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Php, AJAX et problèmes de cache sur iOS : comment les résoudre

J’ai expliqué qu’il fallait mettre, avant de faire le tout dernier ordre de sortie echo json_encode($resultat_final); les headers JSON.

header('Cache-Control: no-cache, must-revalidate');
header('Expires: Mon, 26 Jul 1997 05:00:00 GMT');
header('Content-type: application/json');

On m’a demandé à quoi servaient les entête de cache. J’ai expliqué que ça servait à s’assurer que les interrogations AJAX se feraient toujours (notez le futur), c’est à dire à demander au navigateur de ne rien garder en cache.

Comme toujours, ma mémoire me fait défaut mais mon expérience reste, et je savais qu’il faut éviter tout risque de problème cache.
J’ai retrouvé une explication concrète du problème : certaines versions du navigateur Safari sur iOS6 ne réinterrogent pas les appels AJAX.

Il suffit donc de faire deux choses :

  • Soit modifier la configuration Apache (c’est pour ça que j’ai consacré quelques heures sur les hôtes virtuels et leur configuration) pour qu’il y ait ces entêtes par défaut :
    Header set Cache-Control "no-cache"
  • Soit faire ma solution directement en Php (mais ça implique de le faire dans tous les retours AJAX – ce qui ne gêne en rien pour les petits projets)
  • Soit préciser en JavaScript de modifier le header :
    $.ajaxSetup({
        type: 'POST',
        headers: { "cache-control": "no-cache" }
    });

Toutes les solutions sont prises via le site de questions/réponses de reférence : en Anglais ici.

Directive directory

<Directory [répertoire]> et </Directory> sont utilisées pour encadrer un groupe d’instructions qui vont être appliquées sur le répertoire et les sous-répertoires de ce répertoire.

On peut mettre n’importe quelle instruction tant que c’est une instruction « pour répertoire ». Dans tous les cas, [répertoire] est :

  • soit le nom complet du répertoire concerné (sans le slash final) ;
  • soit une expression régulière simple (que des ?, * ou []) (je n’entrerai pas en détail ici).

Exemple :

<Directory "/var/www/cgi-bin">
  AllowOverride None
  Options None
  Order allow,deny
  Allow from all
</Directory>

AllowOverride : All|None|directive-type [directive-type] ..

On précise quelles sont les directives autorisées dans le fichier .htaccess.

Voici en fonction de ce que l’on met, le résultat :

  • None : Les fichiers .htaccess sont complètement ignorés
  • All : Toutes les directives possibles dans un contexte .htaccess sont prises en compte
  • AuthConfig : Autorise les directives d’autorisation (!) à des utilisateurs (AuthDBMGroupFile, AuthDBMUserFile, AuthGroupFile, AuthName, AuthType, AuthUserFile, Require, etc.).
  • FileInfo : Autorise les directives qui controllent les types des documents (DefaultType, ErrorDocument, ForceType, LanguagePriority, SetHandler, SetInputFilter, SetOutputFilter, et les directives du mod_mime Add* et Remove*, etc.), données méta de document (Header, RequestHeader, SetEnvIf, SetEnvIfNoCase, BrowserMatch, CookieExpires, CookieDomain, CookieStyle, CookieTracking, CookieName), directives mod_rewrite RewriteEngine, RewriteOptions, RewriteBase, RewriteCond, RewriteRule) et Action du module mod_actions.
  • Indexes : Autorise les directives qui controllent l’indexation de répertoire (AddDescription, AddIcon, AddIconByEncoding, AddIconByType, DefaultIcon, DirectoryIndex, FancyIndexing, HeaderName, IndexIgnore, IndexOptions, ReadmeName, etc.).
  • Limit : Autorise les directives qui controllent les accès « hôtes » (Allow, Deny et Order).
  • Options[=Option,...] : Autorise les directives qui controllent des particularités des répertoires (Options et XBitHack).

Order : Allow,Deny / Deny,Allow

La directive Order, lorsqu’elle est accompagnée des directives Allow et Deny, sert pour un système de contrôle en 3 passes.

