Utiliser Chrome pour imprimer / générer un PDF

Google Chrome a plein d’options cachées en ligne de commande, et parmi celles-ci, une option qui permet d’imprimer en PDF.
De plus, si, comme moi, vous ne voulez pas les numéros de pages / nom de fichier en haut et en bas, il vous faut ajouter l’option --print-to-pdf-no-header

google-chrome --headless --disable-gpu --run-all-compositor-stages-before-draw --print-to-pdf-no-header --print-to-pdf=Bureau/test.pdf file://Bureau/git_book.html

Et vous aurez votre fichier PDF qui sera généré ;

[0730/112224.164336:INFO:headless_shell.cc(615)] Written to file Bureau/test.pdf

JavaScript : comment surcharger console.log()

J’avais besoin de décaler mes log pour voir rapidement si j’étais, ou pas, à l’intérieur d’une fonction.

Eh oui, après plusieurs années, même si on peut faire des points d’arrêt, JavaScript est là pour répondre à des événements utilisateurs et autres… donc il ne faut souvent pas arrêter pendant l’exécution ou la visualisation d’une page Web… on n’a toujours pas d’autre choix que de faire le bon console.log() des familles qui fait que le développement est extrêmement ralenti…

Je me suis donc crée les fonctions log_in(), log() et log_out().
Ainsi, quand j’entre dans une fonction, j’appelle log_in(), et tous mes log() dans cette fonction seront décalés, ce qui fait que je vois immédiatement où sont appelés mes logs ! Ensuite, ne pas oublier de faire un log_out().

let logLevel = 0;
let log = function () {
    let args = Array.from(arguments);
    if (logLevel > 0) {
        args = [Array(logLevel).fill(' ').join('')].concat(args);
    }
    console.log.apply(null, args);
};
let log_in = function () {
    log.apply(null, arguments);
    logLevel++;
}, log_out = function (s) {
    if (logLevel>0) {
        logLevel--;
    }
    log.apply(null, arguments);
};

Django : comment vérifier si on est en mode debug dans le template

Vous trouverez l’information dans beaucoup de sites, et cela semble très simple : dans votre template, il suffit de faire :

{% if not debug %}Je suis en debug !{% endif %}

En réalité cela ne suffit pas.

Il faut dans votre fichier settings.py, configurer correctement les adresses IP’s qui précisent qu’on est / ou pas / en mode « développement » :

INTERNAL_IPS = ['127.0.0.1', ]

(Notez que ce code peut être largement optimisé et dépendant de l’environnement, par exemple j’ai fait un settings.py qui prend cela en compte)

Linux : comment monter un disque réseau automatiquement

Sous Mint, Lorsque mon PC démarre, je veux qu’il « monte » automatiquement mes disques et qu’il fasse quelques vérifications au passage (dossier existant etc).
Problème : il arrive parfois la même chose que sous Windows, à savoir que si le mount ne fonctionne pas, il faut le faire à la main.
J’ai donc essayé de suivre plusieurs tutoriels et la plupart disaient d’ajouter dans les tâches planifiées (« cronjob« ) une ligne qui commençait par @reboot.

Je ne sais pas pourquoi, mais sur ma version de Mint, il ne connaissait pas @reboot.

Après pas mal de recherches, voici ce que j’ai trouvé, et qui fonctionne parfaitement :

  • Éditer /etc/rc.local
  • Lui ajouter la ligne de commande que l’on veut faire

Donc mon fichier /etc/rc.local j’ai donc deux lignes de code :
/home/olivier/apply.config.perso.sh -f /home/olivier/boot.log
exit 0

(J’ai enlevé les commentaires très importants qu’il y a dans le fichier, à vous de les lire !)
Le code précédent signifie « lance le script /home/olivier/apply.config.perso.sh« .

Et je me suis fait mon script, soit /home/olivier/apply.config.perso.sh :

(Il prend en compte le paramètre « -f » pour préciser le fichier de sortie, comme cela je logue tout, on n’est jamais assez prudent).
# ----------------------------------------------
# command line options
# first save args to pass them later on to other scripts:
args=("$@")
while [ "$1" != "" ]; do
    case $1 in
        -f | --file ) shift
                                # test if output_filename starts with "-":
                                if [[ "$1" =~ ^-.* ]]; then
                                    usage
                                    exit
                                fi
                                # from that point on:
                                # direct all stdout and stderr to $1:
                                exec &>>$1
                                ;;
        -u ) # ignored here, for mount script (later in there)
                                ;;
        -h | --help ) usage
                                exit
                                ;;
        * ) usage
                                exit 1
    esac
    shift
done
echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Applying my own configuration..."
sudo -Hu olivier gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard delay 120
sudo -Hu olivier gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard repeat-interval 18
if mountpoint -q "/mnt/Olivier"; then
    echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Already mounted, nothing to do."
else
    delay=1
    while ! mountpoint -q "/mnt/Olivier"; do
        echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Trying to mount..."
        # re-pass the same arguments via "${args[@]}"
        /home/olivier/mount.diskstation.sh "${args[@]}"
        sleep $delay
        if [ "$delay" -gt 60 ]; then
            echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Couldn't mount! Too long! Exiting."
            exit 1
        fi
        delay=$((delay+5))
    done
    echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Successful mount."
fi
echo "`(date '+%Y.%m.%d-%Hh%Mm%Ss')` $filename > Done."

