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Sam Agnew bidouille le bon vieux Zelda à la PyCon 2017

Je vous laisse découvrir qui est Sam Agnew, mais dans la vidéo :

  • il fait un peu de LUA pour hacker et analyser le code de Zelda ;
  • il met en place le fait de discuter entre twitter et le code qui écrit en direct dans Zelda ;
  • cela écrit en direct dans Zelda pendant qu’on joue !

Enorme. Et en plus vous verrez du code sur comment lire les notifications twitter en quelques lignes de Python

Django / jQuery / Select2 / autocomplete

Voici un tutoriel sur quelque chose qui m’a pris plusieurs jours à réaliser « proprement » et encore, ça n’est pas si propre, mais c’est le mieux que je puisse faire actuellement, en termes de rapport « propreté / temps passé » raisonnable.

Voici l’idée : je veux qu’on puisse commencer à taper quelques lettres dans un champ, et que ce dernier aille demander en AJAX/JSON si jamais il y a des tags « connus ». Si c’est le cas, le retour renvoie une liste, qui s’ouvre, et l’utilisateur peut choisir dans cette liste en descendant avec les flèches. S’il n’y a aucun retour, l’utilisateur peut aller au bout, et envoyer son formulaire, et c’est là que la magie intervient : plus tard, s’il revient sur le formulaire, il pourra taper quelques lettres, et on lui proposera le champ en question ! Mieux ! Il peut séparer les champs par une virgule, et donc taper plusieurs choix. Exactement comme lorsqu’on commence à entrer le nom d’un destinataire sur gmail. La classe non ?

J’ai voulu faire cela pour plein de tags, mais le client pour lequel je faisais cela n’a pas réellement compris l’intérêt et m’a demandé de faire une liste de choix « fixes » que l’utilisateur peut cocher. Bref, no comment.

Donc voici comment j’ai procédé (je ne dis pas que c’est la meilleure façon, il y en a sûrement d’autres, mais vous pouvez vous en inspirer) :
– création d’un modèle Tag qui a la langue (selon les langues, pas le même Tag) :
– dériver un type de champ de base Django forms.TypedChoiceField afin de permettre une liste de choix, mais qui sera valide de deux manières : il faut surcharger les méthodes qui convertissent les valeurs de retour de ce champ, afin :
    – soit d’essayer de lire une liste d’entiers, séparés par des virgules, qui sont les ids des champs,
    – soit pour chaque champ qui ne peut pas être converti en entier, appeler une méthode « custom_tag« , qui va ajouter le tag en base de données puis renvoyer un entier = pk du tag ajouté
– créer un Widget custom dans lequel on passera une classe spéciale destinée au JavaScript qui recherchera cette classe
– en JavaScript (mon ami de toujours, qui fait que je passe 20% du temps sur Django à m’amuser et 80% du temps sur l’habillage Web à rager et/ou bidouiller), faire une routine qui va chercher les widgets définis au-dessus et y appliquer le select2 tel que défini dans la documentation
– faire une vue destinée de recherche qui prend un paramètre, et renvoie les résultats trouvés, c’est pour remplir les demandes d’AJAX de select2. Elle doit renvoyer un tableau « résultat » et une variable « total » qui est simplement le « length » de « résultat ».

C’est tout… enfin tout… on se comprend !

Mais en pratique, une fois que tout est mis en place, il suffit de déclarer dans n’importe quel formulaire un champ ainsi, et on aura un champ entièrement dynamique, qui s’auto-alimentera avec le temps. Extrêmement pratique :


    a = _("Emails:")
    emails = TagTypedChoiceField(
        label=a, required=False,
        custom_tag=add_tag_to_languages,
        widget=Select2Widget(attrs={
            'title': a,
            'placeholder': _("type an email"),
            'multiple': 'multiple',
            'data-select2-json': reverse_lazy(
                'co_branding_json_tags_emails',
                kwargs={'company': 'ubisoft'}),
            'class': 'form-control form-control select2'}),
        error_messages=e,
        choices=self.get_list_tags(Tag.TYPE_EMAIL))

Python : on n’arrête jamais d’apprendre….

J’avais rendu compatible Python 3 + dernière version de Django authomatic, un outil qui gère la connexion avec plein d’API, sachant que les plus importantes sont google et facebook.