  1. On passe au travers d’une des deux directives (Allow ou Deny)
  2. On passe ensuite l’autre directive (Deny ou Allow)
  3. Enfin on applique la 3ème passe pour toutes les requêtes qui n’ont correspondu ni à la première ni à la seconde

Notez bien que toutes les directives Allow et Deny sont appliquées, à l’inverse d’un pare-feu où, dès qu’il y a correspondance, on s’arrête. La troisième passe aussi est appliquée. En conséquence, l’ordre dans lequel les lignes de configuration apparaissent importe peu : toutes les directives Allow sont mises en un seul groupe, et toutes les directives Deny dans un autre. Les ordres possibles sont :

  1. Allow,Deny
    1. Toutes les directives Allow sont appliquées. Au moins l’une doit correspondre sinon la requête est rejetée.
    2. Ensuite, toutes les directives Deny sont appliquées. Si l’une d’elles correspond, la requête est rejetée.
    3. Enfin, toutes les requêtes qui ne sont validées ni par Allow ni par Deny sont considérées comme Deny
  2. Deny,Allow
    1. Toutes les directives Deny sont appliquées. Si l’une d’elles correspond, la requête est rejetée à moins qu’à la passe suivante, il y ait correspondance.
    2. Toutes les directives Allow sont appliquées.
    3. Toutes les requêtes qui ne sont validées ni par Allow ni par Deny sont considérées comme Allow
Validation : Résultat sur Allow,Deny Résultat sur Deny,Allow
Seul Allow valide Requête autorisée Requête autorisée
Seul Deny valide Requête refusée Requête refusée
Allow et Deny pas valides Seconde directive appliquée = refusée Seconde directive appliquée = autorisée
A la fois Allow & Deny valides Dernier contrôle valide appliqué = refusée Dernier contrôle valide appliqué = autorisée

Allow from all|host|env=env-variable [host|env=env-variable] ...

La directive Allow spécifie qui peut accéder à une zone du serveur.

L’accès peut être contrôlé par nom d’hôte, adresse IP, plage d’adresses IP ou encore d’autres caractéristiques de la requête du client qui ont été capturées dans des variables d’environnement.

Le premier argument est toujours from. Les arguments suivants peuvent prendre 3 formes différentes :

  • Si Allow from all est spécifié, alors tout le monde est autorisé, dans le cadre de la directive Allow, c’est à dire qu’il faudra prendre en compte la directive Deny et l’ordre spécifié par Order, mais ceci est expliqué plus haut.
  • Pour autoriser l’accès au serveur à des hôtes ou à des groupes d’hôtes on peut le faire en utilisant différents formats qui sont décrits en détail (en Anglais) ici.
  • Le dernier format possible est celui qui se base sur les variables d’environnement. C’est aussi expliqué en détail (en Anglais) ici.

Deny from all|host|env=env-variable [host|env=env-variable] ...

La directive Deny spécifie qui peut accéder à une zone du serveur.

L’accès peut être contrôlé par nom d’hôte, adresse IP, plage d’adresses IP ou encore d’autres caractéristiques de la requête du client qui ont été capturées dans des variables d’environnement.

Les arguments sont identiques à ceux décrit pour la directive Allow.

Pour plus de détails, vous pouvez le lire en Anglais ici.

Options [+|-]option [[+|-]option] ...

La directive Option décrit quelles sont les possibilités offertes au serveur pour un répertoire donné.

Option peut être mis à :

  • None : dans ce cas, aucune des possibilités supplémentaires n’est activée
  • All : toutes les possibilités supplémentaires sont actives sauf MultiViews. C’est la configuration par défaut.
  • ExecCGI : L’éxécution des scripts CGI (en utilisant le module mod_cgi) est autorisée. Le serveur suivra les liens symboliques de ce répertoire. Malgré le fait que le serveur suivra les liens symboliques de ce répertoire, cela ne change pas le nom du répertoire utilisé pour appliquer les directives dans les sections <Directory>.
    Notez que cette option est ignorée si elle est dans une section <Location> (mais c’est un peu hors sujet ici).
  • Includes : les inclusions côté serveur (en utilisant le module mod_include) sont autorisées.
  • IncludesNOEXEC : les inclusions côté serveur (en utilisant le module mod_include) sont autorisées, mais les commandes #exec et #exec cgi sont interdites.
    Il est toujours possible d’inclure en utilisant #include, des scripts virtuels CGI à partir de répertoires ScriptAliased (mais c’est un peu hors sujet ici).
  • Indexes : Si l’URL de la requête correspond à un répertoire, et qu’il n’y a aucun DirectoryIndex (par exemple ni de index.html, ni de index.php) dans ce répertoire, alors le module mod_autoindex renverra un listing formatté du répertoire.
  • MultiViews : Les contenus negotiés "MultiViews" sont autorisés en utilisant le module mod_negotiation.
  • SymLinksIfOwnerMatch : Le serveur ne suivra les liens symboliques que si l’id de l’utilisateur qui possède le répertoire – ou fichier – destination est le même que celui du lien.
    Notez que cette option est ignorée si elle est dans une section <Location> (mais c’est un peu hors sujet ici).

Normalement, si on applique plusieurs Options dans un répertoire, c’est la directive qui est la plus spécifique au répertoire qui est appliquée. Les autres Options sont ignorées. Les autres Options ne sont pas fusionnées.