Explications :

Les deux ordres gsettings set org.cinnamon.settings-daemon.peripherals.keyboard modifient la vitesse de mon clavier (qui n’est, de base, pas assez rapide pour moi).

L’ordre /home/olivier/mount.diskstation.sh monte mon disque.

Ensuite je fais une boucle qui vérifie si mon « mount » est réussi ou pas : tant que ce n’est pas le cas, il attend un « compteur » qu’il augmente de 5s à chaque boucle, et tout ça au maximum 60 fois. Si vraiment il n’y arrive pas, il logue le problème et quitte.

Tout fonctionne parfaitement depuis maintenant 2 ans !

Django : faire des pages d’erreur sur mesure (404, 500, etc.)

Lorsque vous voulez faire des pages d’erreur sur mesure, c’est très simple… une fois que vous savez !
En effet, la documentation n’est pas très claire…

Voici un résumé de mon expérience, pour faire des pages d’erreur sur mesure (404, 500, etc.).
Il faut d’abord savoir que les erreurs sont des fonctions appelées (= vous ne pouvez pas le faire via les vues génériques).
Ensuite, la documentation donne un exemple, mais ce n’est pas assez.
Grâce aux raccourcis de Django, vous avez la fonction render() à laquelle vous pouvez passer un template et un contexte (= donc des variables).
Je me suis servi de cela pour créer un dictionnaire qui contient les erreurs, et les passer dans dans le contexte avec la clé title et content.


Voici le code des vues qui affiche une erreur « proprement » :

from django.shortcuts import render
from django.utils.translation import gettext_lazy as _
VIEW_ERRORS = {
    404: {'title': _("404 - Page not found"),
          'content': _("A 404 Not found error indicates..."), },
    500: {'title': _("Internal error"),
          'content': _("A 500 Internal error means..."), },
    403: {'title': _("Permission denied"),
          'content': _("A 403 Forbidden error means ..."), },
    400: {'title': _("Bad request"),
          'content': _("A 400 Bad request error means ..."), }, }
def error_view_handler(request, exception, status):
    return render(request, template_name='errors.html', status=status,
                  context={'error': exception, 'status': status,
                           'title': VIEW_ERRORS[status]['title'],
                           'content': VIEW_ERRORS[status]['content']})
def error_404_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 404)
def error_500_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 500)
def error_403_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 403)
def error_400_view_handler(request, exception=None):
    return error_view_handler(request, exception, 400)


Une fois les vues faites, il faut aller dans la déclaration principale de vos vues. Donc le fichier urls.py qui est la racine de votre projet. Si vous mettez le code ailleurs, il sera ignoré.

Dedans, déclarez vos fonctions qui gèrent les erreurs :

handler404 = 'app.views.errors.error_404_view_handler'
handler500 = 'app.views.errors.error_500_view_handler'
handler403 = 'app.views.errors.error_403_view_handler'
handler400 = 'app.views.errors.error_400_view_handler'

Et enfin, dans vos templates, créez un fichier errors.html dans lequel vous pouvez construire votre page HTML qui gère l’erreur « proprement », avec, en plus dans le contexte, les variables {{ title }} et {{ content }} qui affichent respectivement le titre et le détail de l’erreur.

Maintenant, comment, en mode « développement », tester ces pages ? Dans la pratique vous ne pouvez pas, car en mode développement, une erreur affiche les informations de déboguage, et pas vos pages !
La solution : faire une URL qui « simule » l’erreur. Exemple avec 404 : vous ajouter dans vos urls : path('404/', error_404_view_handler), et puis d’afficher votre URL adéquate, soit http://localhost:8000/404/ et vous verrez l’erreur !

Django >= 2.1 : comment faire une administration « sur mesure » et « proprement »

Comment faire simplement une interface d’administration pour le projet entier

Sur les versions de Django < 2.1, il était impossible de surcharger « correctement » l’administration.

  • Créez un fichier admin.py à la racine de votre projet (« à la racine », parce qu’il est « global » à tout le projet)
  • Mettez-y ce code:
    from django.contrib import admin
    class MyProjectAdminSite(admin.AdminSite):
        title_header = 'My project Admin'
        site_header = 'My project administration'

    Bien sûr, changez « MyProject » par le nom de votre projet…
  • Dans settings.py, remplacez 'django.contrib.admin' par 'my_app.apps.MyAppAdminConfig',
  • Dans le fichier apps.py de votre projet, soit my_project/my_app/apps.py, déclarez l’administration comme suit :

    from django.apps import AppConfig
    from django.contrib.admin.apps import AdminConfig
    class MyAppConfig(AppConfig):
        name = 'my_app'
    class MyAppAdminConfig(AdminConfig):
        default_site = 'admin.MyProjectAdminSite'

Quand utiliser __repr__ ou __str__ ?

Cette astuce vient de Dan Bader. Du code, rapidement :

# Émuler ce que fait la std lib :
>>> import datetime
>>> aujourdhui = datetime.date.today()
# Le résultat de __str__ doit être lisible = comme une chaîne :
>>> str(today)
'2017-02-02'
# Le résultat de __repr__ doit lever les ambiguïtés possibles :
>>> repr(today)
'datetime.date(2017, 2, 2)'
# L'interpréteur Python en ligne de commande
# utilise __repr__ pour inspecter les objets :
>>> today
datetime.date(2017, 2, 2)