Catégorie : python

Sublime Text : licence. Oui. Licence.

Oui.

TAX INVOICE

TAX INVOICE? One image:

Run away!

Je l’ai fait. OUI.
Sublime Text licence bought

J’ai même choisi toutes les catégories dans lesquelles il peut entrer :

  • développement
  • développement divers
  • développement Internet
  • développement Django
  • Php
  • programmation C
  • programmation JavaScript
  • Python
  • geek
  • gestion de projet
  • euh j’arrête, il peut entrer… partout ! (aucune digression, merci !)

Je lutte activement contre la mentalité Française latine : j’essaie d’expliquer à tout le monde qu’il faut arrêter de scier la branche sur laquelle on (= les développeurs) est assise : si vous pouvez avoir quelque chose de gratuit, mais que vous vous en servez souvent, faites le calcul : s’il vous fait économiser du temps, donc de l’argent, bah la conclusion est simple : il faut que cela continue. Pour que cela continue, payez (moins que ce qu’il vous a fait économiser, sinon c’est pas intéressant) mais payez, bon sang !

J’ai évolué de ce côté et je fais tout pour que les personnes que je fréquente – et étudiants – aillent dans ce sens.

Donc oui, Sublime Text me fait gagner du temps tous les jours depuis plusieurs années, et aujourd’hui, la conclusion est évidente : il m’a fait gagner bien plus que 80 €.

Donc… je résume, une image vaut mille mots. Et même si pour certains c’est vieux, le principe reste éternel :

Anastacia - I paid my dues

PS : pour ceux qui ne savent pas ce que « OMFG » signifie, ne le dites à personne, et allez vite chercher sur Internet. Promis on ne le dira à personne. C’est comme « RTFM ». Promis.

Python » PyPI

Contribuer à une librairie Python

Principes

  • Faire un dossier (ex : source)
  • Dans source, cloner la librairie à laquelle on veut contribuer via
    git clone [repo concerné]
  • Faire un dossier pour l’environnement pip (ex : pip_env_lib)
  • Dans pip_env_lib, installer l’environnement pip via pipenv install
  • Dans pip_env_lib, lancer le « shell pip » via pip shell
  • Rarement documenté et important :
    – aller dans le dossier source
    – faire pip install -e .

pip install -e . (n’oubliez pas le . qui change tout, cela indique le répertoire à utiliser) signifie « si jamais le shell Python en cours essaie d’accéder à la librairie à laquelle on veut contribuer, aller la chercher dans source ». En fait, concrètement parlant, pip fait simplement un lien symbolique entre le dossier source d’installation de pip (ici c’est pip_env_lib), et le dossier source. N’oubliez pas que cela ne concerne le shell Python en cours (ici pip_env_lib).

L’avantage pratique de ce « lien symbolique », c’est qu’il est directement relié au code source. Donc, lorsqu’on modifie le code source de la librairie elle-même (dossier source), elle est immédiatement disponible. Si on fait donc des fichiers de tests unitaires, il suffit de les relancer, les modifications du code source sont toujours instantanément prises en compte. Toujours dans le shell Python en cours (ici pip_env_lib).

Résumé : exemple de code

mkdir [source]
cd [source]
git clone [repo concerné]
cd ..
mkdir [pip_env]
cd [pip_env]
pipenv --python 3 install
pip shell
pip install -e .

.. et les modifications dans [source] peuvent commencer !


PyPI : nouveau package / contribution

La documentation détaillée en anglais se trouve ici.
Bien meilleure que ce qui suit, mais longue, longue…

Voici les notes prises à la volées, d’un contributeur plutôt habitué à faire des contributions dans le monde Python.
Toute nouvelle note / correction éventuelle est la bienvenue.

Il y a trois choses différentes qu’on a tendance à confondre, mais qui n’ont fondamentalement aucun rapport. On a tendance à les confondre parce qu’on essaie d’utiliser, pour des raisons pratiques, le même nom, mais dans trois cadres différents.
Ces trois choses à bien dissocier sont :
le nom du package PyPI : dans le fichier de déploiement setup.py, il est défini dans le paramètre « name » de la commande setup(). C’est ce qui est vu dans PyPI.
le nom du projet qu’on met dans github : c’est le répertoire qui contient tous les fichiers du projet (= il peut être totalement différent, en général on s’arrange pour les appeler d’un nom différent) = c’est ce qu’on clone dans l’ordre git clone [repo concerné]
– le développeur final qui fait un « import » dans son code : ce module là peut être aussi différent, car c’est du Python. En général, c’est le répertoire de premier niveau du package (il doit contenir, bien sûr, « __init__.py » pour être vu comme un package et importable par Python). En général : « from [ma lib] import [quelque chose]« .