J’avais fait ce code :

    @property
    def params(self):
        # (!) Olivier Pons ! REQUEST removed
        a = QueryDict('', mutable=True)
        a.update(self.request.GET)
        a.update(self.request.POST)
        retour = {}
        for key, value in a.iterlists():
            if len(value) > 1:
                retour[key] = value
            else:
                retour[key] = value[0]
        return retour

J’étais tout content et tout fier de le partager. Ils ont écrit « problème corrigé ».
Et leur solution :

    @property
    def params(self):
        params = {}
        params.update(self.request.GET.dict())
        params.update(self.request.POST.dict())
        return params

J’ai encore plein de choses à apprendre en Python on dirait…

Tiens tiens… Python vs Php…

Depuis plus de quinze ans, j’essaie d’expliquer que des fontes grosses, claires et visibles sont plus efficaces que tout le reste et le Web est allé dans ce sens il y a à peine quinze ans…

Depuis plus de dix ans, je prédis que la domotique va devenir extrêmement importante et omniprésente, et on commence à peine à parler d’objets connectés…

Il y a quinze ans j’ai eu un pressentiment très fort avec Php et j’ai écrit énormément de choses avec jusqu’à acquérir un bon niveau… car je savais que Php était l’avenir !

…jusqu’à il y a cinq ans où j’ai bien senti que tout ralentissait… Je me suis penché sur Python / Django, et j’ai eu le même enthousiasme qu’avec Php il y a quinze ans. C’est pas tous les jours qu’on a ça ! Bref. Tout ça pour dire que :

Python dépasse pour la première fois Php en nombre total de questions sur Stackoverflow.

J’avais eu un entretien de prestation pour Symfony chez… je ne cite pas, mais ils se reconnaîtront pour la description que je fais ensuite : j’avais eu le malheur de leur expliquer que non seulement Symfony c’est une usine à gaz, mais en plus qu’il était dépassé et que Django plus Python était mieux à tous les niveaux. Que n’avais-je pas dit, quel sacrilège ! Mais bon, les deux CTOs ne connaissaient même pas LoL alors que là aussi je prédis depuis plus de cinq ans qu’il y a de plus en plus d’argent à se faire dans le monde des claviers / et du gaming…

J’aimerais bien revoir ces deux CTOs… pour voir s’ils me riraient encore au nez comme ils l’avaient fait… comme si j’étais le dernier des crétins… mais la nature humaine étant ce qu’elle est, il est toujours très difficile – voire impossible pour certains – de dire humblement : « j’avoue, je m’étais trompé »… peut-être qu’ils en seraient capables, je ne les connais pas assez pour m’avancer.

Bref : j’ai toujours prédit les bonnes tendances : Delphi à l’époque, puis Php, puis des concepts comme les commandes de repas en lignes, et maintenant Python et je ne me suis jamais trompé en 25 ans… et hop, une de plus !

J’ai encore une autre grosse tendance pour laquelle je suis sûr que c’est l’avenir, et je n’en parle pas car je suis en train de développer une application dessus… il y a bien sûr une interaction avec un site développé en Python / Django, bien sûr !

Bonne journée à tous 🙂

Linux : compilation de Python en local

A l’IUT d’Aix en Provence, tous les ordinateurs sont gérés à distance, et sous Linux, aucune possibilité d’installer un logiciel.
Par contre, il est possible de compiler en local !

Compilation Python

Récupérez les dernières sources sur le site officiel.
Puis allez dans le dossier source et tapez :

./configure --prefix=$HOME/python

Puis, si tout s’est bien passé = pas de message d’erreur :

make && make install

A partir de là, sous PyCharm, précisez le chemin Python qui correspondra à votre $HOME/python et précisez que vous voulez installer les packages dans le répertoire de l’utilisateur courant (une case à cocher).

Et voilà : vous aurez un serveur Web Python et pourrez développer et installer tous les packages et librairies que vous voulez !

From Django/Python to NodeJS. Une année après : from NodeJS to Django/Python

Tiens, un blog d’un geek qui explique pourquoi il est passé de python à NodeJS.

Why I’m switching from Python to NodeJS

Ah j’oubliais le plus important : un an après avoir utilisé nodejs en production :

After a year of nodejs in production: back to Python

Au moins ça vient d’un développeur talentueux qui a bossé jour et nuit sur du NodeJS pendant toute une année et il sait bien de quoi il parle.

Spoiler :

  • Easy to learn, impossible to master
  • Good luck handling errors: You’ll need to double your client invoices to makeup for debug time
  • Would I recommend it for large-scale products? Absolutely not.

Traduction de ce qui importe le plus : votre client devra payer le double pour le même projet : développement + autant de temps pour déboguer.

Je vous laisse faire votre propre expérience, moi j’ai la mienne qui se rapproche assez de ces billets de blog.

Django : créer un checkbox multiple choice avec bootstrap

Je me sers de cet habillage ici.

C’est, en gros, une « surcharge » de bootstrap avec quelques composants en plus.

