Mots-clé : Yamaha DGX 630

Pianos numériques : le Casio LK230 et du Yamaha DGX 630

Voilà mon objectif d’origine : m’amuser rapidement avec le piano.
J’ai commencé, je voulais des touches lumineuses, uniquement pour apprendre « visuellement » sans me poser trop de questions.

http://www.casio-europe.com/fr/emi/specials/keylighting/

Et puis j’ai vu le LK230

http://www.casio-europe.com/fr/emi/lightguided/

J’ai commencé un peu à jouer et là beurk au bout de deux jours j’en pouvais plus, parce que le système d’apprentissage est qu’il joue l’intégralité de la chanson avant que vous puissiez essayer. Complètement inefficace comme méthode. Et le second truc très gênant c’est que les touches ne sont pas sensibles. C’est à dire que si vous tapez lentement ou vite, le son qui sort est exactement le même. Je l’ai ramené au vendeur et j’ai pris le modèle au dessus : le LK270.
Là, la méthode est beaucoup plus « cohérente », avec vraiment les chansons découpées en morceaux et tant que vous n’avez pas joué le morceau correctement vous recommencez.
Après avoir appris 4-5 chansons, je commence à m’en lasser, parce que sur tout le répertoire (152), il n’y en a qu’une trentaine de vrai piano (quand j’entend « vrai piano » c’est que vous pouvez jouer tout seul, il n’y a pas besoin d’accompagnement), le reste c’est du synthé, de l’orgue, bref, des airs connus mais pas de piano seul. Et sur la trentaine restant sur les 152, il ne faut pas rêver beaucoup sont très difficiles voire injouables : il y a même 4 chansons pur piano catégorie « E » sachant que débutant = « A » et « E » = limite impossible (avec mes longs doigts j’arrive à faire certaines notes que je pense sincèrement impossibles chez les personnes qui ont des petites mains, donc ces chansons sont à éliminer d’office chez la majorité des gens).
Je vais donc chez le marchand, j’achète un livre « chansons connues adaptées pour piano » (2-3 chansons) et j’arrive à la maison et que vois-je ? Bah je constate que j’y comprends rien. Oui je suis un gros nOOb du piano !

Je retourne chez le marchand, j’achète un livre d’apprentissage : « Le piano pour les nuls ». Très bien, très marrant, très didactique, bref, je commence à apprendre le solfège petit à petit. Et puis je comprends les notes, et là que vois-je ?

Errrrg ! Le piano ne fait que 61 touches ! Tous les pianos classiques font 88 touches ! Donc : on ne peut jouer rien d’autre que les partitions + chansons d’origine du piano, ou bien, il faut se casser la tête à « adapter » les autres chansons qu’on peut récupérer sur Internet.

Alors vraiment je m’en tape de leur pub aussi stupide qu’inutile : l’arpégiateur, l’éditeur de rythme, le Music Challenge (il faut l’avoir essayé pour voir à quel point ça sert à… rien), bref, plein de trucs inutiles quand on veut jouer du piano et que du piano (quand on lit « La musicothèque contient 305 préréglages « One Touch » inspirés de morceaux pop rock populaires. » c’est inutile de mon point de vue, je veux pas chanter de l’Oasis ou du Blur hein…).

Bon bref : je retourne au magasin de musique, et j’essaie les pianos, ça fait 4-5 fois que je m’arrête et que j’essaie… Et vraiment, je peux de moins en moins supporter mon piano. Pourtant je l’ai payé dans les 300 euros…
Disons que le prix minimum d’un piano correct, d’après ce qu’il me semble, tourne autour de 500-600 euros neuf, peut-être moitié prix d’occasion…

Voilà mes conseils de gros débutant : ce à quoi il faut faire attention :

  • les touches lumineuses, ça n’est qu’un argument commercial, en pratique c’est très bien au début mais on s’en lasse vite, donc n’y faites pas attention (ça aurait été super si (1) le piano avait 88 touches, (2) il y avait d’autres musique « pur piano » à récupérer sur Internet) ;
  • 88 touches ;
  • une méthode d’apprentissage correcte dans le piano si vous voulez apprendre (il faut se renseigner) ;
  • des touches « sensibles » (minimum 2 niveaux de sensibilité + aucune sensibilité = total de 3 niveaux minimum) ;
  • l’éclairage : si l’écran de votre piano est un LCD ancien (comme les vieux jeux électroniques), il faut être sûr d’avoir un bon éclairage indirect, sinon, comme moi, avec une seule et unique lampe au plafond, c’est vraiment gênant et il faut un écran retro-éclairé ;
  • enfin la qualité des touches : fais des tests chez les marchands, essayez une fois, partez, revenez le lendemain, ré-essayez, et faites ça 2-3 jours. A la fin vous réaliserez quel est le piano sur lequel vous avez envie de jouer. Je ne parle pas de rester sur des grands pianos trop chers qu’on ne peut pas s’offrir, mais vraiment juste parmi ceux qu’on peut se payer : c’est pas forcément le plus cher qu’on apprécie le plus… et si on achète un piano qui n’a même pas le minimum voulu, vous allez finir comme moi… à savoir… un peu dégoûté…


Avec du recul, si j’avais su, j’aurais investi 600 euros quitte à payer en plusieurs fois, parce que je suis loin d’être riche, pour une simple raison : à ce niveau de prix, pour le double du prix, vous avez bien plus que le double de la qualité. Un piano de 600 euros est incomparablement mieux qu’un à 300. Pour être plus explicite, la différence entre 600 et 1200 euros est bien plus faible (toujours de mon point de vue de gros gros débutant) qu’entre 300 et 600…