Catégorie : linux

Gimp et Python-fu script : vecteurs et strokes : exemple

J’ai eu énormément de mal à trouver un exemple de script python-fu qui fonctionne.

Après avoir réussi à automatiser certaines tâches grâce à Gimp, je voulais créer des vecteurs, et y appliquer la brosse en cours.

Voici l’exemple de code qui fonctionne :


  new_image = pdb.gimp_image_new( new_image_width, new_image_height, RGB )
  new_layer = pdb.gimp_layer_new(
    new_image, new_image.width, new_image.height,
    RGBA_IMAGE, _("Background"), 100, NORMAL_MODE)
  pdb.gimp_image_add_layer(new_image, new_layer, -1)
  pdb.gimp_drawable_fill(new_layer, fill_type )
  new_layer = gimp.Layer(
    new_image, _("New Layer"),
    new_image.width, new_image.height,
    RGBA_IMAGE, 100, NORMAL_MODE)
  pdb.gimp_image_add_layer(new_image, new_layer, -1)
  pdb.gimp_drawable_fill(new_layer, fill_type )

  new_vectors=pdb.gimp_vectors_new(new_image, 'Vectors!')
  t = int(round(step / 1.5))
  pdb.gimp_vectors_stroke_new_from_points(
    new_vectors,
    0, # 0 = Beziers Curve
    30,
    # {controle1} {centre} {controle2}
  [ x-(step-t), y, x-step, y, x-(step-t), y,
      x, y+(step-t), x, y+step, x, y+(step-t),
      x+(step-t), y, x+step, y, x+(step-t), y,
      x, y-(step-t), x, y-step, x, y-(step-t),
      x-(step-t), y, x-step, y, x-(step-t), y],
      False) # Closed = True

  pdb.gimp_image_add_vectors(new_image, new_vectors, 0)

  pdb.gimp_context_set_foreground( (255,255,255) )
  pdb.gimp_context_set_brush( "Circle (07)" )
  pdb.gimp_edit_stroke_vectors(new_layer, new_vectors)

  gimp.Display( new_image )

Maintenant avec cet exemple, si vous voulez faire des vecteurs et les dessiner avec la brosse en cours, ainsi qu’avec mon article sur l’automatisation de Gimp, vous devriez arriver à faire beaucoup de choses !

Vi / vim : comment remplacer des espaces par des espaces insécables ( )

Tout est dans le titre.

J’ai souvent ce problème : je fais copier coller de code dans un article WordPress que je veux publier, je mets le code entre <code></code> mais le problème, c’est que les espaces de début sont ignorés et l’indentation est perdue.

Voici donc l’astuce, sous vi, pour remplacer tous les espaces uniquement au début de la ligne par &nbsp;.

C’est à dire que :

     extend: 'Ext.panel.Panel',

devient :


extend: 'Ext.panel.Panel',

Ce que je ne veux pas bien évidemment.

J’ai posé la question ici : vim-regexp-help-change-spaces-to-nbsp.

Et je vous laisse y lire les réponses, mais la solution que j’ai retenue :


:%s/^ \+/\=repeat("&nbsp;",strlen(submatch(0)))

Site des vimgolfers : http://vimgolf.com/.

Coloration syntaxique : vim, HTML et Smarty la solution

J’avais un problème que vous avez peut-être rencontré : la couleur des fichiers HTML quand il y a du Smarty, ça ne fonctionne pas parfois.

Alors j’ai récupéré le truc qui met les bonnes couleurs ici :

www.vim.org/scripts/script.php?script_id=1798

Mais seul problème : ça ne fonctionne qu’avec les fichier *.TPL
Donc j’ai fait une demande sur stackoverflow : comment ouvrir un fichier HTML, et vérifier s’il y a dedans "{* *}" et si c’est le cas, appliquer la couleur Smarty.

Répondu ici :
vim-how-to-apply-a-new-syntax-highlighting-smarty-instead-of-html-depending

Et maintenant, j’ai enfin tous les fichiers HTML qui s’affichent correctement. Je vous conseille vivement d’en faire autant, franchement ça m’aide bien que les "{* *}" soient enfin des commentaires et que les {foreach ...} soient bien colorisés.

Trop pratique !

