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La fable du rameur et des barreurs

Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici une petite fable tirée d’ici.

Une firme japonaise et une société française décident de faire une course d’aviron. Les deux équipes s’entraînent dur. Les japonais gagnent avec plus d’un kilomètre d’avance. Les Français sont très affectés.

Leur management se réunit pour chercher la cause de l’échec. Une équipe d’audit constituée de seniors managers est désignée. Après enquête, ils concluent que l’équipe japonaise est constituée de huit rameurs pour un barreur, alors que l’équipe française a huit barreurs pour un rameur.

A la lecture de l’audit, le management décide de louer les services de consultants. Après avoir perçu d’énormes honoraires, ils rendent leur avis : l’équipe française doit avoir plus de rameurs et moins de barreurs. La structure de l’équipe française est donc réorganisée. Mais, comme personne ne veut devenir rameur, il est décidé de créer quatre postes de barreurs superviseurs, trois de barreurs super-intendants et un de barreur super-intendant assistant manager.

Les Français mettent aussi en oeuvre un système de stimulation pour encourager le seul rameur de l’équipe a travailler plus. Baptisé, « La qualité et le zéro défaut ».

Il repose sur des réunions, des dîners et une prime sur objectif pour le rameur. La course a lieu, et cette fois, les japonais gagnent avec 2 kilomètres d’avance.

Humiliée, la direction française licencie le rameur, stoppe la mise en chantier d’un nouvel aviron, vend le bateau et annule tout investissement.

Puis elle récompense les barreurs managers de leurs efforts en leur donnant le prix de la Performance.

Enfin, elle distribue l’argent économise par ces mesures de restriction a tous les directeurs seniors.

La loi sur le renseignement validée par le Conseil constitutionnel

Pour ce qui suit, vous pourrez trouver l’article ici :

Jeudi 23 juillet 2015, le Conseil constitutionnel a jugé conforme la loi qui ouvre la France à une surveillance de masse de ses citoyens.

L’excuse invoquée est : « renforcer la lutte contre le terrorisme ».

Comment peut-on avoir plus de dix huit ans et croire encore que nos politiciens actuels essaient vraiment de faire de la lutte contre le terrorisme ?
Réponse : c’est impossible.

Conclusion implicite : tous ceux qui sont « pour » cette loi, qui permet une surveillance de masse de ses citoyens, sont simplement pour la politique actuelle.

Personnellement, tant que la transparence sur les salaires, et toutes les primes, ainsi que tous les avantages de toutes les personnes au pouvoir ne seront pas mis à disposition sur Internet, comme c’est par exemple le cas en Suède, je serai contre toute politique, dont la fin est inévitablement d’avoir le pouvoir afin de faire ce que l’on veut, et non pas afin de servir les citoyens.

Actuellement, cette loi n’a qu’un seul effet : laisser la possibilité à notre gouvernement de censurer ce qu’il veut sous prétexte de « terrorisme ».

D’autres personnes, très compétentes en informatiques, râlent bien plus :

Ce que vous achetez, qui vous sautez, ce que vous aimez, votre état de santé, la stratégie de votre société, les gens avec qui vous tissez des contacts…bref tous vos petits secrets, y compris les plus moches seront enregistrés et catalogués, pour vous être ressorti à n’importe quel moment, y compris dans plusieurs années.

Hadopi. Quelle honte, l’état Français.

C’est toujours mieux de réprimer que de trouver une méthode positive qui pourrait rémunérer les ayant-droits.
Quelle honte.
Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet
Premier avertissement – Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)
Dossier n° 9 24 297 0 0 1Date : 11 septembre 2013
En tant que titulaire d’un abonnement à internet, vous êtes légalement responsable de l’utilisation qui en est faite. L’obligation de surveillance de cet accès est prévue par l’article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle.
Les faits constatés ont été commis avec le(s) logiciel(s)/protocole(s) BitTorrent, depuis l’adresse IP 7.2.1.16   attribuée à votre connexion par votre fournisseur d’accès à internet Free SAS / ProXad.

Le téléchargement illégal, appelé couramment « piratage », prive les créateurs de leur rétribution et représente un danger pour l’économie du secteur culturel. Pour vous aider à identifier les sites internet proposant des contenus légaux et à préserver le développement du secteur culturel, vous pouvez découvrir l’ensemble des offres labellisées par l’Hadopi sur le site internet www.pur.fr .

Il vous est recommandé de prendre sans délai toutes mesures utiles pour éviter une nouvelle atteinte au droit d’auteur. A cette fin, vous pouvez consulter les fiches pratiques « usage et internet », disponibles sur le site internet de l’Hadopi : www.hadopi.fr/ressources/fiches-pratiques qui vous apporteront notamment des informations pour sécuriser votre ligne. Vous pouvez également vous rapprocher de votre fournisseur d’accès à internet.

Si, malgré les avertissements de l’Hadopi, votre accès à internet était à nouveau utilisé pour des mises en partage ou des téléchargements illégaux, vous pourriez, à l’issue de la procédure suivie devant l’Hadopi, être poursuivi(e) devant le tribunal de police pour contravention de négligence caractérisée. Vous risquez alors une amende d’un montant maximum de 1500 € (article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle). Retrouvez toute information utile sur www.hadopi.fr/acces-au-formulaire-reponse-graduee-jai-recu-un-mail.

Vous avez la possibilité de demander des précisions sur le contenu des œuvres qui ont été téléchargées ou offertes en partage et de formuler des observations, en contactant l’Hadopi :

  • Par voie postale :

Hadopi – Commission de protection des droits,

4 rue du Texel,

75014 Paris

  • Par téléphone au  09.69.32.90.90 (Appel non surtaxé)

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Mireille IMBERT-QUARETTA
Présidente de la Commission de Protection des Droits de l’Hadopi

 

 

Annexes
Code de la propriété intellectuelle
*Article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle :
« La personne titulaire de l’accès à des services de communication au public en ligne a l’obligation de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’une utilisation a des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou par un droit voisin sans l’autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu’elle est requise.
« Le manquement de la personne titulaire de l’accès à l’obligation définie au premier alinéa n’a pas pour effet d’engager la responsabilité pénale de l’intéressé, sous réserve des articles L. 335-7 et L. 335-7-1.
** Article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle
I.-Constitue une négligence caractérisée, punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait, sans motif légitime, pour la personne titulaire d’un accès à des services de communication au public en ligne, lorsque se trouvent réunies les conditions prévues au II :
1° Soit de ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès ;
2° Soit d’avoir manqué de diligence dans la mise en œuvre de ce moyen.
II.-Les dispositions du I ne sont applicables que lorsque se trouvent réunies les deux conditions suivantes :
1° En application de l’article L. 331-25 et dans les formes prévues par cet article, le titulaire de l’accès s’est vu recommander par la commission de protection des droits de mettre en œuvre un moyen de sécurisation de son accès permettant de prévenir le renouvellement d’une utilisation de celui-ci à des fins de reproduction, de représentation ou de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou par un droit voisin sans l’autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu’elle est requise ;
2° Dans l’année suivant la présentation de cette recommandation, cet accès est à nouveau utilisé aux fins mentionnées au 1° du présent II.

Données à caractère personnel
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*Horaire GMT : l’heure de Paris correspond à l’heure GMT +1h en hiver et +2h en été