Néanmoins, si, dans une directive Options, toutes les options qui suivent sont précédées par un signe + ou -, les deux Options sont fusionnées. Dans ce cas, n’importe quelle option précédée par un + est ajoutée aux options actives, et n’importe quelle option précédée par un – est retirée des options actives.

Regardez l’exemple (en Anglais) ici.

Notez bien encore une fois que si on ne précise pas la directive Options, la valeur All est appliquée.

Authname : à quoi ça sert ?

Domaine d’autorisation à utiliser lors de l’authentification HTTP. Cette directive applique le domaine d’autorisation à utiliser pour un répertoire donné.

Le domaine d’autorisation est affiché au client pour qu’il sache quel identifiant et quel mot de passe envoyer. AuthName prend un seul argument.

Si le domaine contient des espaces il doit être entouré par des guillemets.

Pour fonctionner, il doit être obligatoirement accompagné par les directives AuthType et Require, et éventuellement d’autres directives telles que AuthUserFile et AuthGroupFile.

Par exemple:

AuthName "Top Secret"

La chaine donnée par AuthName est ce qui va apparaître dans la fenêtre demandant le mot de passe de la plupart des browsers Internet.

Attention !

Si jamais vous ne mettez pas d’espaces dans la directive AuthName, alors il ne faut pas mettre de guillemets.

Par exemple:

AuthName "Top Secret"

Et :

AuthName Secret

sont des exemples corrects.

Mais ceci ne fonctionnera pas :

AuthName "Secret"

… cela peut, comme cela me l’a fait, faire perdre des heures entières…

Le module mod_rewrite

Apache se souvient des modèles, ou groupes passés dans les règles de réécriture, et on peut les rappeler grâce à la directive $N, avec (0 <= N <= 9).

Apache se souvient aussi des derniers ordres passés dans les conditions de réécriture, et on peut les rappeler grâce à la directive %N, avec (0 <= N <= 9).

Un exemple concret :

  1. RewriteCond %{HTTP_HOST} ^(www\.)+mamemeamoi\.(com|fr) [NC]
  2. RewriteCond %{REQUEST_URI} ^(.*)\.php$ [NC]
  3. RewriteRule ^/(.*) /$1?IDP=mameme [PT,QSA,S=4]

Traduit en clair, cela signifie :

  1. Si on vient ici à partir d’une adresse telles que www.mamemeamoi.com ou encore www.mamemeamoi.fr voire mamemeamoi.fr alors c’est bon on continue les conditions pour la règle à venir
  2. Si on demande à voir une page qui se termine par php alors c’est bon on continue les conditions pour la règle à venir
  3. Si on est arrivé jusqu’ici c’est que toutes les conditions ont été validées => on applique la règle qui est, traduite en Français :
    1. ^/(.*) /$1?IDP=mameme : on ajoute à l’URI, quelle qu’elle soit, les paramètres IDP=mameme ;
    2. Directive [PT] : on applique cette URI en interne de manière à faire croire à tout ce qui suit, y compris une fois que les règles de réécriture sont terminées, que c’est vraiment cette adresse qui a été demandée, donc les autres modules agiront aussi en conséquence ;
    3. Directive [QSA] : sur l’URI appliquée, on y fait suivre les paramètres qui se trouvaient après le ?, les paramètres _GET en php. Par exemple si on a demandé /t.php?i=3, on se retrouve avec l’URI finale /t.php?i=3&IDP=meme, alors que sans la directive QSA, on se retrouve avec l’URL finale /t.php?IDP=meme ;
    4. Directive [S=4] : on demande de sauter les 4 règles de réécriture qui suivent, et on appliquera celles qu’il y a après (s’il y en a).

Maintenant, voyons si on avait changé la règle de réécriture par :

  1. RewriteCond %{HTTP_HOST} ^(www\.)+mamemeamoi\.(com|fr) [NC]
  2. RewriteCond %{REQUEST_URI} ^(.*)\.php$ [NC]
  3. RewriteRule ^/(.*) /%1%2/$1

Regardez bien : il y a le sigle %1 mais aussi le sigle $1. En réalité le %1 est remplacé par ce qu’il y a dans les parenthèses rencontrées dans la condition de réécriture. Et en partant de la première condition ! A l’inverse, le $1 est remplacé par ce qu’il y a dans les parenthèses rencontrées dans la règle de réécriture. Ainsi si on demande l’URI http://www.mamemeamoi.com/popo.php, elle sera transformée en http://www.com/popo.php, et si on demande l’URI http://mamemeamoi.com/popo.php, elle sera transformée en http://com/popo.php. Ce qui ne sert à rien d’autre que de montrer un exemple. Mais imaginez ce que vous pouvez faire !