En général, on essaie de s’arranger pour que le nom du package sur PyPI soit le même que le nom du package dans le code Python même.
Mais s’il est déjà pris (dans un des trois contextes), il faut forcément utiliser un autre nom, et c’est là qu’il faut faire attention à ne pas se mélanger les pinceaux.

Pour faire un nouveau package sur PyPI le plus homogène possible :

  1. essayer de faire un projet « vide »
  2. faites une version squelette « alpha1 »
  3. faites une mise à jour sur PyPI : si ça fonctionne, alors vous pouvez continuer. Sinon, il faut utiliser un autre nom

Versionning

Dans PyPI, les versions sont obligatoirement du type «a.b.c».
En général :
[a].[b].[c]
[a] = fonctionnalités totalement nouvelles / incompatibilité
[b] = améliorations / nouvelles "petites" fonctionnalités
[c] = correctifs bogues

setup.py

Lorsque vous faites une nouvelle contribution, vous devez obligatoirement fournir un fichier setup.py.
Dans ce fichier, setup.py, il y a une fonction, ici aussi, obligatoire : setup().
Cette fonction, parmi tous les paramètres, a un paramètre particulier : classifiers qui permet au niveau de PyPI de dire « ce package est rangé dans telle(s) catégorie(s) ». La liste des expressions disponibles se trouve ici.

Django 2.1 : les autorisations de l’administration grandement facilitées

Voici le (petit) souci que tout le monde a forcément dès qu’on commence à vouloir un peu pousser la customization de l’administration Django : on aimerait avoir la possibilité d’accéder à certains modèles, mais uniquement en lecture seule. J’ai des tonnes d’exemples simples, mais très souvent, ce sont des modèles avec des choix « fixes » qui ne risquent pas d’évoluer dans le temps (exemple : sexe « féminin »/ »masculin »). Seulement (1) on ne veut pas le voir apparaître dans l’admin (2) si on ne veut pas le voir apparaître, il ne faut pas le déclarer, et Django ne veut pas accéder à un modèle qui n’est pas déclaré (= erreur), donc on en arrive toujours à (3) on déclare le modèle, on applique une solution « bidouille » que je ne décris pas ici mais même si le modèle n’apparaît pas dans l’interface, en tapant à la main la bonne URL (facile à deviner qui plus est), on peut tout de même modifier ce modèle. Heureusement la version 2.1 de Django pallie à ce manque !

Eh oui, dans la classe interne «Meta», ils ont fait évoluer default_permissions, qui est écrit en base. Donc en passant à Django 2.1 il vous faudra faire le fameux makemigrations migrate.

Là ou cela devient intéressant, c’est que dans les options vous avez default_permissions et elles sont ('add', 'change', 'delete', 'view'). Le plus important et le nouveau est donc 'view' qui pallie parfaitement au problème expliqué en haut !

Il vous suffit de déclarer votre modèle, de faire la classe dérivée de ModelAdmin et de préciser uniquement ('view',).
Attention, je n’ai pas testé, si quelqu’un veut tester et confirmer que ce code fonctionne (ou pas), je suis preneur !

class SexeAdmin(models.ModelAdmin):
    class Meta:
        default_permissions = ('view',)

Plein de code en moins, plus aucune bidouille ici, plus de lisibilité, bref, de mieux en mieux !

Django Async Roadmap

Petite parenthèse sur l’évolution de Django. Aujourd’hui, ce qui commence à importer plus que la vitesse, c’est la parallélisation des choses.
Donc avoir un serveur Web asynchrone, c’est censé être mieux qu’un serveur Web synchrone (= bloquant).

  • Django 2.1 : rien d’asynchrone. Aucun travail dessus.
  • Django 2.2 : travail initial pour ajouter la possibilité de faire de l’asynchrone sur l’ORM et les vues, sachant que c’est une option et que tout sera synchrone par défaut. Le support async sera principalement basé sur des pools de threads.
  • Django 3.0 : Ré-écriture de la gestion interne des requêtes pour être 100% asynchrone, ajout de la gestion asynchrone des middleware, forms, cache, sessions, auth. Début du process de dépréciation pour toutes les APIs prévues pour être uniquement asynchrones.
  • Django 3.1 : amélioration du support async, peut-être changement du templating
  • Django 3.2 : Fin du process de dépréciation et Django sera presque entièrement asynchrone.

