caractéristiques techniques

⌨️ Switches

Hot-swap Kailh sockets – changez vos switches sans soudure

🔌 Connectivité

USB-C avec câbles TRRS pour connecter les deux moitiés

💡 RGB

Éclairage RGB par touche entièrement personnalisable

🎯 Précision

Polling rate élevé pour les gamers et professionnels exigeants

Pourquoi choisir le Moonlander ?

Pour les développeurs

Programmation plus efficace avec des couches dédiées aux symboles, navigation optimisée dans le code, et macros pour les snippets fréquents.

Pour la productivité

Réduction drastique des mouvements de mains, accès instantané aux raccourcis, et workflow personnalisé selon vos applications.

Pour la santé

Prévention des troubles musculo-squelettiques, réduction de la fatigue, et amélioration de la posture de travail.

⚠️ Courbe d’apprentissage

Le passage au Moonlander demande un investissement en temps et patience. Comptez 2-4 semaines pour retrouver votre vitesse de frappe habituelle, mais les bénéfices à long terme en valent largement la peine !

Mon expérience personnelle

Après des années sur des claviers traditionnels et l’apparition de douleurs aux poignets, le passage au Moonlander a été une révélation. La personnalisation poussée m’a permis de créer un environnement de travail parfaitement adapté à mes besoins de développeur.

Dans les articles suivants, je détaille mon parcours complet : les problèmes rencontrés avec les claviers classiques, le processus de compilation du firmware, et ma configuration personnalisée avec les raisons derrière chaque choix.

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Automatiser le nettoyage des branches Git avec un alias : Guide pratique

Automatiser le nettoyage des branches Git avec un alias : Guide pratique

Travailler avec Git implique souvent de gérer de nombreuses branches, locales et distantes. Au fil du temps, il est courant que des branches distantes soient supprimées, laissant des branches locales obsolètes. Pour simplifier le nettoyage de ces branches, vous pouvez créer un alias Git qui automatise ce processus. Dans cet article, nous vous expliquons comment faire, ainsi que les avantages et les inconvénients de cette méthode.

Créer un alias Git pour nettoyer les branches locales

Voici la commande pour créer un alias Git nommé prune-all qui nettoie automatiquement les branches locales obsolètes :

git config --global alias.prune-all '!git fetch --prune && git branch -vv | grep ": gone]" | sed "s/^[[:space:]]*\([^[:space:]]*\).*/\1/" | xargs -r git branch -d'

Une fois cet alias configuré, vous pouvez simplement exécuter :

git prune-all

Cette commande va :

  1. Mettre à jour les références locales et supprimer les branches distantes supprimées (git fetch --prune).
  2. Identifier les branches locales qui n’ont plus de branche distante associée (git branch -vv | grep ": gone]").
  3. Extraire les noms de ces branches (sed).
  4. Supprimer les branches locales (xargs -r git branch -d).

Pourquoi utiliser cet alias ?

Cet alias offre plusieurs avantages :

  • Gain de temps : Plus besoin d’exécuter manuellement plusieurs commandes pour nettoyer les branches locales.
  • Automatisation : Le processus est entièrement automatisé, ce qui réduit les erreurs humaines.
  • Propreté du dépôt : Vous gardez votre dépôt local propre et synchronisé avec le dépôt distant.

Les précautions à prendre

Bien que cet alias soit très utile, il est important de comprendre ses limites et les risques potentiels :

  • Utilisation de git branch -d : L’alias utilise git branch -d pour supprimer les branches locales. Cela signifie que Git refusera de supprimer une branche si elle contient des commits non fusionnés. C’est une sécurité pour éviter de perdre du travail.
  • Risque de suppression accidentelle : Si vous utilisez git branch -D (avec un D majuscule) à la place de -d, les branches seront supprimées de force, même si elles contiennent des commits non fusionnés. Soyez prudent si vous modifiez l’alias pour utiliser -D.
  • Vérification manuelle : Avant d’exécuter l’alias, il peut être utile de vérifier les branches qui seront supprimées en exécutant :
git fetch --prune && git branch -vv | grep ": gone]"

Quand utiliser cet alias ?