Ubuntu : alt-tab rapide : howto

D’abord installez compizconfig-settings-manager : le tutoriel est ici :

http://packages.ubuntu.com/search?keywords=compizconfig-settings-manager

Après avoir installé « compizconfig settings manager » :

  1. tapez les touches alt + F2 et une boite de dialogue va s’ouvrir ;
  2. dans cette boîte, tapez ccsm puis validez par la touche entrée ;
  3. de là, cherchez "Délai de pop-up de fenêtre", ou en anglais : "Popup Window Delay" ;
  4. cliquez sur l’onglet "Comportement" ou "Behavior" ;
  5. vous verrez une valeur : modifiez la en y mettant la valeur 0.

Et voilà, la combinaison alt + Tab pour passer d’une application à une autre est devenue instantanée !

Pour information, le tutoriel est ici :

http://askubuntu.com/questions/75250/how-to-make-alt-tab-switch-quickly
http://askubuntu.com/questions/43875/how-do-i-adjust-the-alt-tab-speed

vim : mettre en surbrillance les espaces inutiles en fin de code

Vous en avez marre des espaces en fin de code qui ne servent à rien ?
Vous voulez vous conformer à beaucoup de pratiques classiques (Apache, horde, etc.) ?

Voici le petit truc qu’il vous manque, à ajouter dans votre fichier vim :

" Ce code mettra en surbrillance rouge vif
" tous les espaces inutiles après la fin de code :
highlight WhitespaceEOL ctermbg=red guibg=red
match WhitespaceEOL /\s\+$/

Ce code de configuration vim va mettre en rouge tous les espaces inutiles en fin de code.

Fabuleux non ? 😉

Merci à ce site.

Gimp, scripting et Python-fu : exemple par la transformation d’une image PNG en image transparente

J’ai été plus loin dans l’automatisation de Gimp.

J’ai voulu reprendre mes deux articles qui parlaient de Script-fu : le premier pour débuter ici, et le second qui passe à peine à la vitesse supérieure, qui explique l’assignation des variables ici.

Mais comme je suis un grand fan de Python et que tout a été fait pour pousser Python en avant dans Gimp, j’en ai profité.
Trois heures de travail avant d’y arriver.

Première chose à savoir :

On parle de script Python, mais ce sont des plugins.
Donc, lorsqu’on les installe, il faut les mettre dans le répertoire ~/.gimp/plug-ins/ et non pas ~/.gimp/scripts/.

Deuxième chose :

Ils doivent être exécutables. Donc :

chmod +x ~/.gimp/plug-ins/monscript.py

Troisième chose :

Enfin, allez chercher des exemples ici : http://registry.gimp.org/

Vous les installez et vous les lancez à partir de là vous avez tout ce qu’il vous faut.
Si vous avez lu ces trois informations avant de vous lancez dans l’aventure je vous aurais probablement fait gagner au moins une demi-journée.

Enfin, pour que la ligne de commande fonctionne sur les dernières versions de Gimp (2.6.8) à l’heure de l’écriture de cet article, il y a plein d’articles obsolètes sur le net. Je vais encore vous faire gagner des heures de recherche :

Voici un exemple complet d’un lancement en ligne de commande qui fonctionne :

gimp -i --batch '(python-fu-batch-to-transparent-indexed RUN-NONINTERACTIVE "/home/olivier/Bureau/france.php.png" "/home/olivier/Bureau/france.2.php.png")' -b '(gimp-quit 0)'

Et voici mon plugin tout simple que j’ai codé en 15 minutes, mais avant d’arriver là j’ai cherché pendant six heures…

Cliquez ici pour le télécharger.

Ce plugin transforme une image PNG en la même image, mais en transparente et en couleurs indexée.
Il n’est pas 100% terminé, car la couleur de transparence est codée en dur, mais il fonctionne très bien pour peu que votre couleur soit le blanc 🙂

Pour ce qui est de la méthode, je me suis très fortement inspiré de ce site.

Si je vous ai aidé n’hésitez pas à me laisser un message !

