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Hadopi. Quelle honte, l’état Français.

C’est toujours mieux de réprimer que de trouver une méthode positive qui pourrait rémunérer les ayant-droits.
Quelle honte.
Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet
Premier avertissement – Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)
Dossier n° 9 24 297 0 0 1Date : 11 septembre 2013
En tant que titulaire d’un abonnement à internet, vous êtes légalement responsable de l’utilisation qui en est faite. L’obligation de surveillance de cet accès est prévue par l’article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle.
Les faits constatés ont été commis avec le(s) logiciel(s)/protocole(s) BitTorrent, depuis l’adresse IP 7.2.1.16   attribuée à votre connexion par votre fournisseur d’accès à internet Free SAS / ProXad.

Le téléchargement illégal, appelé couramment « piratage », prive les créateurs de leur rétribution et représente un danger pour l’économie du secteur culturel. Pour vous aider à identifier les sites internet proposant des contenus légaux et à préserver le développement du secteur culturel, vous pouvez découvrir l’ensemble des offres labellisées par l’Hadopi sur le site internet www.pur.fr .

Il vous est recommandé de prendre sans délai toutes mesures utiles pour éviter une nouvelle atteinte au droit d’auteur. A cette fin, vous pouvez consulter les fiches pratiques « usage et internet », disponibles sur le site internet de l’Hadopi : www.hadopi.fr/ressources/fiches-pratiques qui vous apporteront notamment des informations pour sécuriser votre ligne. Vous pouvez également vous rapprocher de votre fournisseur d’accès à internet.

Si, malgré les avertissements de l’Hadopi, votre accès à internet était à nouveau utilisé pour des mises en partage ou des téléchargements illégaux, vous pourriez, à l’issue de la procédure suivie devant l’Hadopi, être poursuivi(e) devant le tribunal de police pour contravention de négligence caractérisée. Vous risquez alors une amende d’un montant maximum de 1500 € (article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle). Retrouvez toute information utile sur www.hadopi.fr/acces-au-formulaire-reponse-graduee-jai-recu-un-mail.

Vous avez la possibilité de demander des précisions sur le contenu des œuvres qui ont été téléchargées ou offertes en partage et de formuler des observations, en contactant l’Hadopi :

  • Par voie postale :

Hadopi – Commission de protection des droits,

4 rue du Texel,

75014 Paris

  • Par téléphone au  09.69.32.90.90 (Appel non surtaxé)

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Mireille IMBERT-QUARETTA
Présidente de la Commission de Protection des Droits de l’Hadopi

 

 

Annexes
Code de la propriété intellectuelle
*Article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle :
« La personne titulaire de l’accès à des services de communication au public en ligne a l’obligation de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’une utilisation a des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou par un droit voisin sans l’autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu’elle est requise.
« Le manquement de la personne titulaire de l’accès à l’obligation définie au premier alinéa n’a pas pour effet d’engager la responsabilité pénale de l’intéressé, sous réserve des articles L. 335-7 et L. 335-7-1.
** Article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle
I.-Constitue une négligence caractérisée, punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait, sans motif légitime, pour la personne titulaire d’un accès à des services de communication au public en ligne, lorsque se trouvent réunies les conditions prévues au II :
1° Soit de ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès ;
2° Soit d’avoir manqué de diligence dans la mise en œuvre de ce moyen.
II.-Les dispositions du I ne sont applicables que lorsque se trouvent réunies les deux conditions suivantes :
1° En application de l’article L. 331-25 et dans les formes prévues par cet article, le titulaire de l’accès s’est vu recommander par la commission de protection des droits de mettre en œuvre un moyen de sécurisation de son accès permettant de prévenir le renouvellement d’une utilisation de celui-ci à des fins de reproduction, de représentation ou de mise à disposition ou de communication au public d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou par un droit voisin sans l’autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu’elle est requise ;
2° Dans l’année suivant la présentation de cette recommandation, cet accès est à nouveau utilisé aux fins mentionnées au 1° du présent II.