Seulement j’aurais aimé avoir une sélection de plusieurs choix = cases à cocher qui soit « compatible » avec cet habillage.
Je n’aurais jamais cru que c’était aussi simple.
En fait Django a généralisé plein d’affichages HTML à tel point qu’il suffit de faire du pas à pas et de regarder ce qu’il fait pour comprendre.
Même le rendu par « item » de chaque « Renderer » est surchargeable. Donc voici le code qui prend… 10 lignes, et qui réhabille totalement le rendu des cases à cocher :

from django.forms import CheckboxSelectMultiple
from django.forms.widgets import ChoiceFieldRenderer, \
    CheckboxChoiceInput

class BootstrapChoiceFieldRenderer(ChoiceFieldRenderer):
    choice_input_class = CheckboxChoiceInput
    outer_html = '<div{id_attr}>{content}</div>'
    inner_html = '<div class="checkbox">'
                 '{choice_value}{sub_widgets}'
                 '</div>'

class CheckboxSelectMultipleBootstrap(CheckboxSelectMultiple):
    renderer = BootstrapChoiceFieldRenderer

Django : comment changer un label de fieldset dynamiquement

Voici ma classe :

class GameAdmin(admin.ModelAdmin):
    fieldsets = (
        (None, {
            'fields': (('name', 'number_of_players'), )
        }),
        (_(u'Validity'), {
            'classes': ('collapse',),
            'fields': ('date_v_debut', 'date_v_fin')
        }),
    )
    inlines = (GamePersonsInline,)

Mon problème est que je voulais changer dynamiquement 'Validity' afin de montrer soit, si le jeu n’était plus valide, soit s’il était toujours en cours.
L’idée est que s’il a une date de fin de validité, c’est que le jeu n’est plus en cours.

Voici la solution complète, extrêmement simple, et qui me permet sans avoir à déplier le groupe « dates de validité », de voir si la partie n’est plus en cours :

class GameAdmin(admin.ModelAdmin):

    def get_fieldsets(self, request, obj=None):
        fieldsets = super(GameAdmin, self).get_fieldsets(
            request, obj)
        retour = [list(x) for x in fieldsets]
        if obj.date_v_fin:
            retour[1][0] = _(u'Expired: {}').format(
                obj.date_v_fin.strftime('%Y-%m-%d %H:%M:%S'))
        else:
            retour[1][0] = _(u'Running!')
        return retour

    fieldsets = (
        (None, {
            'fields': (('name', 'number_of_players'), )
        }),
        (_(u'Validity'), {
            'classes': ('collapse',),
            'fields': ('date_v_debut', 'date_v_fin')
        }),
    )

Après c’est vrai, il y a une chose de codée en dur, le [1][0], mais je ne voyais pas d’autre solution.

Django : Not naive datetime (blah) (tzinfo is already set)

Django a une manière de gérer la date et l’heure de façon très pratique… encore faut-il la comprendre !

Il y a la date et l’heure qui prend en compte le fuseau horaire.
Imaginez qu’un type en Chine envoie une date et une heure avec le fuseau horaire de Chine sur votre serveur, via un formulaire Web.
Le plus pratique est donc d’enregistrer au format UTC = 0 décalage horaire en se souvenant que l’heure est basée sur le fuseau de Chine.
Comme ça, si un Français demande cette heure, hop, il voit que c’est pour un fuseau +1 (ou +2 selon la saison) et fait le calcul tout seul.
Génial non ?

Seule chose à laquelle il faut faire attention : Python a son package datetime, et il y a une fonction now() qui n’est pas la même que la fonction now() de Django !

Donc si vous voulez enregistrer une date « style Django », il faut faire cet import :

from django.utils.timezone import now

Ensuite, vous pourrez, par exemple, faire des différences de secondes qui fonctionneront :
def is_expired(self, nb_seconds):
    return (now()-self.date_last_update).total_seconds() > nb_seconds

(Attention au code précédent : deux choses : le now() qui doit être importé comme je l’ai dit, et total_seconds() auquel il faut faire attention, car il y a une propriété seconds qui ne fait pas du tout la même chose….)

et surtout ne pas faire from datetime import datetime

Si vous faites comme moi et faites le mauvais import, l’heure ne sera pas « recentrée » à fuseau + 0 afin que tout le monde puisse la lire !

Django : créer un many-to-many self-referencing double way !

Je vous explique, et c’est bien plus facile en français en fait 😉
Je voulais mettre en place une relation style facebook mais en plus évolué : une personne peut avoir une ou plusieurs personnes ami(e)(s). Seulement, on ne gère qu’un seul type de relation par personne. Par exemple, Olivier est ami proche avec Elsa. Déjà, cela implique qu’Elsa est amie proche avec Olivier. Donc, il faut imaginer une table qui aura une relation qui va s’auto-référencer, via une table intermédiaire dans laquelle on précisera le type de relation.