DAS Keyboard Ultimate S : le test

Voici le vrai, l’ultime clavier de geek, celui que tout le monde attend avec impatience : j’ai nommé : le DAS Keyboard Ultimate S (S pour « Silent »).
Attendez, je crois que je ne l’ai pas écrit avec les lettres qui vont avec :

DAS Keyboard Ultimate S

Voici les photos :
DAS Keyboard - vue générale

DAS Keyboard - la touche Linux

Pour résumer, le DAS Keyboard est aux claviers ce que les voitures de collection sont aux voitures : il n’y que les connaisseurs qui pourront apprécier, les autres ne sauront que critiquer de manière négative.
Bien sûr, dans ce cadre, plein de personnes vont penser « un clavier sans rien d’écrit dessus, n’importe quoi ! ».
Ou encore : « mais bon sang qu’est-ce qu’il est bruyant ! ».
Euh oui et non.
D’une part, je dois avouer que le toucher est absolument, comme tout le monde le dit (en Anglais ou en Allemand, mais pas en Français), excellent. C’est comme certaines bonnes choses : ça ne s’explique pas. Il n’y a qu’en pratiquant qu’on peut comprendre.
En fait, si on se renseigne vraiment, on peut comprendre techniquement le pourquoi de cette sensation si agréable. Notamment, concernant le principe des switches « Cherry MX ». Pour la note, j’ai acheté la version « Silent », donc celle qui a les switches « Cherry MX » bruns, et non pas bleus. Ils sont nettement moins bruyants, mais je dois avouer qu’ils sont tout de même bien plus bruyants que la plupart des claviers. Le son n’est pas si désagréable pour moi, disons même… surtout pour moi parce que je suis assez sensible au son. Et quand on développe, tout son qui pollue me gêne.

Clavier Azerty qui n’est pas prévu pour la programmation

Le seul hic ? Le seul gros hic ? Il n’est pas prévu pour la programmation. Avec notre super bonne mentalité et nos super bonnes idées, la plupart des caractères utiles en programmation sont difficilement accessibles. Comparez un clavier « Qwerty » et ses accolades, {} ou encore ses crochets [], c’est très facile à atteindre, alors qu’avec un clavier « Azerty », on ne peut taper que sur la touche AltGR, qui est située à droite. Donc on est obligé d’utiliser la main droite, même dans les cas où on devrait pouvoir se servir des deux mains.

Bon bref, pour l’instant, j’aime beaucoup taper avec, j’ai l’impression de faire nettement moins de fautes, et vraiment je n’ai pas à me plaindre. Par contre, c’est un fait, il n’est pas prévu pour le développement. En effet, sous vim, où on n’a pas le droit à l’erreur quand on tape les ordres, c’est assez frustrant, parce que je fais très souvent des retours en arrière, des « undo ». Disons, peut être qu’avec le temps, si j’arrive à me faire aux touches, je me détacherai définitivement les yeux du clavier, et je reviendrai éditer cet article (sourire).

Attention, par rapport au prix : il faut savoir au moins une chose : ce clavier a la possibilité de faire du « full N key rollover ». Pour simplifier au maximum la chose, disons que si on tape plusieurs touches en même temps, comme c’est le cas pour beaucoup de jeux, le clavier sait toujours parfaitement gérer tout ça et vous n’aurez jamais plus le fameux problème du clavier qui « stoppe » en bipant. C’est ce genre de détails qui font toute la différence entre un clavier à 15 euros et un clavier à 150 euros. Euh… oui oui il vaut bien 150 euros.

vim : imap, ab, abbr ne fonctionnent pas ? Solution ici !

Exemple concret : un mapping sous vim c’est ça :
imap ooo Olivier

map signifie : lorsque je taperais ooo tu le transformeras en Olivier.
Le petit i de imap juste avant, signifie « uniquement en mode insertion« .

Pourtant, il peut arriver qu’en mode insertion ça ne fonctionne pas ! Si c’est votre cas, il y a une solution très simple : essayez de vous mettre en mode « nopaste » : essayez de taper l’ordre :

:set nopaste

Puis mettez vous en mode insertion soit « i » et ré-essayez. Ca devrait fonctionner.

Moi, je le fais par défaut (= j’ai ajouté :set nopaste dans mon fichier de configuration ~/.vimrc) au moins je ne suis pas ennuyé.

J’ai posé la question et j’ai eu la réponse sur stackoverflow ici.

L’explication est à peine plus longue. En fait, sous vim, tout ce qu’on tape est analysé. Si on a fait un imap ooo test, alors, lorsqu’on fait un copier-coller, et que dedans il y a ooo, alors vim va automatiquement faire la transformation. Dans presque tous les cas, lorsqu’on fait un copier coller, on ne veut pas que ça soit modifié ! Donc il faut préciser à vim : attention, je vais faire un « coller », alors s’il te plait, désactive tes « mappings ». L’ordre est très simple, il suffit de se mettre en mode paste et donc de donner l’ordre : :set paste. Là où on peut être dérouté, c’est que, justement, par défaut, vim est en mode paste, autrement dit tous les mappings clavier sont désactivés !