Cet alias est particulièrement utile dans les situations suivantes :

  • Vous travaillez sur un projet avec de nombreuses branches, et vous voulez garder votre dépôt local propre.
  • Vous collaborez avec une équipe et les branches distantes sont fréquemment supprimées après fusion.
  • Vous voulez automatiser une tâche répétitive pour gagner du temps.

Conclusion

Créer un alias Git pour nettoyer les branches locales est une excellente façon d’automatiser une tâche fastidieuse et de garder votre dépôt propre. En utilisant git branch -d, vous ajoutez une couche de sécurité pour éviter de perdre du travail non fusionné. Cependant, soyez conscient des risques si vous décidez d’utiliser git branch -D à la place.

N’hésitez pas à essayer cet alias et à l’adapter à vos besoins. Bonne gestion de branches !

Vous avez des questions ou des suggestions ? Laissez un commentaire ci-dessous !

JavaScript hack update

Mise à jour en pur JavaScript hacks

Voici une petite mise à jour en vanilla JS qui fait la même chose que ce que j’ai mis ici.

function emptyBody() {
    document.body.innerHTML = '';
}
function getRandomInt(max) {
    return Math.floor(Math.random() * Math.floor(max));
}
function addNewAvatar() {
    let curr = getRandomInt(5000);
    return function() {
        const img = document.createElement('img');
        img.src = `https://avatars.githubusercontent.com/u/${curr}`;
        img.style.maxWidth = '50px';
        img.style.display = 'inline-block';
        img.style.float = 'left';
        img.style.margin = '0';
        img.style.padding = '0';
        document.body.appendChild(img);
        curr += (1 + getRandomInt(3));
        setTimeout(addNewAvatar(), 100);
    };
}
emptyBody();
setTimeout(addNewAvatar(), 100);

Panda vs Numpy

Ce qu’il faut retenir

Numpy et Pandas n’ont pas exactement les mêmes objectifs.

Dans la plupart des cas, NumPy peut être légèrement plus rapide que pandas, car NumPy est plus bas niveau et a moins de surcharge. Cependant, pandas offre des structures de données et des fonctionnalités plus avancées, ce qui peut faciliter le travail avec des ensembles de données complexes. Les performances relatives de NumPy et pandas dépendent également des opérations spécifiques effectuées sur les données, de sorte que les différences de performances peuvent varier en fonction des tâches spécifiques. Certaines fonctions n’existent qu’avec pandas, et qui n’ont pas d’équivalents NumPy sont : read_csv, read_excel, groupby, pivot_table, merge, concat, melt, crosstab, cut, qcut, get_dummies et applymap.

Résultats

Résultat : image générée : notez bien que j’ai appelé des fonctions « bas niveau » pour qu’on voie ce que NumPy a dans le ventre et des fonctions qui n’existent que dans pandas, que ré-implémentées en Python pur + NumPy.

Résultats pandas vs NumPy

Code source

Voici le code source que j’ai fait, qui appelle quelques fonctions connues de NumPy et de pandas.

import numpy as np
import pandas as pd
import time
import matplotlib.pyplot as plt

# Générer un grand ensemble de données
data_np = np.random.rand(30_000_000)
data_pd = pd.DataFrame({"values": data_np})

operations = (
    "sum",
    "mean",
    "filter",
    "cum_sum",
    "sort",
    "complex",
    "pivot",
    "group_by",
    "rolling",
)
time_np = []
time_pd = []


# Définir une fonction pour chronométrer et stocker les temps d'exécution
def measure_time(start_time, end_time, time_list):
    time_list.append(end_time - start_time)


# Effectuer les différentes opérations et mesurer les temps d'exécution
for operation in operations:
    # print(f"operation: {operation}")
    print(f"{operation}")
    if operation == "sum":
        start_time_np = time.time()
        result_np = np.sum(data_np)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        start_time_pd = time.time()
        result_pd = data_pd["values"].sum()
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "mean":
        start_time_np = time.time()
        mean_np = np.mean(data_np)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        start_time_pd = time.time()
        mean_pd = data_pd["values"].mean()
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "filter":
        start_time_np = time.time()
        filtered_np = data_np[data_np > 0.5]
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        start_time_pd = time.time()
        filtered_pd = data_pd[data_pd["values"] > 0.5]
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "cum_sum":
        start_time_np = time.time()
        cum_sum_np = np.cumsum(data_np)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        start_time_pd = time.time()
        cum_sum_pd = data_pd["values"].cumsum()
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "sort":
        start_time_np = time.time()
        sorted_np = np.sort(data_np)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        start_time_pd = time.time()
        sorted_pd = data_pd["values"].sort_values()
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)
    elif operation == "complex":
        # Générer des données structurées
        data_1 = np.random.randint(0, 1_000_000, (2_000, 2))
        data_2 = np.random.randint(0, 1_000_000, (2_000, 2))