Données à caractère personnel
Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (articles 39 et 40)
Les données à caractère personnel recueillies par la Commission de Protection des Droits de l’Hadopi sont enregistrées dans le
« système de gestion des mesures pour la protection des œuvres sur Internet ». Vous bénéficiez d’un droit d’accès et d’un droit de rectification de ces données.
Si vous souhaitez exercer ces droits vous pouvez écrire à la présidente de la Commission de Protection des Droits en joignant une copie d’une pièce d’identité à l’adresse ci-dessus mentionnée en précisant sur l’enveloppe : « droit d’accès ».
*Horaire GMT : l’heure de Paris correspond à l’heure GMT +1h en hiver et +2h en été

Hadopi : le scandale…

Toute la retranscription du discours est là, cliquez ici.

Je cite :

Mme Sandrine Mazetier. Comme l’a souligné Alain Suguenot, ce texte ne répond en rien aux problèmes auxquels peuvent être confrontés aujourd’hui certains artistes. En effet, ce projet de loi très mal nommé ne prévoit rien en faveur de la création : comme nous l’avons démontré à maintes reprises, pas un euro de plus n’ira aux créateurs, aux auteurs, aux compositeurs, aux cinéastes. Mêmes les producteurs, les seuls à connaître actuellement quelques difficultés, ne toucheront rien de plus.

[coupure du texte]

Ce projet de loi durcit les choses, et M. Lefebvre se trompe quand il affirme suivre l’avis du rapporteur.

M. Christian Paul. Il est parti, M. Lefebvre !

Mme Martine Billard. Comme d’habitude !

Incroyable. Pendant qu’elle explique des choses, le principal concerné s’en va !

Hadopi 2 : scandale, on est officiellement espionné. BigBrother nous surveille légalement !

Ca y est ! Les Majors ont gagné !

Devant leur impuissance à gagner de l’argent honnêtement (rappelons qu’un CD vierge sorti de la presse coûte 0.01 €, et qu’il est revendu neuf au minimum 15 €, sachant que les compositeurs et musiciens gagneront au maximum 10 %).
Ils se sont tous ligués. Mr le Président a demandé à ce que le traffic Internet soit régulé. C’est déjà une atteinte à la liberté d’expression, mais il a confié ce travail volontairement à un PDG de maison de disque. Cliquez ici pour vérifier.

Cliquez ici pour lire le résultat et le sanctions que nous risquons.

Information moins connue : en procès avec EMI, qui lui refuse le droit de publier son dernier album, le DJ new-yorkais Danger Mouse va commercialiser un CD vide pour que ses fans y gravent les chansons récupérées gratuitement sur le web. Un cas qui illustre le fossé grandissant entre artistes et majors de la musique. (extrait d’un article du Figaro, cliquez ici pour le lire)

Monsieur le Président, petit rappel historique :

  • Louis XVI est renversé lorsque les sans-culottes parisiens attaquent les Tuileries le 10 août 1792. Il est emprisonné au Temple avec sa famille. Il est mort guillotiné.
  • Définition de Mai 68 (récupérée ici) : Mai 68 est un terme désignant de manière globale l’ensemble des mouvements de révolte survenus en France en mai-juin 1968. Ces événements constituent une période et une césure marquantes de l’histoire contemporaine française, caractérisées par une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, voire philosophique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l’impérialisme, et, plus immédiatement, contre le pouvoir en place.
  • Le parti Pirate, tentative légale contre l’abus de la milice qui essaie de s’installer jusque dans nos familles, dans notre intimité, a obtenu 7 % des suffrages, preuve vivante que le peuple commence à prendre conscience que le gouvernement commence à dépasser les limites. Article entier ici.

Vous pouvez penser que cet article ne sert à rien, que c’est inutile ? Je pense que c’est faux. Si tous ceux qui étaient contre l’ingérence dans nos vie privée faisaient quelque chose, le gouvernement ne pourrait plus rien maitriser, et j’espère faire partie des premiers à lever ce qui est à plus ou moins long terme, inévitable : une révolution. Le terme n’est pas exagéré. Pour reprendre les termes du Mahatma Gandhi :

« You must be the change you wish to see in the world ».

Le Français n’ont pas une mentalité de moutons, c’est un fait établi.
Le peuple gronde, Monsieur le Président, le peuple gronde !