Ce n’est pas très dur à imaginer :

Personne <-> PersonneRelation.

Déclaration de Personne :

class Personne(BaseModel):
    user = models.ForeignKey(User)
    relations = models.ManyToManyField('self',
                                       through='PersonneRelation',
                                       symmetrical=False)

Maintenant, là où le problème se pose c’est qu’au moment de l’ajout d’une relation dans un sens, par exemple mari femme, il faut que la relation soit aussi ajoutée dans l’autre sens, à la fois pour des questions de performance, mais aussi pour des questions d’affichage (« Simon est le mari de Arlette » mais dans l’autre sens, « Arlette est la femme de Simon », on constate que les phrases sont totalement différentes… et quand c’est mari femme, on peut imaginer ne pas se compliquer l’existence en regardant dans si la personne est un homme ou une femme et en déduire le sens, mais si jamais c’est une relation maître – élève ? HEIN ? COMMENT ON FAIT ? Si c’est un formateur qui forme des adultes ? HEIN ? ON DIT QUOI LA ? On fait moins le malin d’un coup HEIN ! Oui bon ok il faut que je décompresse un peu…). Donc l’idée est (1) de définir les relations possibles en dur (vous pourrez très facilement faire évoluer cela en une relation supplémentaire vers une table qui définit le type de relation et vous n’aurez plus de limites en termes de types de relations possibles, mais ce qui suit est déjà assez long à expliquer, je ne vais pas en plus l’alourdir avec du code supplémentaire) et de (2) gérer au moment où on insère un nouvel enregistrement : si jamais la relation opposée n’est pas encore présente, on l’ajoute. Ah. J’oubliais le (3) modifications = appliquer la même de l’autre côté et suppression : supprimer l’autre côté aussi.

Stop bullshit, du code :

@python_2_unicode_compatible
class PersonneRelation(BaseModel):

    TYPE_AMI = u'0'
    TYPE_CONNAISSANCE = u'1'
    TYPE_PARENT_ENFANT = u'2'
    TYPE_MARI_FEMME = u'3'
    TYPE_PROFESSEUR_ELEVE = u'4'
    TAB_TYPES = {
        TYPE_AMI: _(u'friend'),
        TYPE_CONNAISSANCE: _(u'relationship'),
        TYPE_PARENT_ENFANT: _(u'parent > child'),
        TYPE_MARI_FEMME: _(u'husband <> wife'),
        TYPE_PROFESSEUR_ELEVE: _(u'teacher > student'),
    }
    TAB_TYPES_REVERSE = {
        TYPE_AMI: _(u'friend'),
        TYPE_CONNAISSANCE: _(u'relationship'),
        TYPE_PARENT_ENFANT: _(u'child > parent'),
        TYPE_MARI_FEMME: _(u'wife <> husband'),
        TYPE_PROFESSEUR_ELEVE: _(u'student > teacher'),
    }
    type_relation = models.CharField(max_length=1,
                                     choices=[(a, b) for a, b in
                                              list(TAB_TYPES.items())],
                                     default=TYPE_AMI)
    src = models.ForeignKey('Personne', related_name='src')
    dst = models.ForeignKey('Personne', related_name='dst')
    opposite = models.ForeignKey('PersonneRelation',
                                 null=True, blank=True, default=None)
    is_reverse = models.BooleanField(default=False)

    def __str__(self):
        return _(u'n.{} {} --> {}').format(
                str(self.pk),
                self.TAB_TYPES[self.type_relation] if not self.is_reverse
                else self.TAB_TYPES_REVERSE[self.type_relation],
                str(self.dst))

    class Meta:
        verbose_name = _(u'Relation')
        verbose_name_plural = _(u'Relations')

@receiver(post_save, sender=PersonneRelation)
def signal_receiver(sender, **kwargs):
    created = kwargs['created']
    obj = kwargs['instance']
    if created and not obj.opposite:
        opposite = PersonneRelation(
            src=obj.dst, dst=obj.src, opposite=obj,
            type_relation=obj.type_relation, is_reverse=True)
        opposite.save()
        obj.opposite = opposite
        obj.save()
    elif not created and obj.type_relation != obj.opposite.type_relation:
        obj.opposite.type_relation = obj.type_relation
        obj.opposite.save()

Vous remarquerez que j’ai vraiment réindenté le code pour qu’il reste lisible ici !

J’espère qu’il vous servira !

Python : batteries included.
Django : La Plateforme de développement Web pour les perfectionnistes sous pression.