        # Créer des DataFrames pandas
        df_1 = pd.DataFrame(data_1, columns=["id", "value_1"])
        df_2 = pd.DataFrame(data_2, columns=["id", "value_2"])

        # Créer des arrays structurés NumPy
        d_type = np.dtype([("id", int), ("value", int)])
        numpy_data_1 = np.array(
            list(map(tuple, data_1)), dtype=d_type
        )
        numpy_data_2 = np.array(
            list(map(tuple, data_2)), dtype=d_type
        )

        # Jointure avec NumPy
        def numpy_join(data1, data2):
            result = []
            for row1 in data1:
                for row2 in data2:
                    if row1["id"] == row2["id"]:
                        result.append(
                            (row1["id"], row1["value"], row2["value"])
                        )
            return np.array(
                result,
                dtype=[
                    ("id", int),
                    ("value_1", int),
                    ("value_2", int),
                ],
            )

        start_time_np = time.time()
        numpy_result = numpy_join(numpy_data_1, numpy_data_2)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(
            start_time_np, end_time_np, time_np
        )  # Ajoutez cette ligne

        # Jointure avec pandas
        start_time_pd = time.time()
        pandas_result = df_1.merge(df_2, on="id")
        end_time_pd = time.time()

        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)
    elif operation == "pivot":
        # Générer des données structurées
        unique_ids = np.arange(0, 60_000)
        unique_groups = np.arange(0, 3)
        id_col = np.repeat(unique_ids, len(unique_groups))
        group_col = np.tile(unique_groups, len(unique_ids))
        value_col = np.random.randint(0, 100, len(id_col))
        data = np.column_stack((id_col, group_col, value_col))

        # Créer des DataFrames pandas
        df = pd.DataFrame(data, columns=["id", "group", "value"])

        # Créer des arrays structurés NumPy
        d_type = np.dtype(
            [("id", int), ("group", int), ("value", int)]
        )
        numpy_data = np.array(list(map(tuple, data)), dtype=d_type)

        # Pivot avec NumPy
        def numpy_pivot(_data, _id_col, _group_col, _value_col):
            _unique_ids = np.unique(_data[_id_col])
            _unique_groups = np.unique(_data[_group_col])

            pivot_table = np.zeros(
                (len(_unique_ids), len(_unique_groups))
            )


            for row in _data:
                id_index = np.where(_unique_ids == row[_id_col])[0][0]
                group_index = np.where(
                    _unique_groups == row[_group_col]
                )[0][0]
                pivot_table[id_index, group_index] = row[_value_col]

            return pivot_table

        start_time_np = time.time()
        numpy_pivot_table = numpy_pivot(
            numpy_data, "id", "group", "value"
        )
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        # Pivot avec pandas
        start_time_pd = time.time()
        pandas_pivot_table = df.pivot(
            index="id", columns="group", values="value"
        )
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "group_by":
        # Générer des données structurées
        data = np.random.randint(0, 10_000_000, (100_000, 2))

        # Créer des DataFrames pandas
        df = pd.DataFrame(data, columns=["id", "value"])

        # Créer des arrays structurés NumPy
        d_type = np.dtype([("id", int), ("value", int)])
        numpy_data = np.array(list(map(tuple, data)), dtype=d_type)