C’est une configuration pour les débutants, mais avec ce que je vous ai appris et tous les liens sur vim, vous n’êtes plus un débutant, pas vrai ?
Il vous suffit donc d’ajouter :set nopaste dans votre fichier de configuration ~/.vimrc. Les (rares) fois où vous aurez un copier coller particulier (par exemple avec la souris), il vous suffira de faire un

:set paste

puis juste après le coller, de dire qu’on a fini, et de ré activer les mappings :

:set nopaste

Aussi simple que ça !

vim : insérer nom du fichier courant

Tous mes fichiers php commencent ainsi :

 1 <?php
 2 /**
 3  * fichier decision.php
 4  *
 5  * @author Olivier Pons
 6  * @version 1.0
 7  * @since 1.0
 8  * @copyright Olivier Pons
 9  *
10  * @package Ajax
11  */
12

Comment faire de manière pratique, sous vim, pour s’assurer que la ligne :
* fichier decision.php
contient vraiment le bon nom du fichier.

C’est très simple (comme tout dans vim), mais il suffit de le savoir (comme tout dans vim) :

Je vais détailler pas à pas l’explication de la macro et au final la mettre en entier :

Il faut donner l’ordre en ligne de commande = deux points = « : »
Donc : :
Il faut lui dire de rechercher = pourcent = « % »
Donc : :%
Il faut lui dire que c’est une chaine qu’on recherche = s = « s »
Donc : :%s
Ensuite on précise qu’on a fini l’ordre = slash = « / »
Donc : :%s/
Ensuite on précise le premier paramètre = chaine à rechercher = « fichier  » = « fichier  »
Donc : :%s/fichier
Ensuite on précise que le premier paramètre est une expression régulière qui doit contenir la chaine à rechercher, mais aussi tout ce qui suit = « :%s/fichier \(.*\) »
Donc : :%s/fichier \(.*\)
NB : on est obligé de mettre des antislashes \(.*\) devant les parenthèses pour dire que ce sont des caractères spéciaux qui doivent être interprétés comme des commandes.
Puis premier paramètre = fini = slash = « / »
Donc : :%s/fichier \(.*\)/
Puis le second paramètre = ce qui va être remplacé. Là c’est comme pour les parenthèses juste au dessus : on précise que c’est un « calcul » a effectuer = signe « = » mais comme c’est un caractère à interpréter on est obligé de mettre l’antislash soit \=.
Donc : :%s/fichier \(.*\)/\=
NB : à partir du signe « \=« , vim sait que ce qui suit est un calcul, donc chaque parenthèse sera déjà interprétée comme un ordre, il n’y aura pas besoin de mettre d’antislash pour les caractères spéciaux telles que les parenthèses, et ce sur tout le paramètre en entier.
Ensuite on lui passe le calcul de l’expression que j’ai fait ainsi (à vous de l’adapter pour vous) : renvoyer le nom du fichier = expand('%') =» ici moi j’aurais « ./json_decision.php » ce qui ne me convient pas. Je voulais uniquement le nom du fichier, sans quoi que ce soit derrière. On peut préciser exactement quelle partie du nom on veut : tapez « :help expand » pour avoir toutes les possibilités. Ici, moi, je ne voulais que le nom du fichier sans rien derrière. Donc j’ai juste tapé : expand('%:t')
Puis second paramètre = fini = slash = « / »
Donc : :%s/fichier \(.*\)/\='fichier '.expand('%:t')/
Enfin en troisième paramètre, les options : il n’y en a aucune mais on aurait pu mettre « g » pour dire de faire ça de manière globale, soit :
:%s/fichier \(.*\)/\='fichier '.expand('%:t')/g

Mais comme je ne veux le faire qu’une seule fois, voici ma ligne finale :

:%s/fichier \(.*\)/\='fichier '.expand('%:t')

Donc en pratique : je liste tout un répertoire de fichiers php, que j’ouvre sous vim, et j’y applique une macro qui fait :
– rechercher/remplacer que je viens d’expliquer ;
– sauvegarde du fichier et on passe au suivant (« wn« ).

Ainsi, j’ai passé tous mes fichiers et tout a fonctionné comme sur des roulettes : je suis sûr que dans tout mon code, dans le commentaire de début, le nom du fichier est en adéquation avec le vrai nom !

Si vous avez des suggestions ou commentaires n’hésitez pas !