Django : autorisations sur mesure – custom authorizations

Voici comment créer manuellement des groupes + des autorisations personnalisées :

from django.contrib.auth.models import Group, Permission
from django.contrib.contenttypes.models import ContentType
from django.contrib.auth.models import User
new_group, created = Group.objects.get_or_create(
    name ='co_branding_trainer')
ct = ContentType.objects.get_for_model(User)
permission_co_branding_trainer = Permission.objects.create(
    codename='co_branding_trainer',
    name='Co-branding trainer', content_type=ct)
new_group.permissions.add(permission_co_branding_trainer)

Une fois cela fait, on a deux possibilités :

  • aller dans le template et se servir de
    {% if perms.app_label.can_do_something %}
    {% endif %}
  • ou modifier le code vue dans le fichier Python. Dans ce cas, on n’a rien dans le template et si la personne connectée n’a pas les droits, la vue fait un forbidden

Comme je préfère la seconde (qui évite d’avoir dans le template des « if » un peu partout), voici comment faire : on crée un mixin qui se chargera de vérifier si, dans la vue, on a les droits : il suffit de chercher PermissionRequiredMixin dans le code de Django, et vous verrez que tout est simple, à partir de là vous pourrez faire descendre vos vues génériques de PermissionRequiredMixin.

Django Channels : astuces

Vous êtes sous Windows ?
Vous avez Python36 ?
Vous voulez faire tourner Django Channels ?
Installez Python 3.5 dans C:\Python35, puis à partir de là il faut tout faire sous Python 3.5.
Vous verrez que lorsque vous aurez tout installé, tout configuré, eh bien… daphne (le serveur Web asynchrone pour Django Channels) ne fonctionnera pas.
En fait, il vous faut modifier le path Windows pour être sûr qu’il pointe d’abord sur Python35 puis sur Python35/Scripts

Sous PyCharm, j’ai (enfin !) trouvé l’astuce : allez dans :
Project » Settings » Tools » Terminal

De là, modifiez Shell path par :
cmd.exe "/k set PATH=C:\Python35;C:\Python35\Scripts;%PATH%"
ou
"cmd.exe" /k ""set PATH=C:\Python35;C:\Python35\Scripts;%PATH%""
(une des deux solutions va fonctionner)

Et vous aurez accès à daphne en ligne de commande !

Django Channels sous Windows : attention !

Bah oui !

Sous Linux, Django Channels est compatible Python 3.5 et plus : c’est vrai.
Pof, comme d’habitude, sudo apt-get install blabla, pip3 install blabla et tout fonctionne.
Sous Windows, ce n’est pas le cas (cela changera sûrement dans les semaines à venir et cet article va rapidement ne plus être vrai), mais pour l’instant, Django Channels ne fonctionne pas sous Windows avec Python 3.6, mais uniquement avec Python 3.5.

De plus, vous devrez télécharger des Gigas et des Gigas de données Microsoft pour avoir le compilateur C++ 14 (si ma mémoire est bonne).

Parce que mon ami Microsoft © a retiré les liens (et si vous les avez je suis preneur) du compilateur en ligne C++, et vous devez télécharger Visual Studio et toutes ses immondices qui vont autour, « téléchargez la version pro », « payez un abonnement », ou le pire : « vous devez être enregistré pour pouvoir lancer Visual Studio » (ce qui, à mon sens, est totalement inadmissible et fait partie des wagons (trains entiers ?) de choses qui font que je prône Linux).

2,8 Go chez moi pour Visual Studio Community ainsi que 5,3 Go pour Microsoft SDKs.

Bref, sous Windows :

  • Installez Python 3.5 (toujour à la racine « C:\Python35« ) pour éviter les problèmes de droits quand il est dans « Program Files« 
  • Installez via la ligne de commande classique « channels » (sans passer par PyCharm) : python.exe -m pip install -U channels

Comment détecter le père Noël / deep learning, Python, and a Raspberry Pi

Comment détecter le père Noël (détection d’image en Python) ?

C’est un article à la fois super marrant, mais très poussé techniquement, qui apprend au Raspberry Pi comment détecter le père Noël.

Attention, c’est en anglais !

How to build Santa/Not Santa detector with deep learning, Python, and a Raspberry Pi

Comment transférer des fichiers très rapidement entre deux PCs distants ?

Petite astuce très pratique : vous voulez transférer des fichiers d’un PC à un autre, sans forcément partager le répertoire, vous faire suer avec les problèmes de droits, etc. ?

Rien de plus simple, lancez un serveur local Python qui servira les fichiers de manière statique :

  • Python 2 : python -m SimpleHTTPServer
  • Python 3 : python3 -m http.server

Et à distance, tapez l’URL du PC sur lequel tourne le serveur, et hop, vous pouvez récupérer ce que vous voulez !

Exemple de python webserver
Exemple de python webserver

Enfin des guides de packaging sur python.org

On peut chercher partout sur le Web, ça part toujours un peu dans tous les sens et beaucoup ont des solutions différentes.
C’est un peu comme les outils pour gérer le travail en équipe… ou la mise en production de Django : plein de solutions, et aucun n’est officiellement supportée.

Eh bien maintenant, c’est un petit pas pour Python, un grand pour les développeurs !
Il existe maintenant des guides de packaging sur python.org.

Cliquez ici pour tout savoir sur le packaging officiel dans Python :

Python Packaging User Guide