        # Group_by avec NumPy
        def numpy_group_by_mean(_data):
            _unique_ids, counts = np.unique(
                _data["id"], return_counts=True
            )
            sums = np.zeros_like(_unique_ids, dtype=float)
            for row in _data:
                sums[np.where(_unique_ids == row["id"])[0][0]] += row[
                    "value"
                ]
            return _unique_ids, sums / counts

        start_time_np = time.time()
        numpy_result = numpy_group_by_mean(numpy_data)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        # Group_by avec pandas
        start_time_pd = time.time()
        pandas_result = df.groupby("id")["value"].mean()
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

    elif operation == "rolling":
        # Générer un grand ensemble de données
        data_np = np.random.rand(100_000_000)
        data_pd = pd.DataFrame({"values": data_np})

        window = 100

        def numpy_rolling_mean(arr, _window):
            _cum_sum = np.cumsum(np.insert(arr, 0, 0))
            return (
                _cum_sum[_window:] - _cum_sum[:-_window]
            ) / _window

        start_time_np = time.time()
        numpy_result = numpy_rolling_mean(data_np, window)
        end_time_np = time.time()
        measure_time(start_time_np, end_time_np, time_np)

        # Rolling avec pandas
        start_time_pd = time.time()
        pandas_result = (
            data_pd["values"].rolling(window=window).mean()
        )
        end_time_pd = time.time()
        measure_time(start_time_pd, end_time_pd, time_pd)

# Créer un graphique de comparaison
x = np.arange(len(operations))
width = 0.35

fig, ax = plt.subplots()

rects1 = ax.bar(
    x - width / 2,
    time_np,
    width,
    label="NumPy",
    color="#c9daf8",
    edgecolor="black",
    hatch="//",
    linewidth=1,
)
rects2 = ax.bar(
    x + width / 2,
    time_pd,
    width,
    label="pandas",
    color="#c2e8b8",
    edgecolor="black",
    hatch=".",
    linewidth=1,
    alpha=0.5,
)


# Modification de la taille des marqueurs dans rects2
for rect in rects2:
    rect.set_linewidth(2)

ax.set_yscale("log")
ax.set_ylabel("Temps d'exécution (s) - Échelle logarithmique")
ax.set_title(
    "Comparaison des temps d'exécution entre NumPy et pandas"
)
ax.set_xticks(x)
ax.set_xticklabels(operations)
ax.legend()


def autolabel(rects):
    for _rect in rects:
        height = _rect.get_height()
        ax.annotate(
            "{:.2f}".format(height),
            xy=(_rect.get_x() + _rect.get_width() / 2, height),
            xytext=(0, 3),  # 3 points vertical offset
            textcoords="offset points",
            ha="center",
            va="bottom",
        )


autolabel(rects1)
autolabel(rects2)

fig.tight_layout()
plt.savefig("pandas_vs_numpy.png")

Expressions régulières

Regexp hints / aide

Récupéré ici, traduction à finir

Caractères

Caractères Explication Exemple Chaînes qui « matchent »
[abc]
[a-c]
Fait correspondre les caractères / la plage de caractères donné(e)s abc[abc] abca
abcb
abcc
[^abc]
[^ac]
Négation des caractères / la plage de caractères donnés abc[^abc] abcd
abce
abc1
...
. Tout caractère sauf saut de ligne bc. bca
bcd
bc1
b.
...
\d Tout caractère numérique (équivalent à [0-9]) c\d c1
c2
c3
...
\D Tout caractère non numérique (équivalent à [^0-9]) c\D cA
cB
c*
...
\w Tout caractère alphanumérique (équivalent à [A-Za-z0-9_]) a\w aa
a1
a_
...
\W Tout caractère non alphanumérique (équivalent à [^A-Za-z0-9_]) a\W a)
a$
a?
...
\s Généralement utilisé pour les espaces blancs, mais peut être utilisé pour les nouvelles lignes, tabulations, etc. a\s [espace]
\S Tout sauf un espace blanc ou nouvelle ligne ou tabulation. a\S aa
\t Tabulation horizontale t\txy t[tab]xy
\r Correspond à un retour chariot AB\r\nCD AB[\return]CD
\n Correspond à un saut de ligne AB\r\nCD AB[\return]CD
| Correspond à « x » ou « y » aa|bb aa
bb
Chars Définition Ex match
Chars Définition Ex match
Chars Définition Ex match
Commentaires fermés sur Expressions régulières Publié dans

Godot

Objets

Avoir le noeud « racine » owner
Nombre de points (« vertices ») utilisés  
print(
    Performance.get_monitor(
        Performance.RENDER_VERTICES_IN_FRAME
    )
)
Attendre une frame  
yield(get_tree(), "idle_frame")

ou (peut prendre plus d’une frame) :

yield(get_tree(), "physics_frame")

Déplacer
un objet
dans un autre
func _on_barillet_body_shape_entered(
    body_rid, body,
    body_shape_index, local_shape_index
):
    # distant object:
    # body.shape_owner_get_owner(body_shape_index)
    # local object:
    # shape_owner_get_owner(local_shape_index)
    var me = shape_owner_get_owner(
        local_shape_index
    )
    body.get_parent().remove_child(body)
    get_parent().add_child(body)
queue_free()
vs
free()
queue_free() est un raccourci pour détruire un nœud et le supprimer de l’arborescence en toute sécurité à la fin de la frame : le nœud est mis dans une « file d’attente » qui est une liste de « choses à supprimer lorsque le jeu a fini de traiter à cette frame« .. Cela n’arrive pas immédiatement pour éviter certaines situations délicates qui feraient autrement planter le jeu. Pour garder les choses simples, il est recommandé d’utiliser queue_free() pour les nœuds de l’arborescence.

Supprimer les plus vieux fichiers d’un dossier tant qu’on dépasse une certaine taille


Exemples de lancement du script

Notez qu’il faut lancer en utilisant « source« 

  • Supprimer les plus vieux fichiers du dossier courant (./) tant qu’il prend plus de 96Mo :
    source ./clean_custom.sh --path ./ -l 9600000
  • Supprimer les plus vieux fichiers du dossier temporaire (/tmp/) tant qu’il prend plus de 2Go :
    source ./clean_custom.sh --path /tmp/ -l 2000000000

Code du script

#!/usr/bin/env bash                                                              
PATH_TO_CLEAN=                                                                   
NUMBER_FILES_TO_DELETE_EACH_LOOP=1                                               
SIZE_LIMIT=2000000000                                                            
                                                                                 
# ----------------------------------------------------------------------------   
# usage:                                                                         
usage()                                                                          
{                                                                                
    echo "Clean directory: while size of a dir > limit, oldest files first."
    echo "Usage: ${filename} [-p|--path path] [-s|--max-size size] | [-h]"
    echo "    -p|--path: path to clean"            
    echo "    -l|--limit: max size for the folder (must be > 0)"
    echo "    -h|--help this help"                 
}                                                                                
                                                                                 
# ----------------------------------------------------------------------------   
# handling arguments:                                                            
args=("$@")                                                            
filename=$(basename -- "$0" | sed 's/\(.*\)\..*/\1/')        
while [ "$1" != "" ]; do                                     
    case $1 in                                               
        -p | --path ) shift              
                      # stop if path doesn't exist:
                      if [ ! -d "$1" ]; then
                          echo "Path not found: '$1'"
                          usage
                          return 1
                      fi
                      PATH_TO_CLEAN=$1
                      ;;
        -l | --limit ) shift             
                       SIZE_LIMIT=$(echo $1 | bc)
                       if [ $SIZE_LIMIT -le 0 ]
                       then
                           usage
                           return 1
                       fi
                       ;;
        -h | --help ) usage              
                      return
                      ;;
        * ) usage                        
            return 1 
    esac                                                     
    shift                                                    
done                                                                             
[ -z "$PATH_TO_CLEAN" ] && echo "Path empty" && usage && return 1
echo "Cleanin dir: '$PATH_TO_CLEAN', size limit=$SIZE_LIMIT" 
# ----------------------------------------------------------------------------   
# handling arguments:                                                            
while [ 1 ]                                                                      
do                                                                               
    s=$(du -sb $PATH_TO_CLEAN | cut -f1 | bc)                
    if [ $s -gt $SIZE_LIMIT ]                                
    then                                                     
        find $PATH_TO_CLEAN -type f -printf '%T+ %p\n' | \
            sort -nr | \
            tail -$NUMBER_FILES_TO_DELETE_EACH_LOOP | \
            cut -d' ' -f 2- | \
            xargs -I {} rm -f {}
    else                                                     
        break                            
    fi                                                                                                                                                                                                                                                      
done                                                                             
return 0